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INTRODUCTION : c’est l’étude de la diversité socio culturelle. L’ethnologie est
différente de l’anthropologie dans les faits. L’ethnologie est née de la diversité des cultures
humaines. Par son étymologie (du grec ethnos : peuple, nation), elle est censée étudier des
« ethnies » si bien qu’elle s’est d’abord intéressée à des sociétés exotiques, que l’on considère
comme primitives notamment parce qu’elles ignoraient l’écriture ou le machinisme.
Si l’intérêt pour les « peuples primitifs » s’est vraiment développé à partir du 17ème siècle,
lorsqu’on découvre le Nouveau Monde et ses habitants, le mot « ethnie » n’est apparu qu’à la
fin du XIXème siècle, à une époque où l’Europe, sûre de sa supériorité morale, technologique
et culturelle, se lançait à la conquête du monde. Il sert alors à désigner des populations dites
« primitives », qui vivent dans des contrées éloignées, et il va d’ailleurs vite se confondre
avec un autre terme, celui de « tribus ». On va parler encore aujourd’hui d’ethnie massai alors
que c’est un mot que l’on utilise par exemple jamais à propos des Basques, des Bretons ou des
Corses, qui nous sont plus proches : on préfère dire d’eux qu’ils constituent des peuples ou
des nations.
A l’origine, le mot « ethnie » a donc des connotations coloniales évidentes : dans une Europe
qui était convaincue d’apporter la « civilisation » à des « races » supposées « inférieures », il
sous-entend qu’il existe une distance entre nous et les autres, entre ce qui nous est familier et
ce qui nous est étranger, c’est-à-dire finalement entre les peuples qui seraient « civilisés » et
ceux qui seraient restés « primitifs ».
Pour illustrer cette idée, des exhibitions, d’indigènes, venus d’Afrique, d’Asie ou d’Océanie
furent organisées dans des conditions dégradantes à travers toute l’Europe à partir de la fin du
XIXème siècle. Il a fallut attendre le début du XXème siècle pour que l’ethnologie devienne
une véritable science et se dégage des pjugés issus de la pensée coloniale et de
l’ethnocentrisme, grâce aux travaux de Marcel MAUSS et e Bronislaw MALINOWSKI. Peu
à peu, on se mit à parler de « sociétés » plutôt que « d’ethnies » et le terme de « primitifs » fut
remis en question, en raison de son caractère péjoratif, mais également parce que les sociétés
que l’on qualifiait ainsi étaient en train de se transformer en contact de l’occident.
Dans « Race et Histoire » (1952), l’un des plus grands ethnologues français, Claude Lévi-
Strauss, a écrit qu’il n’existait pas de peuples primitifs et il cite, entre autres, l’exemple des
Aborigènes d’Australie qui possédaient une organisation familiale plus complexe que les
européens.
« Pour tout ce qui touche à l’organisation de la famille et à l’harmonisation des rapports
entre groupe familial et groupe social, les Australiens, « arriérés » sur le plan économique,
occupent une place si avancée par rapport au reste de l’humanité…. »
L’ethnologue va donc être amené à porter un regard scientifique sur des sociétés et des
cultures qui lui sont étrangères : pour plus d’objectivité, il essaie de le faire sans aucune forme
d’ethnocentrisme, c’est-dire en évitant notamment de juger les autres cultures d’après ses
propres valeurs (fonctionnalisme). L’ethnologue s’intéresse en effet à l’autre, aux autres, à
l’altérité et à tout ce qui constitue l’identité. L’ethnologie correspond donc au désir de mieux
connaître des peuples qui semblent si différents et, finalement elle permet en retour de mieux
se connaître soi-même.
LES AUTEURS
Marcel MAUSS, neveu et continuateur d’Emile DURKHEIM, il est nommé en 1901
à la chaire « Marcel MAUSS, neveu et continuateur d’Emile DURKHEIM, il est
nommé en 1901 à la chaire « d’histoire des religions des peuples non civilisés » de
l’Ecole des Hautes Etudes. Il est considéré à juste titre comme fondateur de
l’ethnologie française et a écrit notamment un essai sur le Don en 1925.
