PARTIE 6: Lithosphère et tectonique des plaques. ( 6 semaines) Chapitre 1: les mouvements des plaques lithosphériques. (2 semaines) documents 1 et 2 p290 La théorie de la "dérive des continents" a été formulée par Wegener au début du XX ème siècle. Il avait remarqué que les contours de certains continents (Amérique du Sud et Afrique en particulier) pouvaient s’emboîter et qu'ils présentaient des similitudes paléontologiques et géologiques. Il a donc supposé que tous les continents étaient à l'origine réunis dans la Pangée et qu'ils se sont ensuite séparés en dérivant les uns par rapport aux autres. Cette théorie fut reprise en partie dans les années 60 par Vine et Matthews mais avec une différence importante: les continents font partie de plaques lithosphériques et ce sont ces plaques qui sont mobiles les unes par rapport aux autres. q: quelles sont les données qui permettent de confirmer l'existence des plaques et de déterminer leurs mouvements? I Les limites des plaques lithosphériques. documents 1 p286 et 2 p287 La lithosphère peut être découpée en 12 plaques rigides. Les limites des plaques sont marquées par des volcans et des séismes. On distingue trois catégories de limites de plaques : - les limites où les plaques s’écartent l’une de l’autre: divergence, ex: dorsales - les limites où les plaques se rapprochent: convergence Si les plaques concernées sont deux plaques océaniques ou une plaque océanique et une plaque continentale, il y a subduction caractérisée par la présence d’une fosse océanique. Si les deux plaques sont continentales, il y a collision des continents et création d'une chaîne de montagnes. - les limites où les plaques coulissent l’une par rapport à l’autre: failles transformantes qui peuvent être océaniques (perpendiculaires aux dorsales) ou continentales. La formation de lithosphère au niveau des dorsales est compensée par la disparition de lithosphère aux endroits du globe où les plaques convergent. II Les données montrant des mouvements relatifs des plaques. TP1 déplacement des plaques lithosphériques + TP2 déplacement des plaques lithosphériques (suite) activités 1 et 2 A. Les anomalies magnétiques. Quand une roche basaltique s’est formée au cours d’une période normale (pôle magnétique identique au pôle actuel), on enregistre au dessus de cette roche une anomalie magnétique positive. Au contraire, si la roche s'est formée au cours d’une période inverse (pôle magnétique à l’opposé de l’actuel), on enregistre une anomalie magnétique négative. Le plancher basaltique de l’océan atlantique présente des bandes alternées d’anomalies positives et négatives ayant l’aspect d’une "peau de zèbre". Ces anomalies sont symétriques par rapport à la dorsale. Plus on s’éloigne de la dorsale, plus la croûte océanique est âgée. Des roches situées à même distance de part et d’autre de la dorsale ont le même âge. Ceci confirme l'hypothèse de l'expansion océanique: la lithosphère océanique est créée au niveau des dorsales (accrétion) puis s'en éloigne progressivement de façon symétrique selon le mécanisme du "double tapis roulant". La vitesse d'expansion varie selon les dorsales. plus ancien plus récent temps schématisation de l'expansion océanique (voir aussi schéma p 294) B. L'âge des roches sédimentaires recouvrant le socle basaltique. Les sédiments se déposent en couches plus ou moins horizontales (strates) sur le fond des océans. Plus on s’éloigne de la dorsale, plus les sédiments sont épais et plus le sédiment reposant directement sur le socle est ancien. On constate là encore une symétrie par rapport à la dorsale. Ceci confirme le modèle précédent. III Les données montrant des mouvements absolus des plaques. A. Les alignements de volcans formés par les points chauds. TP2 activité 4 Un point chaud est un endroit fixe du globe où existe une remontée périodique de magma provenant du manteau profond. Le fonctionnement d’un point chaud sous une plaque en mouvement donne naissance à un alignement de volcans dont seul le dernier est actif. L'étude de ces alignements montre que la direction de déplacement des plaques a varié au cours du temps. B. Les données GPS (Global Positioning System). TP2 activité 3 Il est actuellement possible de connaître grâce aux satellites la position d’un point quelconque du globe (latitude, longitude et altitude) à quelques mm près. On peut ainsi calculer la distance séparant deux points, donc mesurer les déplacements des plaques sur un temps court (quelques années). conclusion: Toutes ces données permettent de confirmer le déplacement des plaques mais aussi de déterminer les directions et les vitesses de ces déplacements. La direction et la vitesse varient selon les plaques et varient également au cours du temps. exercices possibles: 1 p308, 2 p309, 4 p310. Limites : les détails des techniques de positionnement GPS ne sont pas au programme. Réalisation d'un document de travail récapitulatif qui constitue une référence que l'élève va utiliser et approfondir dans sa progression, au cours des années de première et de terminale.