LA MALADIE A VIRUS EBOLA En Guinée Participants : CHAULET Eddy, JOSEPHINE Fabrice, PUNG Marlène, MANERE Jessika, NORBERT Aurélie, LUDOP Brian, JERPAN Jennifer, JULIEN Cédric Le 16/04/2016 U.E 1.2 Santé publique et économie de la santé IFSI MARTINIQUE Sommaire INTRODUCTION .................................................................................................. 3 I. Présentation de La Guinée ........................................................................ 4 a) Situation géographique ............................................................................................................... 4 b) Démographie ............................................................................................................................... 4 II. Identification du virus EBOLA .................................................................... 5 a) Origine ......................................................................................................................................... 5 b) Récidive en 2014 ......................................................................................................................... 5 c) Symptômes de la maladie ........................................................................................................... 5 d) Mode de transmission ................................................................................................................. 6 e) Diagnostic et séquelles du virus .................................................................................................. 6 III. a) Réponse sanitaire ..................................................................................... 8 La stratégie de lutte..................................................................................................................... 8 La stratégie a consisté en trois phases : .............................................................................................. 8 b) Les partenaires ............................................................................................................................ 9 c) Les moyens de lutte .................................................................................................................. 10 d) Les mesures de précaution pour le personnel soignant ........................................................... 11 e) La vaccination ............................................................................................................................ 11 IV. Impact sur le monde ............................................................................... 12 CONCLUSION.................................................................................................... 13 SOURCES .......................................................................................................... 15 Le 16/04/2016 U.E 1.2 Santé publique et économie de la santé IFSI MARTINIQUE INTRODUCTION En 2014, la résurgence de la maladie à virus EBOLA a provoqué une épidémie en Afrique de l’Ouest, notamment en Guinée. Sa prolifération et le taux de mortalité généré en font une urgence de santé publique à l’échelle mondiale. Quel est donc l’incidence du virus Ébola sur l’ensemble du territoire ? Quel est l’ensemble des mesures mises en place pour tenter d’éradiquer le virus ? Ont-elles été satisfaisantes ? Nous débuterons par une présentation de la Guinée puis par celle de la maladie à virus Ébola. Nous poursuivrons en évoquant la réponse sanitaire mise en place lors de cette épidémie. Pour finir, nous aborderons l’impact du virus Ébola de l’échelle locale à international. Le 16/04/2016 U.E 1.2 Santé publique et économie de la santé IFSI MARTINIQUE I. Présentation de La Guinée a) Situation géographique La Guinée se situe à l’ouest du continent Africain, elle possède une superficie de 245 857 km² soit l’équivalent de 50% de la surface de la France. On y trouve un paysage varié allant de plages de sable aux massifs montagneux, en passant par de grandes savanes striés de fleuve. Sa capitale est Conakry. Elle est divisée en 4 grandes régions d ‘Est en Ouest : La guinée Maritime ou basse Guinée en bordure de l’Atlantique La moyenne Guinée au sud du Sénégal La haute Guinée La Guinée Forestière b) Démographie Sa population avoisine les 12 millions d’habitants, en 20 ans elle a pratiquement doublée. Elle a une densité de 47 habitants au km². Les guinéens sont répartis en près de 40 ethnies parlant chacune leurs langues, les plus importantes sont les peuls, les malinkés et les soussous. Les principaux secteurs d’activités dans le P.I.B sont l’industrie (46%) et les services (38%). Le Français est la langue officielle du pays, mais seulement 15 à 25% des guinéens l’utilise Ils sont : musulmans à 85%, chrétiens à 8%, adeptes des croyances africaines à 7%. Le pays présente de nombreuses défaillances et reste très fragilisé par son manque de professionnels de santé et de structures.. Ces dernières sont surtout concentrées sur la capitale Conakry, nous noterons la présence de différents centre de soins dans d’autres secteurs (commune de Kaloum, Dixinn, Ratoma, Matam, Matoto) Au niveau socio-culturel, le taux d’alphabétisation est de 50% selon les régions, c’est une influence négative sur l’adoption de comportements favorables à la santé. 