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Bronislaw MALINOWSKI (1884-1942), considéré comme l’un des premiers de
l’anthropologie économique, cet ethnologue d’origine polonaise est connu pour ses
enquêtes de terrain, notamment chez les Mailu, aux Iles Trobriand, en Nouvelle-
Guinée. Il est l’auteur des Argonautes du pacifique occidental en 1922.
Claude Lévi-Strauss (né en 1908), cet ethnologue français a effectué ses recherches
du terrain au Brésil chez les indiens NAMBIKWARA. Il a notamment appliqué une
méthode d’analyse structuraliste aux systèmes de parenté et à l’étude des mythes. Il a
publié entre autres Tristes Tropiques en 1955, Anthropologie structurale en 1958 et la
Pensée Sauvage en 1962.
Conclusion
Aujourd’hui, l’ethnologie est une science sociale qui ne se limite plus à l’étude des seules
ethnies : elle a élargi son champ d’investigation à tout ce qui est groupe humain en général.
Elle va s’intéresser de préférence à des groupes de petite dimension et va chercher à définir
ce qui fait leur spécificité, et par conséquent leur identité. Avec cette ouverture du champ
d’investigation, l’ethnologie vise à offrir une conception plus globale de l’humanité, si bien
que Claude Lévi-Strauss préfère parler à son sujet d’anthropologie : pour lui, l’anthropologie
(du grec anthropô, qui signifie, homme) est la connaissance globale de l’homme, dans toute
son extension historique et géographique, aspirant à ne connaissance applicable à l’ensemble
du développement humain depuis des hominidés jusqu’aux races modernes.
Tous les faits sociaux et culturels sont donc dignes d’être étudiés et c’est à travers leur
observation que l’ethnologue se propose de gager de lois de portée générale qui seraient
valables pour toutes les sociétés et qui mettraient ainsi en évidence l’uni humaine ou de
l’humanité.
On peut donc ainsi bien étudier les Massaï en Tanzanie que des enfants dans une cour d’école.
L’ethnologie est autant une démarche intellectuelle qu’une science sociale : elle se caractérise
en effet par sa méthode qui fait appel à l’observation directe et au relevé d’enquêtes sur le
terrain.
QUELQUES DEFINITIONS
Altérité : l’altérité est la reconnaissance de l’autre dans sa différence. C’est une valeur
essentielle de la laïci qui privilégie le métissage des cultures comme source
d’enrichissement et de paix. Il y a des différences inacceptables, en particulier celles qui ont
précisément pour objet ou pour conséquence de nier à l’autre son propre droit à la différence.
L’altérité est la valeur qui place l’homme et la femme tels qu’ils sont comme premiers sujets
de droit. C’est au nom de l’altérité que la laïcité combat toutes les formes de discriminations,
celles qui frappent ici ou là les minorités religieuses, philosophiques, ethniques ou culturelles,
les étrangers, les gays et les lesbiennes et tous ceux qu’on n’a que trop tendance à confiner
dans leur ghetto parce qu’ils ne sont pas dans la norme, ou encore ceux que leur âge, leur
handicap ou leurs caractéristiques propres placent à la marge.
L’altérité implique une relation laïque, accueillante, qui s’associe au métissage des cultures,
éloignée de la notion de tolérance. L’altérité est étroitement liée à la conscience de la relation
aux autres en tant qu’ils sont différents et ont besoin d’être reconnus dans leur droit d’être
eux-mêmes et différents. L’altérité est un témoignage de compréhension de la particularité de
chacun, hors normalisation, individuellement ou en groupe.
