Sébastien Jacquet
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ECONOMIE POLITIQUE
Première partie : Analyse microéconomique
Titre I : LES COMPORTEMENTS INDIVIDUELS A PRIX DONNES
= science sociale qui étudie les comportements humains face à des moyens rares sollicités par des
fins multiples.
Normative = je constate mais je n’agis pas.
Positive = j ‘observe et je trouve des solut°
Production = transformation de biens en produits.
5 axiomes de préférence :
comparaison : x > y ; y> z ~y’ .
transitivité : x, y, z sont trois paniers : x>y et y>z , alors x>z .
dominance : + d’un produit est préféré à moins ; +>- .
substituabilité : pour 2 paniers x et y avec y>x ;il existe 1 quantité qui
ajoutée à x donnerait y’ et y ~ y’.
convexité stricte : si x ~ y alors il existe z >x ~ y avec z= ½ x + ½
Courbe d’indifférence, carte d’indifférence :
Caractéristiques :
- courbe tg à la droite des revenus
- panier préféré par le consom.
Si nous connaissons les courbes
d’indifférence ;
Si nous connaissons la droite de
budget ;
nous connaissons le panier préféré
aux autres.
Situat° d’éq. du consom. : panier de biens préféré du consommateur parmi tous ceux qui lui sont
accessibles dans les limites de son budget .
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CHAPITRE 4 : Les choix du producteur : production, coûts et recettes.
Fonction de production :
Une relation quantitative entre les inputs et outputs, entièrement déterminée par la technologie, qui
décrit en termes physiques quelle est la quantité d’inputs nécessaires et suffisants pour produire une
quantité quelconque d’outputs par unité de temps.
Il n’est concerné que par les relations entre quantités d’inputs et quantités d’outputs
Les isoquants :
= lieu des combinaisons en inputs qui permettent d’atteindre un niveau donné d’output.
Une relation entre les seuls inputs, qui permet de caractériser des phénomènes de substitution dans
le domaine la production.
Les rendements d’échelles :
L’ampleur avec laquelle l’output s’accroît, lorsque tous les inputs sont accrus simultanément et
dans la même proportion .Ils se mesurent en comparant la proportion dans laquelle l’output est
accru à la proportion d’accroissement des inputs
T=2 K=2 Q=200 rend. échelle
Tx 2 Kx2 et Q=400 constants
si Q=600 croissant
si Q=300 croissant
T=2 K=10 Q=100
T=4 K=15 Q=150 je ne sais rien dire
La productivité des facteurs :
Lorsque la courbe de productivité marginale est située au dessus de la courbe de productivité
moyenne, cette dernière est croissante.
La courbe de productivité marginale du facteur se déplace vers la droite lorsque la quantité des
facteurs considérés comme fixes augmente .
Les isocoûts :
Ils font savoir ce que chacune de ces techniques va coûter au producteur pour tout niveau de
produit.
Le point de coût minimum correspond aussi à la production maximum qu’il soit possible de réaliser
pour un niveau donné des dépenses de l’entreprises.
Le long terme :
Période de temps minimum qu’il faut considérer pour que les quantités de tous les facteurs de
production puissent être modifiées.
Le coût total :
1° La courbe est toujours montante de gauche à droite =toujours croissante avec les quantités
produites.
2° Forme selon suivant les rendements d’échelle de la fonction de production :
elle est une droite si les rendements d’échelle (Re) sont constants ;
elle à un taux si les Re sont croisants ;
elle à un taux si les Re sont décroissants ;
Le coût moyen :
Si la fonction de production a des Re toujours croissants, la courbe de coût moyen est décroisante
pour tous les niveaux de l’output.
Si les Re sont toujours décroissants, la courbe de coût moyen est croissante sur la totalité de son
domaine.
Le coût marginal :
= Montant de l’accroissement du coût total de long terme entraîné par la production d’une unité
supplémentaire.