40% de la population vit au -dessous du seuil de pauvreté et a donc des difficultés d’accès aux soins essentiels. Les conditions d’habitat se caractérisent par la vie dans des abris qui ne répondent pas aux normes d’hygiène requise, en moyenne trois personnes pour dix mètres carrés. Le 16/04/2016 U.E 1.2 Santé publique et économie de la santé IFSI MARTINIQUE Les foyers où la maladie a sévit en 2014 sont principalement situés en Guinée forestière dans les zones de Kissidougou, Guéckédou, Massanta, N’zérékoré. II. Identification du virus EBOLA a) Origine La maladie à virus Ébola est apparue pour la première fois en 1976 provoquant 2 flambées simultanées à N’zara (aujourd'hui au Soudan du Sud) et à Yambuku (République démocratique du Congo). Le virus porte le nom de la rivière Ébola, situé entre Congo et Oubangui. Les premières manifestations du virus Ébola sont apparus chez un randonneur de 44 ans en vacances dans le nord de la province de l'Équateur au Zaïre. Après avoir acheté (au bord de la route) et consommé de la viande d'antilope, cet homme a présenté une fièvre hémorragique associée à d'autres symptômes, il décèdera 8 jours plus tard, il s'agit donc du "patient zéro" de l'épidémie. Une foule nombreuse assiste à ses funérailles, ainsi sera lancé la première flambée de la maladie du virus Ébola. b) Récidive en 2014 La maladie à virus Ébola appelée également fièvre hémorragique réapparait en Afrique de l'ouest, en mars 2014 provoquant une épidémie sans précédent. Selon les dernières statistiques de l’OMS elle causa le décès de plus de 11000 personnes. Le virus s'étendra aux pays limitrophes, les plus touchés seront la Guinée, Sierra Léone et le Libéria entraînant le décès de : 2596 personnes en Guinée Forestière, 4809 personnes au Libéria, 3956 en Sierrra Léone, Les autres pays concernés sont le Sénégal, le Mali et le Nigéria. c) Symptômes de la maladie La période d'incubation varie entre 2 et 21 jours, c'est-à-dire le temps écoulé entre l'infection par le virus et l'apparition des premiers symptômes. L’essentiel de la contagiosité est réelle après la déclaration des symptômes suivant: Le 16/04/2016 état grippal avec des fièvres asthénie fébrile des céphalées un mal de gorge U.E 1.2 Santé publique et économie de la santé IFSI MARTINIQUE vomissements douleurs musculaires diarrhées une éruption cutanée symptômes d’insuffisance rénale et hépatique Dans certains cas: hémorragies internes et externes (par exemple, saignement des gencives: gingivorragie, sang dans les selles: méléna). Les analyses de laboratoire révèlent une baisse de la numération leucocytaire et plaquettaire, ainsi qu’une élévation des enzymes hépatique. d) Mode de transmission Il existe différents modes de transmission de la maladie à virus Ébola: La transmission du virus se fait de l’homme à l’animal par contact avec les sécrétions, le sang, les organes, les liquides biologiques d’animaux infectés, puis la transmission interhumaine se fait par : contact direct (peau lésée, sécrétion du malade, liquides biologiques: larmes, sueur, sang...) contact avec les objets ayant été souillés par le malade (matelas, draps, lit, objets personnels...) Les rites funéraires du pays favorisent la transmission du virus. Le décès du malade ne stoppe pas la propagation du virus. En effet la contamination se fait également en touchant le défunt, il en est de même par le fait de toucher un cadavre d'animal infecté. À ce jour, il existe une probabilité de transmission du virus par voie sexuelle. L'OMS recommande aux convalescents ainsi qu'à leur partenaire d'effectuer des tests de sperme régulier jusqu'à l'obtention de deux tests négatifs à la recherche du virus Ebola. Il n’existe pas de preuve de la présence du virus Ébola vivant dans les sécrétions vaginales. Néanmoins l'OMS préconise des rapports protégés. e) Diagnostic et séquelles du virus Les symptômes du virus Ébola s'apparente au paludisme, la fièvre typhoïde et la méningite créant ainsi une difficulté à poser un diagnostic. Pour les dissocier, différents examens seront pratiqués: titrage immunoenzymatique (ELISA); tests de détection par capture de l’antigène; test de séroneutralisation; transcription inverse suivie d’une réaction en chaîne par polymérase (RTPCR); microscopie