Différence entre altérité et tolérance :
Avec la tolérance, ma liberté s’arrête commence celle des autres justifiant le regard qui
se détourne au nom de l’idée que je ne dois pas me mêler des affaires des autres ;
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Avec l’altérité, ma liberté s’étend au travers de celle des autres impliquant l’attention des
autres , le respect fondamental et l’ingérence dans les situations identifiées comme portant
atteinte aux droits fondamentaux des hommes d’être eux-mêmes et chacun différents.
Tolérance ou altérité :
Pour Philippe Grollet auteur d’Utopie et nécessité préfère le mot tolérance. Non pas que la
tolérance ne soit pas une valeur laïque fondamentale, mais parce que le mot est bien souvent
détourné de son sens jusqu’à servir de paravent à la pensée unique.
Pour beaucoup, la tolérance serait l’acceptation de toutes les idées et de leur contraire. Pour
ces « tolérants » là, « l’intolérant » est celui qui détonne, qui critique et évidemment qui
polémique. Et donc, un monde tolérant serait un monde tout le monde penserait pareil ou
un monde, où ceux qui ont une pensée critique, divergente devraient se taire parce que
critiquer la pensée d’autrui serait manqué de tolérance.
Rappelons qu’en principe, la tolérance c’est le respect de la personne qui pense ou qui agit
« autrement ». C’est l’écoute de cette personne, c’est la rencontre de l’autre en ce qu’il est
différent. C’est la raison pour laquelle, le terme altérité semble mieux rendre compte de cette
valeur essentielle.
La tolérance ou l’altérité n’ont évidemment de sens et de portée que quand l’autre est différent
et que cette différence pose question. Tant que l’autre me ressemble, naturellement ou par
volonté de me ressembler, la tolérance est sans objet. C’est quand cet autre a un look qui n’est
pas le mien, a une manière de vivre différente de la mienne et a des convictions qui heurtent
les miennes que la tolérance ou altérité commence, à signifier quelque chose. C’est du choc
des personnalités, des cultures et des idées que naît le débat, entre acteurs épris de tolérance
ou d’altérité. Et c’est ce choc de personnalités, de cultures et d’idées qui peut déboucher sur
un progrès, sur un apport réciproque enrichissant pour tous les partenaires sans que l’un ou
l’autre ait pour autant perdu sa personnalité, son identité, ses racines, sa culture et pas même
nécessairement ses convictions, même si certaines d’entre elles peuvent se trouver assouplies,
modifiées, bouleversées, anéanties, ou au contraire affinées ou renforcées.
Respecter l’autre ne veut pas dire respecter ses idées. Les idées ne sont d’ailleurs pas faites
pour être respectées, mais débattues et parfois combattues ; on a que trop tendance à l’oublier.
Une société tolérante c’est une société pluraliste ou coexistent des hommes et des femmes de
cultures, de convictions et de conceptions de vie diverses. Une société tolérante, c’est une
société de débats permanents, de critiques, de controverses, d’échanges et aussi
d’affrontements intellectuels vigoureux.
Le paradoxe est que c’est souvent le discours dérangeant, le propos acide qui vient un peu
bousculer les certitudes admises qui est jugé « intolérant » comme si la tolérance c’était
éviter de critiquer et taire les contradictions c’est ainsi que l’anticléricalisme est très vite taxé
d’intolérance.
Conclusion
La tolérance est le respect des personnes en tant qu’individus porteurs d’idées, de croyances,
de convictions. Mais contrairement à un raccourci aussi répandu, la tolérance n’exige
aucunement le respect des idées d’autrui. Car la tolérance implique un devoir d’écoute
véritable et d’ouverture avant toute contestation, mais elle n’implique pas l’acceptation
systématique deus discours de qui que ce soit. La tolérance laïque est donc fondée sur le
respect de l’homme et non sur la résignation ou l’indifférence. Elle consiste à accepter la
personne de son contradicteur, même si l’on combat ses idées.
