Chapitre 2
MODELE ISLM EN ECONOMIE OUVERTE
MODELE MUNDELL-FLEMING
I. La relation IS en économie ouverte :
A. Demande de biens domestiques (Z)
1. Définition :
Z = C + I + G + X eQ
- ! : demande de bien domestiques pas pareil que demande domestique de biens (C+I+G)
- e = taux de change réel (eQ = importations exprimées en bien domestiques)
2. Déterminants de la demande de biens domestiques :
a. Conso et investissement : C, I
- C dépend du niveau de revenu disponible Yd = Y T (impôts)
C = C(Y+,T-)
- I dépend de la production et du taux d’intérêt réel r :
I = I(Y+, r-)
- Dépend de r car il y a choix entre aujourd’hui et demain :
o Conso : consommer aujourd’hui ou épargner pour consommer plus tard à des prix qui auront
éventuellement évolué :
choix
consommer hoy consommer demain
au prix Pt épargner pour consommer
I Pt+1
P
- Pour simplifier on considère le choix entre demain et hoy que pour l’investissement
- Pas besoin de prendre en compte l’influence du taux de change réel car c’est pas ici qu’on fait
la différence entre biens domestiques et biens étrangers
b. Dépenses gouvernementales : G :
- = exogènes : fixées par les pouvoirs publiques
c. Importations Q :
- ici on tient compte de la différence entre biens domestiques et étrangers donc du taux de
change réel
- Q dépend du revenu et du taux de change réel :
Q = Q(Y+, e-)
- Plus e augmente plus les biens domestiques sont bon marchés : mieux vaut investir dans des biens
domestiques : importations baissent
d. Exportations X : = importations du pays étranger
X = X(Y’+, e+) avec Y’ revenu étranger
e. Demande de biens domestique Z
Z = C(Y+, T-) + I(Y+, r-) + G + X(Y’+, e+) e . Q(Y+, e-)
3. Graphiques
a. Demande domestique de biens DD
DD = C(Y, T) + I (Y, r) + G
- C = C (Y-T)
= Co + a(Y-T) : a = propension à consommer 1
= Co + aY aT
- C Y : C = aY
Demande 45° : pente = 1
DD : pente1 : toute variation de Y
Correspond à une variation plus petite de DD
Y
b. Demande domestique de biens domestiques A :
- A = C + I + G e.Q
= DD e.Q
- e.Q = e.Q(Y+, e)
- Plus Y est grand, plus Q est grand : on souhaite beaucoup importer.
Demande
DD
e.Q
A
Y
- Pour passer de DD à A on enlève e.Q (les biens étrangers)
- Plus le montant soustrait est important (e.Q) plus la droite s’écarte
- A = plus plate : une variation de Y induit une variation plus faible de A que celle de DD : une partie
de la demande porte sur des biens étrangers
A DD Y
c. Demande de biens domestiques Z :
- Z = C + I + G e.Q + X
= A + X
- X = X(Y’, e)
- BC = X - eQ
Demande
DD Z
BC équilibrée eQ X
A
X X eQ
Y2 Y BC Y1 Y
- Pour Y BC : BC = 0 : équilibré : X = eQ
- En 1 : exportations inférieures au importations : BC négative
- En 2 : importations inférieures aux exportations : BC positive.
BC
0 Y
Y BC
(BC = 0) BC
EXCEDENT DEFICIT
BC positif BC négatif
B. Equilibre sur le marché des biens en économie ouverte :
- équilibre : offre = demande : Y = Z
1. Produit d’équilibre et balance commerciale :
Y
Demande
Z
Y = Z
45°
Y* Y
- ! : Y équilibre le marché des biens mais pas forcément la balance commerciale : du point de vue de
BC Y d’équilibre peut être déficitaire ou excédentaire : ex : déficit
BC
0 Y* :déficit Y
Y BC
BC
2. Effets d’une augmentation de la demande domestique :
- Pour l’instant on ne tient compte que du marché des B&S
- Demande augmente : hausse de G ou baisse de T : relance pour stimuler l’activité, permettre hausse
de Z (demande de biens domestiques) et par conséquent hausse du revenu Y
- Variation positive du produit d’équilibre Y*
- Variation de Y plus grande que variation de G : effet en chaîne :
- Hausse G : hausse des dépenses gouvernementales : production plus importante : revenus plus
importants = effet multiplicateur (en économie fermée : droite de demande plus inclinée : effet plus
fort qu’en éco ouverte))
D Y Z2
Z1
+G
45°
Y*1 Y*2 Y
BC
0 Y
Y*1 Y*2
BC1
- Y*1 : hypothèse : produit d’équilibre tel que BC équilibré ie = 0.
- Droite BC ne bouge pas : elle ne prend pas en compte G : pas affectée par hausse de G
- Effet de l’augmentation de G : on a Y*2 : BC déficitaire.
- En économie ouverte l’effet multiplicateur est plus faible : une partie de la demande se porte sur des
biens étrangers
- Augmentation G : augmentation conso et investissement : porte aussi sur des biens étrangers : hausse
des importations alors que les exportations n’augmentent pas car elles dépendent du revenu étranger
(on est en étude partielle, on ne prend pas en compte les interactions entre pays) d’où le déficit.
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