électronique; isolement du virus sur culture cellulaire. Le 16/04/2016 U.E 1.2 Santé publique et économie de la santé IFSI MARTINIQUE Les survivants d’Ebola présentent des séquelles « post-Ebola » se manifestant par : des troubles de l’audition (type acouphènes), altération de la vue (uvéite = inflammation de la tunique vasculaire de l’œil exemple œil rouge) problèmes articulaires séquelles psychologique Le 16/04/2016 U.E 1.2 Santé publique et économie de la santé IFSI MARTINIQUE III. Réponse sanitaire a) La stratégie de lutte La stratégie a consisté en trois phases : L'OMS et le ministre Guinéen de la santé et les autres partenaires se réunissent quotidiennement dans le cadre du comité de crise national pour définir les aspects de la riposte. Ces rencontres se sont mises en place dès la confirmation de la flambée en mars 2014. Le 08 aout le directeur générale de l'OMS a déclaré que cette flambée en Afrique de l'ouest constituait une urgence de santé publique. Il s'agissait d'intervenir sur plusieurs domaines: au niveau de la coordination des moyens au niveau de la surveillance de la maladie au niveau de la prise en charge clinique et logistique au niveau de la mobilisation sociale. 1ere Phase: Il faut dans un premier temps répondre à la situation d'urgence. Le nombre de centre de traitement du virus a été augmenté ainsi que les lits réservés aux patients. Les équipes chargées des inhumations ont été recrutées et formées rapidement. 2éme Phase: A partir de janvier 2015, l'OMS et ses partenaires ont cherché à augmenter les capacités de recherche des cas suspects et des personnes qui ont été en contact avec des malades. Il a fallu également renforcer l'engagement des communautés sur ce fléau. Les chefferies et les responsables de communauté sont impliqués. 3éme Phase: Le but primordial est d'interrompre toutes les dernières chaines de transmission. Pour ce faire il a fallu renforcer l'identification des cas suspects, des décès et des contacts. La séparation sujet sain, sujet malade est mise en place pour prévenir la propagation. Par ailleurs l'implication des communautés est activement recherchée. Des équipes multidisciplinaires d''intervention rapide au niveau régionale et locale sont créés dans les trois pays (Guinée, Sierra Léone, Libéria). La participation active des survivants est recherchée pour la mobilisation sociale. Le 16/04/2016 U.E 1.2 Santé publique et économie de la santé IFSI MARTINIQUE b) Les partenaires Ils sont multiples: Les autorités sanitaires locales Les autorités sanitaires de Guéckédou. Ce sont ces autorités sanitaires locales qui mettent en œuvre les interventions. Ils sont soutenus par la communauté internationale. L'OMS a pour objectif d'empêcher les flambées, il assure une surveillance de la maladie et aide les pays à élaborer des plans de préparations (grandes orientations générales). Lorsque la flambée est détectée, il participe à la mobilisation des communautés à la prise en charge des cas , au service de laboratoire, à la recherche de contacts et à la formation et assistance pour pratiques d'inhumation aidé à déployer un laboratoire mobile Européen et collabore à la recherche des contacts et à la coordination de l'ensemble. Médecin sans frontières a installé un centre de traitement et assure le transport des cas suspects. La croix rouge s'emploie à lutter contre l'infection et à pratiquer les enterrements dans des conditions de sécurité. Les centers for Diase Control and Prévention des Etats Unis aident à gérer les données épidémiologiques. L'implication de La communauté est essentielle pour la sensibilisation aux facteurs de risques et aux mesures de protection La banque Mondiale Le PAM (programme alimentaire mondial) UNESCO Les sages autochtones ouvrent la voie aux équipes chargées du suivi des personnes. Ils gagnent la confiance des villageois. Ils abordent les villageois dans le respect des traditions en parlant de fraternité et en s'excusant de faire intrusion. Ils présentent leurs condoléances en offrant des noix de Cola. Ils donnent des conseils aux villageois sur les mesures à prendre pour se protéger. Ils expliquent le travail qui est fait dans les centres de traitement, cela permet de dissiper les rumeurs et les craintes des villageois. Le 16/04/2016 U.E 1.2 Santé publique et économie de la santé IFSI MARTINIQUE c) Les moyens de lutte Moyens matériels 45 laboratoires ont été mis en place 3,5 tonnes de matériel de protection sont arrivés à Conakry mars 2014 IL s'agit de matériel de protection individuelle (1.48 million de kit d'équipement de protection individuelle), de produits de désinfection et de matériel d'inhumation. . 70 centres de traitement du virus d'Ébola et 800 centres de soins communautaires qui ont fournis 730 lits d'hôpitaux.