La tolérance n’impose pas à proprement parler le respect des opinions d’autrui : comment
respecter ce qui jugé faux, ce que l’on condamne, ce que l’on s’efforce de détruire ?
Elle est le respect de la personne de la liberté d’autrui. Elle consiste à affirmer ce que l’on
tient pour vérité, en même temps que l’on reconnaît, à d’autre, le droit d’affirmer leurs
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erreurs, en même temps qu’en les combattant, on se refuse à recourir pour les vaincre à
l’injure, à la violence, ou à la proscription.
UN PEU D’HISTOIRE
Ethnie : population désignée par un nom qui se réclame d’une même origine, qui possède une
tradition culturelle commune manifestée par une conscience d’appartenance à un groupe avec
une langue commune, une histoire et un territoire partagé. L’ethnie c’est la conscience
culturelle, historique. Ce n’est pas une identité naturelle, c’est une fabrication.
Sous la décolonisation, les ethnies étaient donc des constructions de l’administration
coloniale qui a réalisé des types d’ethnies avec les populations africaines.
Sous l’antiquité :
Chez les grecs et les romains, il y avait un souci de découvrir des spécificités culturelles pour
avoir des considérations générales du peuple voisin. En 484 avant Jésus Christ, Hérode essaie
de faire une description sans jugement de valeur des sociétés persanes et égyptiennes.
D’autres tel que Strabon mettent l’accent sur les différences. Quand on est confronté à
quelque chose de nouveau, de méconnu, la première réaction est la comparaison avec ce que
l’on connaît. Comment contrôler ce processus de comparaison ?
Pendant les croisades :
Sous cette période, le but est la religion et les occupations des terres. A cette époque on
croyait l’humanité est dégénérée, qu’elle a perdu la grâce de Dieu et qu’elle est éloignée des
lieux de révélation. Le rôle donc de l’occident est de ramener ces cultures sous la soumission
de Dieu.
Au XVIème siècle, c’est la période de la conquête de l’Amérique. Beaucoup de productions
étaient écrites durant cette période. C’était l’époque on prônait le droit à la domination.
Les indiens étaient considérés comme des mineurs. Dans ses essais en 1580 Montaigne,
défendait les hommes « primitifs », les valorisent. Il y avait aussi le développement de la
pensée ethnocentriste qui est l’attitude par laquelle, nous observons les autres en fonction de
nos propres valeurs, nos propres normes. Cette attitude permet une reconnaissance de nous
même face à l’autre, cela permet de prendre conscience de notre propre identité face à l’autre.
XVIIIème siècle, c’est le début de la modernité, du grand développement économique, du
développement du commerce. C’est aussi l’émergence du groupe social, les bourgeois et les
commerçants influencent le monde politique, clament leurs droits. C’est ainsi que le roi va
s’appuyer sur la bourgeoisie pour affaiblir les seigneurs. On voit aussi apparaître la critique
du pouvoir royal, de la monarchie. Les philosophes critiquent les institutions, surtout le
pouvoir royal. Il y a une remise en cause de la monarchie du droit divin. On reconnaît donc la
capacité de l’homme à gérer et décider du pouvoir sur terre. C’est la reconnaissance de
l’individu. Les philosophes proposent un modèle de pureté sociale.
C’est ainsi que Durkheim établit deux types de parenté : archaïque et moderne basé sur un
système de parenté. Le modèle pour le XVIIIème siècle de société archaïque, c’est la théorie
du Bon Sauvage. Quant à Rousseau, il a une vision de société idéale. Il prône la
reconnaissance de l’autre d’une façon ethnocentrique, car j’utilise l’autre en fonction de ma
propre situation, de ma propre vision.
XIXème siècle c’est la période de la révolution industrielle. C’est aussi l’expansion et la
consolidation coloniale. L’idée est la création d’un seul monde avec une société unique, la
mondialisation. Dans les dernières années du XIXème siècle, c’est le développement des
grandes productions. En 1873, c’est la crise économique, la grande dépression qui va se
prolonger jusqu’au début du XXème. Il y a une hausse de la production, mais une baisse de la
consommation. Cela va entraîner une surproduction, d’où la crise.
