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Secrétariat Exécutif Sud Expert Plantes
Rapport d’activité du dossier numéro : 338
1er RAPPORT D’ACTIVITÉS ANNUEL
Titre du projet :
Evaluation écologique des espèces végétales les plus utilisées dans l’Union des Comores
Pays porteur du projet : Comores
Coordinateur du projet : AHAMADI Daroussi Oili
Institution de rattachement du coordinateur de projet : UNIV. DES COMORES
Correspondant SEP : J-N LABAT
Montant total de la contribution SEP : 30 K€
Auteur(s) du rapport d’activité : AHAMADI Daroussi Oili
Date de(s) signature(s) : 19/11/2008
Résumé du rapport d’activités :
Ce rapport d’activités annuelles relatif au projet SEP 338 intitulé « Evaluation écologique
des espèces végétales les plus utilisées dans l’Union des Comores » décrit les travaux réalisés
pour la première phase de l’exécution de ce projet. Dans cette partie, l’étude des relations entre
les populations et les végétaux a été mise en cause. Les enquêtes ethnobotaniques ont été
l’objectif de ce travail. Plusieurs villages riverains des sites d’études repartis dans les 3 îles de
l’Union des Comores ont été parcourus en terme d’enquêtes. Les sites choisis comme a été
souligné dans le document du projet sont ceux à haute potentialité biologique et qui font parties
sur les priorités nationales en matière de conservation de la biodiversité à savoir :
- La forêt du Karthala et la forêt du massif de la grille à la Grande Comore.
- La forêt du Massif du Mont Ntringui à Anjouan.
- Les forêts du Mont Mze koukoulé et Mledjele à Mohéli.
Des centaines d’espèces ont été recensées et elles sont utilisées par la population dans leurs
activités quotidiennes pour diverses manières. Parmi elles quelles sont les plus exploitées et les
pus appréciées par la population ? Quels sont leurs états de menaces ? Leurs statuts de
conservation pour l’UICN ? … les réponses à ces questions seront données à la fin de ce projet.
Ce présent rapport donne les résultats obtenus lors de cet été 2008.
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1. Objectifs :
Les objectifs principaux de ce projet sont :
- Elaborer une liste rouge des espèces végétales.
- Connaître le statut écologique des espèces menacées et la caractérisation écologique de
leurs habitats respectifs.
- Apporter des informations et des connaissances sur la gestion durable des écosystèmes
forestiers des Comores.
- Identification des sites prioritaires en matière de conservation.
- Etablir un plan durable pour la conservation des espèces menacées.
- Donner les recommandations possibles pour la conciliation de l’Homme et son
environnement.
2. Partenariat :
(Rappelez les partenaires du projet dans le tableau suivant Rajoutez des lignes si nécessaire))
Nom
Intitulé
Tutelle
Compétence
Localisation
Dr KAMALLIDINE Afraitane
Enseignant
Université des Comores
Biologiste
Comores
IBRAHIM Ahmed Kassim
Enseignant
Université des Comores
Siguiste
Comores
ABDOU Satar
Enseignant
Université des Comores
Physiologiste
Comores
ANDILYAT Mohamed
Enseignante
Université des Comores
Ecologiste
Comores
RAMADHOINE Ali
Enseignante
Université des Comores
pharmacologue
Comores
ANLAOUIDDINE Abdou
Enseignant
Université des Comores
Botaniste
Comores
SOULE Hamidou
Enseignant
Université des Comores
Environnement
Comores
SAID Omar
Enseignant
Université des Comores
Chimiste
Comores
IBRAHIM Saïd Ali
Enseignant
Université des Comores
Biochimiste
Comores
IBRAHIMA Said
Enseignant
Université des Comores
pharmacologue
Comores
YOUSOUF Bakari
Technicien
INRAP COMORES
Physiologiste
Comores