(annexe unité mobile) + de 42000 housses mortuaires pour une inhumation digne et respectueuse de la dignité humaine. Le matériel fournit permet aux équipes d'entrer en contact avec les porteurs potentiels de la maladie. Ils peuvent intervenir et aider les malades. Moyens humains Des modules de formation sont proposés aux communautés (issues du secteur médical, technique, pour la prévention). Pour ce faire l'OMS a produit 50 documents d'orientation technique sur la prise en charge des cas, la prévention, et l'inhumation des morts. Il est indispensable de fournir une formation pour accompagner le matériel distribué. Au niveau de la population des messages de santé sont diffusés pour éviter la confusion et apporter des conseils pour prévenir l'infection. La mobilisation sociale a été difficile. Les villageois dans un premier temps ne voulaient pas de l'aide des équipes médicales. Certains habitants pensaient que les organismes humanitaires étaient la source de la maladie. Ils pensaient également que le fait d'être emmené par les équipes vers les centres de traitement était synonyme de mort certaine. Cette réticence des villageois est liée au fait qu'au départ les équipes ne prenaient pas le temps de discuter avec les communautés pour leur parler du virus et pour comprendre leurs pratiques locales. Certains hésitaient à modifier leurs pratiques pour les cérémonies d'inhumation. Kolobengu est l'une des communautés où il a fallu en urgence accroitre la sensibilisation du public. Cette ville est située à 12 KM à l'est de Guékédou un tiers des décès sont survenus autour de Guéckédou.. Il s'avère en outre que les personnes qui ont été en contact avec un cas confirmé ont des difficultés à se laisser suivre pendant 21 jours (période d'incubation de la maladie). Le 16/04/2016 U.E 1.2 Santé publique et économie de la santé IFSI MARTINIQUE Moyens financiers De mars 2014 au 31 décembre 2015, l'OMS a reçu de 60 donateurs 400 millions de dollars Cette aide a permis un grand nombre d'activités en Afrique de l'Ouest. d) Les mesures de précaution pour le personnel soignant Les agents de santé doivent toujours appliquer les précautions standard lorsqu'ils s'occupent des patients confirmés ou pas: Ils doivent en plus prendre d'autres mesures de lutte anti-infectieuse pour éviter tout contact avec des liquides biologiques ou avec des matériaux souillés (vêtement linge de lit). Lors de contact proche avec un malade (moins d'un mètre), ils doivent porter un masque et des lunettes de protection, une blouse propre à manche longues et des gants. Les règles de base pour l'hygiène des mains doivent être correctement exécutées. (annexe blouse). e) La vaccination En Février 2015, un vaccin VSV-EBOV au cours de le phase III de la riposte a été développé par l'agence de santé publique du Canada et produit par le laboratoire américain Merck. La commune de Ratoma à CONAKRY a servi de cadre pour le lancement de vaccination test. Ces essais ont été réalisé en priorité sur le personnel soignant et sur les personnes ayant été en contact avec les individus atteints de la maladie. Les personnes vaccinées ont bénéficié d'un suivi pendant 84 jours qui a permis de mesurer l'efficacité du vaccin et des effets indésirables. En Juillet 2015, les premiers résultats ont montré l'efficacité du vaccin. Le 16/04/2016 U.E 1.2 Santé publique et économie de la santé IFSI MARTINIQUE IV. Impact sur le monde La Maladie à Virus Ebola a généré non seulement des conséquences économiques, sociales, politiques, sanitaires mais aussi comportementales et culturelles. Le constat est identique qu’il s’agisse de la Guinée ou des pays limitrophes, mais également à l'échelle du continent africain et plus largement du monde. Avant l’épidémie, les trois pays les plus touchés connaissaient déjà de grandes difficultés en regard des situations sanitaires, économiques et sociales, par ailleurs la Chine qualifie de « désastre » la situation économique dans laquelle se trouvent ces trois pays. De part, l’importance des cas recensés, cela entraîne une baisse de production du commerce intérieur, des exportations, des productions agricoles et minières. La baisse d’activité aura pour conséquence, des pertes d’emplois importantes dans les divers secteurs. À l'échelle du continent africain, certains pays tel que le Mali, le Nigeria, le Congo, l'Ouganda, et le Sénégal ont recensé des cas .Ces pays eux aussi connaissent des climats de guerre ou post-guerre, et de pauvreté. On constate comme pour les premiers pays concernés une diminution du PIB, de la croissance, du commerce et des exportations. Ces pays ferment également leurs frontières notamment pour ceux ayant des frontières limitrophes avec les pays les plus touchés, évitant ainsi la propagation du virus et donc le nombre de décès. Les