3. Méthodologie et moyens mis en œuvre :
En terme de la réalisation de ce projet, nous développons nos investigations en deux points
essentiels : socioéconomiques et ethnoécologiques pour parvenir à nos objectifs les méthodes
suivantes seront mises en place :
- Recherches bibliographiques.
- Enquêtes ethnobotaniques (utilisation de la formule de Lance et al. (1994) pour le calcule
de l’indice de l’utilisation de chaque espèce)
- Méthode de Transect de Duvignaud et Méthode de Braun Blanquet (étude de la
végétation)
- Méthode de Gauthier (étude structurale)
- Méthode de QCP (Connaître la flore associée aux espèces sélectionnées)
- Méthode de régénération naturelle
- Photo-interprétation (Analyse spatio-temporelle de la végétation)
- Utilisation des critères pour l’évaluation des espèces pour pouvoir les classer sur la liste
rouge de l’UICN.
Les deux premières méthodes feront l’objet de ce rapport annuel. Les moyens mis en oeuvre pour
leur réalisation sont les ressources humaines, les matériels de terrain, les déplacements, les frais
de séjours et le perdiems pour assurer le bon fonctionnement des missions.
4. Travaux réalisés :
Pour cette première phase les deux premières méthodes ont été appliquées. Sur la recherche
bibliographique, les documents relatifs à notre étude ont été consultés avant la descente sur
terrain, une rencontre avec les autorités compétentes travaillant dans le domaine de
l’environnement a permis de compléter ce volet. Les enquêtes ethnobotaniques ont été menées
auprès des populations riveraines dans le but d’avoir des informations sur les espèces les plus
utilisées, leur mode d’utilisation, leur lieu de récolte et la quantité disponible dans leur habitat
naturel. Les interviews ont été faits à partir des questions ouvertes, semi ouvertes et fermes
présentées dans des fiches d’enquêtes. Elles ont effectuées dans 6 villages à Mohéli, 18 villages à
la Grande Comore et 5 villages à Anjouan. Les personnes interviewées sont les femmes de
ménages, les agriculteurs, les exploiteurs du bois forestiers, les menuisiers et les autorités locales.
Les espèces les plus utilisées seront sélectionnées à partir de l’indice de l’utilisation calculée à
partir de la formule de Lance et al. (1994).
I (%) = n / N x 100
Avec n : nombre de personnes citant l’espèce
N : nombre de personnes enquêtées
- Si l’indice d’utilisation est compris entre 60 à 100%, l’espèce est majoritairement
connue et utilisée.
- Si l’indice est compris entre 30 à 60%, l’espèce est moyennement connue et
moyennement utilisée.
- Si l’indice est inférieur à 30%, l’espèce est peu connue et peu utilisée.
D’autres critères de sélection seront mis en cause à savoir les informations écologiques des
espèces et les données obtenues sur les enquêtes.
4.1 - Contexte et difficultés rencontrées :
Les travaux qui on été réalisés sont d’ordre socioéconomiques qui s’appuient sur l’Homme et
l’utilisation des ressources végétales. L’objectif de cette première phase est d’obtenir des
informations « brutes » concernant l’exploitation des plantes. Au cours de la réalisation de cette
étude nous avons rencontré pas mal des difficultés :
Sur terrain ; certaines personnes n’acceptent de collaborer pour répondre aux questions surtout les
boucherons car ils pensent que nous somme la pour interdire la coupe des arbres mais cette
situation la solution vient toujours plus vite en appliquant les règles de l’enquêtes ils nous