ALI Mohamed
Technicien
DGE Département Forêt
Floriste
Comores
Pr. RAJERIARISON Charlotte
Enseignante
Université d’Antananarivo
Palynologue
Madagascar
Dr ROGER Edmond
Enseignant
Université d’Antananarivo
Ecologue
Madagascar
RANDRIABOLONERA Sylvie
Technicienne
GSPM-MADAGASCAR
Floriste
Madagascar
RAPANARIVO Solofo
Technicien
Herbier TAN
Floriste
Madagascar
RALIMANANA Helene
Technicienne
ASTM-MADAGASCAR
Floriste
Madagascar
Dr RABARISON Harisson
Enseignant
Université d’Antananarivo
Ecologue
Madagascar
BENJA Rakotonirina
Technicien
DBEV
UNIV.ANTANANRIVO
Floriste
Madagascar
Dr DANTHU Pascal
Responsable
URP Forêts CIRAD
Madagascar
Ecologue
Madagascar
BARTHELAT Fabien
DAF Mayotte
Agronome
Mayotte
Pr. LABAT Jean Noel
MNHN Paris
Botaniste
France
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3. Méthodologie et moyens mis en œuvre :
En terme de la réalisation de ce projet, nous développons nos investigations en deux points
essentiels : socioéconomiques et ethnoécologiques pour parvenir à nos objectifs les méthodes
suivantes seront mises en place :
- Recherches bibliographiques.
- Enquêtes ethnobotaniques (utilisation de la formule de Lance et al. (1994) pour le calcule
de l’indice de l’utilisation de chaque espèce)
- Méthode de Transect de Duvignaud et Méthode de Braun Blanquet (étude de la
végétation)
- Méthode de Gauthier (étude structurale)
- Méthode de QCP (Connaître la flore associée aux espèces sélectionnées)
- Méthode de régénération naturelle
- Photo-interprétation (Analyse spatio-temporelle de la végétation)
- Utilisation des critères pour l’évaluation des espèces pour pouvoir les classer sur la liste
rouge de l’UICN.
Les deux premières méthodes feront l’objet de ce rapport annuel. Les moyens mis en oeuvre pour
leur réalisation sont les ressources humaines, les matériels de terrain, les déplacements, les frais
de séjours et le perdiems pour assurer le bon fonctionnement des missions.
4. Travaux réalisés :
Pour cette première phase les deux premières méthodes ont été appliquées. Sur la recherche
bibliographique, les documents relatifs à notre étude ont été consultés avant la descente sur
terrain, une rencontre avec les autorités compétentes travaillant dans le domaine de
l’environnement a permis de compléter ce volet. Les enquêtes ethnobotaniques ont été menées
auprès des populations riveraines dans le but d’avoir des informations sur les espèces les plus
utilisées, leur mode d’utilisation, leur lieu de récolte et la quantité disponible dans leur habitat
naturel. Les interviews ont été faits à partir des questions ouvertes, semi ouvertes et fermes
présentées dans des fiches d’enquêtes. Elles ont effectuées dans 6 villages à Mohéli, 18 villages à
la Grande Comore et 5 villages à Anjouan. Les personnes interviewées sont les femmes de
ménages, les agriculteurs, les exploiteurs du bois forestiers, les menuisiers et les autorités locales.
Les espèces les plus utilisées seront sélectionnées à partir de l’indice de l’utilisation calculée à
partir de la formule de Lance et al. (1994).
I (%) = n / N x 100
Avec n : nombre de personnes citant l’espèce
N : nombre de personnes enquêtées
- Si l’indice d’utilisation est compris entre 60 à 100%, l’espèce est majoritairement
connue et utilisée.
- Si l’indice est compris entre 30 à 60%, l’espèce est moyennement connue et
moyennement utilisée.
- Si l’indice est inférieur à 30%, l’espèce est peu connue et peu utilisée.
D’autres critères de sélection seront mis en cause à savoir les informations écologiques des
espèces et les données obtenues sur les enquêtes.