salariés non guinéens de grandes entreprises sont rapatriés dans leurs pays d’origine pour éviter tout risque de contamination. Au niveau mondial des milliards d'euros sont débloqués par divers pays et organismes (Europe, Chine, Usa, ONU,...) pour permettre aux pays de faire face à cette épidémie. Les dirigeants invitent les personnes ayant prévu de voyager de repousser leur départs. Les voyageurs en provenance de ces destinations sont surveillés afin de détecter tout symptôme. L'état d'urgence sanitaire mondiale est par ailleurs décrété par l’OMS le 8 Août 2014. L'OMS et la Banque Mondiale collabore afin de développer des mécanismes de ripostes d'urgence en mettant en place des plans et en réquisitionnant du personnels qualifiés et du matériels adéquats. Le 16/04/2016 U.E 1.2 Santé publique et économie de la santé IFSI MARTINIQUE CONCLUSION Le 16/04/2016 U.E 1.2 Santé publique et économie de la santé IFSI MARTINIQUE En conclusion, le virus Ebola n'est plus un problème de santé publique en Afrique de l'ouest. L'ensemble des mesures prises pour éradiquer ce fléau a montré son efficacité passant de 3800 cas recensés sur une période allant de mars 2014 à décembre 2015 pour arriver à la fin de cette épidémie confirmée par l’OMS. Cependant, le relâchement de la population concernant les différentes mesures de précautions sanitaires ont fait apparaitre une résurgence de la maladie. Le 17 Mars 2016, 5 nouveaux cas ont été recensés dont 2 décès et 3 cas probables, prouvant que le combat n'est pas terminé. "Il ne faut pas céder à la panique" selon les autorités locales car ils pensent être en mesure de régler les différents cas de résurgences à l'échelle nationale. La petite Tonhon Bolamou illustre ces propos. "Elle s’appelle Tonhon Bolamou, la toute première guérie de la réapparition de la maladie à virus Ébola dans la sous-préfecture de Koropara, localité située à environ 90 kilomètres du centre-ville de N’zérékoré. Après avoir passé 21 jours au Centre de Traitement Ébola (CTE) de Louhoulé, la petite de 10 ans a survécu à la maladie". Le 16/04/2016 U.E 1.2 Santé publique et économie de la santé IFSI MARTINIQUE SOURCES http://www.conakryinfos.com http://www.who.int/csr/disease/ebola/training/fr/ www.who.int/mediacentre/factsheets/fs103/fr/ www.who.int/mediacentre/news/releases/2016/ebola-zero-liberia/fr/ www.who.int/features/2014/post-ebola-syndrome/fr/ http://www.lemonde.fr/le-virus-ebola/ http://www.lemonde.fr/recherche/?keywords=ebola&qt=recherche_globale&page_num=2 Le 16/04/2016 U.E 1.2 Santé publique et économie de la santé IFSI MARTINIQUE Impacts Économique Politique, social et sanitaire Comportemental et culturel -climat post guerre pour la Sierra Leone -Pertes d'emplois, -Insécurité alimentaire -Augmentation du nombre d'orphelins -Malnutrition déjà présente et importante dans ce pays -Infrastructures sanitaires et sociales peu nombreuses et non adaptées -Mise en place Plan d'actions prioritaires post Ébola (PAPP) -Installation de psychose et de la peur de contracter le virus -Installation d'un couvre-feu -Interdiction de se réunir -Prise de consciences dans leurs pratiques mortuaires -Rapatriement des salariés non guinéens travaillant dans des grandes entreprises Zone touchée Guinée et pays limitrophes Désastre économique selon la Chine (2,2 (Sierra Leone et Liberia) milliards de dollars) - Diminution du PIB (produit intérieur brut) et de la croissance, dans un contexte de précarité et de pauvreté, des pays concernés. -Diminution du commerce, des productions agricoles et des exportations -Diminution de la main- d'œuvre -Limitations des transports de personnes -Réduction voir arrêt des exploitations de minerai (diamant, or,...) Continent Africain Autres pays touchés : Mali, Nigeria, Congo, Ouganda, Sénégal -Diminution du PIB de manière générale -Économie fragile et précaire -Diminution du commerce, des exportations, - Pays pauvre des productions, des minerais… - -Fermetures des frontières -Rapatriement des « étrangers », travaillant dans les grandes entreprises Monde -Des Milliards d'euros débloqués par -Collaboration entre la banque l'Europe, la Chine, les États-Unis, l’ONU… mondiale et l'OMS ainsi que d’autres organisations pour développer de nouveaux mécanismes de riposte d'urgence aux pandémies -De nombreux plans sont mis en place : - Envoi de matériels, de personnels qualifiés -Aide au développement post-Ébola -Expérimentation de vaccins -Limitations des voyages et contrôle des déplacements -Surveillance de personnes ayant voyagées dans ces pays et qui pourrait présenter les symptômes -Recensement des nouveaux cas en dehors des autres pays -Médiatisation importante -État d'urgence sanitaire mondiale décrétée par l’OMS Le 16/04/2016 U.E 1.2 Santé publique et économie de la santé IFSI MARTINIQUE