Si Re croissants : alors la courbe de Cm = CM ,décroissante et en dessous du CM
Si Re décroissants :la courbe de Cm est croissante et située au dessus de la courbe de CM
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CHAPITRE 5 : Les choix du producteur : équilibre, offre du produit et demande des
facteurs
Le profit :
Différence entre Rt et Ct : = Rt - Ct
Une entreprise rentable est celle dont le profit économique est positif ou nul.
Au niveau de production assurant le profit maximum, le coût marginal est égale à la Rm
Lorsque la production est celle d’équilibre, le Cm du producteur est égal à son prix de vente.
Si CM>Rm alors il y a perte ;
Si le CM<RM alors le profit est maximum car un profit nul est plus grand qu’un profit négatif.
Si la recette marginale est égale au Cm alors cela signifie que l’entreprise n’est pas rentable, car le
producteur aurait son profit maximum en ne produisant pas.
Déplacements de l’équilibre et construction d’une courbe d’offre :
1. A chaque point d’une courbe d’offre correspond un point d’équilibre = un point de profit
maximum pour le producteur.
2. La courbe d’offre du producteur est toujours croissante.
3. Si le prix du produit augmente sur le marché , le profit du producteur augmente également.
Déplacement de la courbe d’offre :
1. Lorsqu’il y a une hausse ou baisse du prix, d’un ou de plusieurs facteurs de production : si un
facteur devient plus cher, le coût total et donc le Cm s’accroissent pour tout les niveaux
d’output, et ces 2 courbes se déplacent vers le haut ; s’il devient moins cher, chacun de ses coût
baisse, et les courbes correspondantes se déplacent vers le bas.
2. Lorsqu’il y a une hausse ou baisse de la productivité, d’un ou de plusieurs facteurs, ce qui est
toujours le résultat de modifications de la fonction de production : si la productivité d’un facteur
diminue, il encourt un coût total et marginal plus élevé qu’auparavant et ces 2 courbes se
déplacent vers le haut ; en cas d’accroissement de la productivité, il y a déplacement des courbes
vers le bas.
3. Pour la courbe de demande du consommateur, il est essentiel de bien faire la distinction entre le
déplacement le long de la courbe d’offre (= variation du prix de l’output) et déplacement de la
courbe elle-même (= variation des prix des inputs et/ou de productivité).
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Courbes d’offre de court terme et de long terme :
La courbe d’offre de long terme : pour tous les niveaux de prix inférieurs à l’ordonnée de la courbe
de coût moyen à long terme, l’offre est nulle, car produire ne serait pas rentable.
La courbe d’offre de court terme : confondue avec l’ordonnée pour les niveaux de prix inférieur au
seuil de fermeture immédiate , elle suit le Cm de court terme à partir du point minimum de la
courbe de coût variable moyen.
L’offre de court terme a toujours une pente plus forte que l’offre de long terme, ces deux courbes se
coupent au niveau d’output qui correspond à l’égalité entre coût totaux de court et de long termes,
c’est à dire pour lequel l’entreprise est sur son chemin d’expansion, ou encore, pour lequel
l’équilibre de court terme et l’équilibre de long terme coïncident.
La productivité en valeur :
= une estimation de la productivité du facteur en termes de recettes qu’il permet d’obtenir sur le
marché des produits.
La productivité marginale en valeur :
= l’accroissement de recette que peut obtenir le producteur suite à la mise en œuvre d’une unité
supplémentaire de ce facteur, les autres restant constants.
Construction d’une courbe de demande d’un facteur de production :
1. La quantité demandée, pour un prix donné du facteur : le producteur, s’il maximise son profit,
demandera une quantité de travail telle que la productivité marginale en valeur de celui-ci soit
égale au salaire.
2. La courbe de demande du facteur : la courbe de demande d’un facteur de production se confond
avec la partie décroissante de la courbe de productivité marginale en valeur de ce facteur.