4.1 - Contexte et difficultés rencontrées :
Les travaux qui on été réalisés sont d’ordre socioéconomiques qui s’appuient sur l’Homme et
l’utilisation des ressources végétales. L’objectif de cette première phase est d’obtenir des
informations « brutes » concernant l’exploitation des plantes. Au cours de la réalisation de cette
étude nous avons rencontré pas mal des difficultés :
Sur terrain ; certaines personnes n’acceptent de collaborer pour répondre aux questions surtout les
boucherons car ils pensent que nous somme la pour interdire la coupe des arbres mais cette
situation la solution vient toujours plus vite en appliquant les règles de l’enquêtes ils nous
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comprennent plus vite. Nous avons rencontré des problèmes financiers qui font que les travaux
ont beaucoup retardé dont nous vivons jusqu’alors sur la pression des dettes.
4.2 Calendrier d’activités :
Dans le cadre de la réalisation de ce projet, les activités seront réalisées dans 4 niveaux suivants
le calendrier (tableau ci-dessous). La durée de ce projet est de 3 ans (36 mois) allant de la
période 2008 jusqu ‘en 2010.
Durée
Activités
8 mois
Enquêtes et bibliographies
12 mois
Etudes de terrain (application des méthodes écologiques)
6 mois
Traitement des données
10 mois
Rédaction du document définitif du projet et publication
Au cours de ces périodes des missions des chercheurs du nord et sud pourraient se faire pour
évaluer l’évolution des travaux et suivre des formations connexes du projet et apporter leurs
recommandations nécessaires.
Ce calendrier a pris de retard vu les contraintes financières malgré les efforts déployés par
l’équipe locale pour la réalisation de ces travaux, il reste quelques enquêtes à compléter qui ne
prendront pas beaucoup de temps d’où une perturbation des activités est à écarter si d’autres
contraintes de ce genre ne vient plus s’imposer.
4.3 - Missions :
- 8 missions ont été effectuées à la Grande Comore dont 6 dans la zone du Karthala et 2 dans le
massif de la grille.
- 2 missions dans l’île de Mohéli (une mission dans la zone de Mledjele et une dans la zone de
Mze Koukoule)
- 1 missions à Anjouan effectué dans la zone du Ntringui.
En somme 11 missions ont été effectuées dans l’ensemble des 3 îles.
4.4 Résultats :
L’objectif principal de ce projet est donner une liste exhaustive des espèces végétales menacées
des îles Comores (liste rouge des espèces végétales des Comores). Dans l’ensemble de la
réalisation de ce projet les connaissances suivantes seront attendues :
- Renforcement des capacités scientifiques des équipes impliquées dans ce projet.
- Production d’articles scientifiques dans les revues internationales
- Le statut écologique de ces espèces (flore associée, potentielle de régénération,
distribution géographique…) sera connu et la caractérisation écologique (structure de la
végétation, évolution spatio-temporelle…) de leurs habitats sera obtenue
- Elaborer une liste rouge des espèces végétales les plus menacées
- Mettre à dispositions des données fiables pour la gestion durable et la conservation des
écosystèmes forestiers des îles Comores.
- Avoir des modalités fiables pour la protection des espèces menacées et d’un
développement de l’écotourisme comorien.
Pour connaître au préalable les espèces végétales exploitées par l’Homme il est nécessaire de
faire recours aux enquêtes ethnobotaniques.ainsi plusieurs espèces végétales ont été récoltées et
sont utilisées dans diverses manières. Les habitants utilisent les végétaux dans plusieurs domaines
pour leurs activités quotidiennes :
- construction des habitations
- source d’énergie de ménages
- source d’énergie pour la distillation des huiles d’ylang yalng.
- Plantes médicinales
Les listes des espèces recensées lors des enquêtes sont présentées sur les tableaux ci-dessous :
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