- Nourriture et protection :
* Nutrition lécithotrophe : vitellus (plus ou moins abondant)
* protections possibles :
a) Revêtement gélatineux autour de l’œuf (animaux aquatiques à risque, amphibiens) : coquilles d’œufs
résistantes et imperméables (sauf au gaz) avec amnios (poche de liquide dans lequel baigne l’embryon) : oiseaux,
reptiles, mammifères monotrèmes.
b) Soins des parents pour les œufs ou les jeunes (nombreux invertébrés comme le mâle de la punaise d’eau
géante faisant circuler de l’eau sur les œufs collés sur son dos par la femelle, vertébrés comme le crapaud
accoucheur mâle baignant régulièrement le chapelet d’œufs qu’il a entortillé autour de ses pattes postérieures,
manchot empereur incubant l’œuf sur ses pieds).
3) Viviparité
- Conditions :
* Température favorable ou non (besoin de chaleur de l’œuf)
* Animaux invertébrés (rarement : scorpion, glossine-mouche tsé-tsé) ou vertébrés dans un milieu aquatique
(poissons : coelacanthe, certains téléostéens, certains élasmobranches) ou terrestre (certains amphibiens, peu de
reptiles, tous les mammifères sauf les monotrèmes)
* Fécondation externe (certains cas) ou interne (le plus souvent)
- Nourriture et protection :
Nutrition lécithotrophe (vitellus seulement pour les coelacanthes, requins, certains amphibiens, reptiles) et/ou
matrotrophe soit histiotrophe avec le lait utérin (différenciation possible de structures embryonnaires : certains
téléostéens, élasmobranches, amphibiens, certains reptiles, début de développement des mammifères) ou attaque
de la muqueuse utérine (par les dents larvaires de certains amphibiens, mais aussi lors de l’implantation chez
l’homme), soit hémotrophe avec un placenta formant une « barrière » tissulaire plus ou moins importante entre
capillaires sanguins maternels et fœtaux (certains requins, reptiles, mammifères).
Remarque : échanges avec la mère impliquant un placenta pour tuniciers, élasmobranches, reptiles, mammifères.
Cas particulier de nutrition par oophagie (mange les œufs) et/ou adelphophagie (mange les autres embryons) :
requin, amphibiens, lait maternel (fin de développement de marsupiaux).
Protection par le corps de la mère avec un amnios (si besoin contre la dessiccation). Cela peut se faire dans
l’ovaire intrafolliculaire et/ou dans les cavités ovariennes, avec une possibilité de « placenta » (structures
embryonnaires différenciées s’associant aux parois du follicule ou de l’ovaire qui peut lui aussi être différencié :
cas des téléostéens), mais aussi dans l’oviducte/utérus : sans relations avec l’utérus (requin, amphibien) ou avec
possibilité au cours du développement de villosités utérines glandulaires (raie) ou d’association du sac vitellin
avec la paroi utérine formant un placenta (requin) ou avec formation précoce d’un placenta (reptiles
mammifères).
Remarque : pour les reptiles il y a souvent coexistence dans une même famille d’oviparité et de viviparité, avec
possibilité pour certains de s’adapter à la température défavorable du milieu externe (ex : vipère de montagne).
4) Pseudo oviparité
Oviparité à incubation interne hors voies génitales, et viviparité à développement post-natal plus ou moins dans
une poche cutanée (=marsupium).
-Conditions :
*Température/milieu défavorables.
*Animaux: Vertébrés dans les milieux aquatiques (certains Téléostéens), ou milieu terrestre (certains
Amphibiens ; Marsupiaux). Dans le cas du marsupialisme, la larve va près de la mamelle, elle doit trouver un
marsupium (poche cutanée) ou un repli cutané (plus ou moins important). Même si la poche est petite, on parle
de marsupialisme.
*Fécondation hors ou dans les voies génitales.
-Incubations buccale ou gastrique:
*Incubation d’oeufs fécondés dans la bouche (Téléostéens), incubation de larves dans des sacs vocaux
(distensions de la bouche au bas ventre et sur les flancs (Rhinoderme de Darwin).
*Incubaton d’oeufs fécondés et de jeunes larves dans l’estomac (deux Amphibiens anoures d’Australie).
(Remarque : nutrition lécithotrophe).