Chapitre 6 : Les choix des détenteurs de facteurs, et l’offre des ressources naturelles.
Les choix en causes :
L’offre de tout facteur étant fondée sur la recherche, non pas du plus grand revenu, mais bien de
l’usage dans lequel ce facteur a la valeur la plus grande pour son détenteur.
Cette valeur n’est pas toujours mesurable, sauf si elle fait l’objet d’une rémunération (le facteur est
offert), la valeur exacte n’est pas mesurable. Mais elle aura toujours une valeur plus grande que son
prix.
Le coût d’opportunité de l’utilisation d’un facteur*** :
La valeur du sacrifice du meilleur usage alternatif auquel le facteur aurait pu être affecté.
Il détermine l’offre des facteurs et ce à quoi ils sont affectés.
L’offre de ressources naturelles :
La quantité des ressources naturelles n’est pas une variable mais une constante. Car on peut s’élever
tant que l’on veut sur l’axe, la quantité restera toujours la même, seul le prix changera.
Chapitre 7 : Les choix du travailleur et l’offre de travail.
Les préférences individuelles :
Si nous appliquons à toute paire de points de ce diagramme les 5 axiomes : comparaison,
substituabilité , dominance, transitivité, convexité, on peut tracer par chaques points une courbe
d’indifférence.
La contrainte de budget :
Une contrainte budgétaire limite les choix possibles : elle est déterminée par le nombre d’heures
disponibles par jours, et par le salaire horaire qu’il peut obtenir sur le marché du travail.
La courbe d’offre de travail :
Si nous reportons sur un graph distinct les taux de salaire horaire successifs et les quantités
correspondantes de travail offert (Ht=24h- Hl), la courbe d’offre de travail individuelle est obtenue.
On peut lui appliquer l’élasticité et s’appelle élasticité de l’offre par rapport au salaire.
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Les déplacement de la courbe résulte soit de modifications des courbes d’indifférence, qui
s’interprète comme des changements d’attitude psychologique à l’égard du travail rémunéré, soit de
déplacement de la droite de budget.
Effet de revenu et effet de substitution :
Substitution : un accroissement du salaire horaire signifie que le manque à gagner dû au temps de
loisir augmente, ou que le coût d’opportunité de l’affectation du temps au loisir grandit ; si
l’individu est sensible à ce coût, il aura tendance à substituer du travail à son loisir et va accroître
son offre de travail.
Revenu : lorsque le salaire augmente, l’individu peut estimer que l’accroissement de revenu rendu
possible par cette hausse ne justifie pas un effort supplémentaire de sa part ; il peut même décider
de travailler moins qu’avant s’il juge que la hausse de salaire compense suffisamment la baisse
d’heures prestées.
Ces 2 effets sont toujours présents dans tout déplacements de l’équilibre du travailleur et ils ne sont
pas toujours d’ampleur identique :
1° Comportement de l’individu pour lequel l’effet de substitution domine (élasticité positive)
l’effet de revenu domine (élasticité négative)
3° les 2 effets se composent exactement ( courbe d’offre
d’élasticité nulle).
Allocation de chômage :
Le chômage est involontaire si le revenu de remplacement lui permet alors d’atteindre la courbe
d’indifférence, qui a un point d’équilibre qui lui soit accessible.
Le chômage est volontaire si le job correspondant à ce dernier point est disponible mais il ne préfère
pas le prendre.
Chapitre 8 : Les choix intertemporels : l’offre d’épargne, et la demande de capital.
Courbes d’indifférence intertemporelle :
La clé du raisonnement réside dans l’hypothèse que le consommateur estime au temps 0 la
satisfaction qu’il retire de la perspective de consommation s’étendant sur les 2 périodes, et qu’il
prend des décision en conséquence.
Si le taux marginal de substitution égal à l’unité en valeur absolue signifie que le consommateur est
indifférent à se priver de la consommation d’une unité aujourd’hui pour la consommer demain.
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