BTS BIOANALYSES ET CONTROLES
Deux aspects du comportement de bactéries phytopathogènes
Les micro-organismes n’ont pas toujours un comportement négatif vis à vis des cultures in vitro : c’est le
cas de certaines bactéries pourtant phytopathogènes. La plupart des bactéries excrètent des substances
pouvant jouer le rôle de facteurs de croissance pour les tissus végétaux (gibbérellines, cytokinines…).
Ces substances peuvent devenir très bénéfiques et favoriser la croissance et le développement de plantules
cultivées in vitro.
1er JOUR
1. Utilisation d’une bactérie X optimisant certaines cultures in vitro
Il est possible de réaliser in vitro des systèmes où une quantité donnée de cellules végétales est soumise
au départ à une densité contrôlée d’inoculum bactérien.
Ainsi, pour une culture in vitro de jeunes plantes d’Actinidia sinensis « Hayward », avec la bactérie X, on
obtient un système stable en utilisant pour chaque plantule, 0,1 mL d’une suspension bactérienne à 107
cellules par mL..
On se propose de réaliser cette suspension (notée « S0 ») et d’en vérifier la concentration bactérienne.
A partir de la culture de la bactérie X fournie sur gélose inclinée, prélever 1 öse de
culture et la placer dans 5 mL d’eau physiologique stérile. On obtient une suspension
bactérienne « Sm » de concentration environ 108 cellules par mL.
Diluer « Sm » au 1/10e (dans 9 mL d’eau physiologique) afin d’obtenir « S0 ».
Réaliser le dénombrement en surface (V = 0,1 mL) de la bactérie X dans la suspension
« S0 », en milieu « PCA » (dilutions testées en double essai : 10-3, 10-4, 10-5).
Incuber à 30°C pendant 24 heures.
Rappel des règles lors de la réalisation des dilutions :
1. Homogénéisation
2. Aspiration-refoulement
3. Ajustage pipette verticale à 1 mL
4. Transfert dans le diluant sans contact avec celui-ci
5. Elimination de la pipette
Compte-rendu :
Justifier le choix des dilutions ensemencées.