
a) Au sein d’une conception dynamique et évolutionniste du capitalisme
- dans la pensée de Schumpeter, le capitalisme est un processus de
transformation économique qui connaît des fluctuations : théorie des cycles
économiques (Kondratieff et les cycles longs)
- évolution économique rythmée par le progrès technique, les innovations qui
transforment les conditions de production, d’investissement et de
consommation ainsi que l’alchimie de destruction créatrice… arrivée en
grappes d’innovations portées par les entrepreneurs (innovateur, imitateur)
b) L’entrepreneur joue un rôle moteur, il est l’homme de l’inédit
-
« les entrepreneurs sont les agents économiques dont la fonction est
d’exécuter de nouvelles combinaisons [des moyens de production] et
qui en sont l’élément actif
» qui sont autant d’opportunités
d’investissement
- les cinq types d’innovations introduites par l’entrepreneur, ce calculateur
génial qui sait éveiller une demande
nouveau produit (ex : portable, DVD, appareil photo numérique…)
nouvelle méthode de production ou de distribution (ex : taylorisme, fordisme, grande distribution)
nouveau débouché (ex : marchés liés à la colonisation)
nouvelles matières premières (ex: charbon, coton…)
nouvelle organisation productive (ex : trusts, monopoles…)
NB : le savant invente, l’entrepreneur innove
[Monopole d’innovation ; rente de surprofit, prix au-delà du coût marginal ; brevet ;
rupture de l’équilibre néoclassique dans lequel il n’y a pas de profit mais l’intérêt
rémunérant du capital]
2) L’entrepreneur obéit à des mobiles irrationnels, ce n’est pas un homo
oeconomicus
- Un marginal qui aime aller à l’encontre d’un certain statu quo économique,
remettre en question et révolutionner la routine ; pas seulement le profit
(couronnement sur-profit), pas gestion au quotidien [on retrouve un des sens