La concentration de la production va avoir comme conséquence la création des empires
économiques qui vont contrôler les principales branches de l’économie (textile…).
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Il y aura la fusion du capital bancaire et industriel qui va donner naissance au trust (union
bancaire). Cette fusion bancaire va aussi donner naissance au capital financier qu’on appelle
spéculation. Il fallait donc chercher des marchés et des consommateurs ailleurs. C’est aussi la
période de la course pour le partage du monde. Les terres étaient à bon prix et les salaires bas,
les matières premières à bon prix dans les colonies. C’est l’impérialisme, idéologie de
l’occident au XIXème siècle.
Au congrès de Berlin en 1885, on se partage l’Afrique. C’est donc l’ethnocentrisme, la
création d’un monde unique. C’est l’unification du monde dans un même système
économique. C’est l’impérialisme culturel.
Georges BALANDIER, sociologue anthropologue, observe la situation coloniale de manière
critique. Il forge le terme de « situation coloniale », à l’intérieur d’une nation. Le système
colonial est la domination imposée par une minorité étrangère qui agit au nom d’une
supériorité raciste, ethnique et culturelle imposée dogmatiquement. Cette minorité s’impose à
une population autochtone laquelle constitue une majorité numérique mais qui est inférieure
au groupe dominant d’un point de vue matérielle. Il propose trois types d’entreprises
coloniales pour caractériser cette situation coloniale :
L’entreprise matérielle : le contrôle des terres, modification des peuples soumis
(surtout de leur économie). L’imposition des économies liées à la métropole.
L’entreprise politique et administrative : contrôle des autorités, opposition à tous types
d’initiative de politique.
L’entreprise idéologique : tentative de désappropriation religieuse pour permettre
l’évangélisation, transmission des modèles culturels.
LA THEORIE DE L’EVOLUTION DES ESPECES A SERVI
D’ARGUMENTS POUR LE COLONIALISME
DARWIN
La théorie de l’évolution des espèces est devenue l’idéologie nationale. Darwin participe à
une expédition scientifique à bord du « beagle » pour voir l’évolution de la nature pendant
cinq ans.
Bon observateur capable d’établir des relations entre les espèces différentes. Il établit les
différences entre les espèces sur le continent et sur l’ile. Il remarque qu’une espèce naturelle
n’est pas fixe, pas immuable, et il est probable qu’une espèce se transforme en une autre
espèce. Il explique comment les espèces se transforment et évoluent. Pour Darwin, la théorie
de l’évolution naturelle consiste en un processus par lequel les organismes qui sont capables
de survivre et de procréer dans un environnement donné y parviennent grâce aux autres qui ne
possèdent pas cette capacité. C’est la capacité de s’adapter aux transformations.
Les organismes ont besoin de certaines qualités qui leur permettent de s’adapter aux nouvelles
conditions de vie. Les organismes bien adaptés pourront survivre et au fil des générations
développer des capacités particulières. C’est l’explication biologique génétique. Les
modifications peuvent devenir une caractéristique de l’espèce. Les plus adaptés auront
survécu. A travers ce processus de meilleure adaptation, on va comprendre que les formes
nouvelles sont en quelque sorte meilleures que les formes anciennes parce que mieux
adaptées.
Le processus d’évolution est un processus de complexification. Cette forme plus complexe
représente un progrès, une marche vers la perfection. Le processus d’évolution nous parle
surtout de l’inéluctabilité du progrès. L’homme fait partie de ce processus.
Le darwinisme c’est la remise en cause de la création divine.
MALTHUS
Il explique les « principes de population ». Pour lui toutes les espèces, me l’homme, tous
les organismes vivants produisent plus de descendants qu’elles ne peuvent en survivre. Il
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