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INDÉPENDANCE DU QUÉBEC 345
LES NORMES EN HISTOIRE (5/20)
La société civile et les forces sociales (prises isolément)
Chronique du jeudi 11 décembre 2008
Présentation
Toute société se résout en son agir collectif, lequel présente divers aspects rapportables à
trois axes de coordonnées politique, économique et culturel , tel un solide aux axes x, y
et z en ométrie. Chaque aspect correspond à une force sociale relevant de l’une des
trois catégories mentionnées. Envisager isolément chacune de ces forces ne doit
cependant pas faire oublier qu’elles sont toutes imbriquées, voire intriquées les unes aux
autres et que la distinction qu’on établit entre elles est purement logique etdagogique.
En raison de leurs relations nécessaires, ces forces politiques, économiques ou
culturelles ne sont pas des entités isoes, inpendantes. Loin de s’exclure, elles se
recoupent au contraire, s’impliquent et même se commandent réciproquement, tels des
facteurs n’opérant que conjointement et qui mutuellement se conditionnent à chaque
instant. La société est leur produit.
PARFONDOR
O O O
INTRODUCTION À L’HISTOIRE DU CANADA
Département d’histoire
Université de Montal
1961-1962
Cours H-585
Mauriceguin, professeur titulaire
Note : Des notes de cours vraisemblablement compilées
par des étudiants du partement d’histoire.
LES NORMES
CHAPITRE DEUXIÈME
FORCES ÉCONOMIQUES, POLITIQUES ET CULTURELLES
(de l’interaction surtout)
Plan
Nous pouvons considérer chacun de ces aspects comme
(1) une force à d’une autre ;
(2) un facteur agissant sur les autres.
II PRÉCISIONS SUR LES FORCES SOCIALES (prises isolément)
mographique
ographique
Économique - 1) ….
- 2) économie progressive
- 3) qui commande ?
Sociologique
I SIMPLE IDENTIFICATION DES FORCES (SOCIÉTÉ CIVILE)
mographique …….. Nombre
ographique …… Économique
Économique …… Richesse …… Civilisation matérielle
Sociologique
Politique …… Pouvoir …… Politique
Scientifique
Artistique …… Culture ……… Culturel …… Civilisation culturelle
Politique - 1) définition
- 2) Politique progressive
- 3) oligarchie
Scientifique et
culturel en général - 1) éléments
- 2) transmission l’école
- 3) culture progressive
III INTERACTION…
1 Positivement pour 3 facteurs (surtout à l’intérieur) :
- économique sur (- politique
- politique sur (- économique
(- culturel
- culturel sur (- économique
(- politique
2 Interaction cumulative s’exerce en spirale
3 Négativement
IV TENTATIONS DE SURESTIMER TEL FACTEUR DANS L’INTERACTION
V TENTATION DE SOUS-ESTIMER…
3) économique
-
- agriculture
5) politique
-
- « Libéralisme » et « anarchisme pieux »
Développement
L’aspect politique considéré comme un facteur agit sur les autres forces et les modifie.
« facteur le plus important : plus que juridique,
plus que le sergent qui commande d’en haut.
c’est la te, le commandement, la pensée organisée dans un groupe ;
c’est l’autorité qui fixe les relations de ces individus par les lois. »
§ Explications pour les subdivisions II et III
II PRÉCISIONS SUR LES FORCES SOCIALES (prises isolément)
1. ASPECT DÉMOGRAPHIQUE : ici joue la natalité, la mortalité, l’émigration, l’immigration.
Le facteur volonté peut agir ici ; la propagande ne suffit pas.
2. ASPECT GÉOGRAPHIQUE : (par rapport à l’économique) : les ressources naturelles comme les
mines, les forêts ; pensons aussi à la situation (important pour le commerce). Aux 18e et 19e siècles,
une civilisation s’affirme lorsqu’elle trouve du fer et qu’elle a des ressources à sa disposition. Le
climat joue, les routes fluviales aussi. En grande partie, ce facteur ne dépend pas des individus, mais
par l’initiative on peut contrebalancer une mauvaise situation.
3. ÉCONOMIQUE :
a) [l’économie] consiste dans l’utilisation des ressources naturelles, leur exploitation en vue de
servir les besoins de plus en plus grand d’un groupe ; donc les ressources naturelles, la situation,
le travail, les capitaux, la technique, les outils, etc.
b) [l’économie progressive] : au tout début d’une soc, c’est la vie de famille, du clan, de la
tribu : vie matérielle très duite. Une économie fermée : chaque famille pourvoit à son
habitation, à sa nourriture, à ses tements. Un minimum d’échanges pour s’entraider. Ensuite
c’est la division des tâches : la masse continue ses occupations de base, mais d’autres se
spécialisent. Vient alors l’échange des produits et des services, puis l’exode rural : il le faut bien,
car une petite partie de la population sort de l’occupation générale collective. Cet exode, malg
ses défauts et les tentations de marialisme, est un progrès au sens humains du mot. La division
des tâches élève le niveau ; les besoins fondamentaux sont mieux satisfaits ; des besoins se
créent ; le rendement est meilleur dû à des spécialistes. La vie humaine devient moins
rudimentaire. L’exode rural est donc une loi de l’économie progressive ; elle est postulée ; elle
arrive fatalement. Les activis scialisées paient davantage : l’industrialisation, le commerce, la
finance ; ils donnent de meilleurs salaires que l’agriculture. L’industrialisation n’est plus une
volution. Échanges, capital, industrie moderne. Elle n’est pas non plus un accident, un
malheur à lachanceté des hommes. Il peut y avoir des exagérations vers le matérialisme,
mais, en y songeant bien, les hommes ne sont-ils pas plus libérés du matériel qu’à l’époque des
anciens trappeurs ou chasseurs ?
Malgré les points de vue de l’esthète, les dangers signas par les moralistes
c) Qui commande ? Le profit va à une minorité. Pas tellement le producteur au début, mais le
marchand. Une classe minoritaire exploite la masse, mais elle rend service en accumulant des
capitaux par l’épargne. La masse agricole : 80 % ; les chefs industriels : 5 %. Les commerçants
ou les gens issus de ce milieu deviennent les capitaines de la finance. Les agriculteurs deviennent
les prolétaires de nos villes. Supériori en soi des grandes affaires sur l’agriculture.
La volonté peut jouer ici, mais la volonté humaine ne peut annuler complètement la puissance
attachée à une oligarchie économique, l’exode rural, etc. Elle pourra mettre à la raison,
mais…
NDLE. Qui peut duire l’influence de Paul Desmarais sur le politique, l’économique et le culturel dans
l’état actuel des choses au Québec, sans une force impulsée par la masse qui ferait preuve de volontarisme.
Si un tel contrepoids pouvait exister, il devrait exprimer fermement sa volonde défendre positivement
l’optique inpendantiste et cesser de s’épuiser à critiquer avec amertume et âpre, à protester avec
hémence, à s’indigner ostensiblement, à se crier constamment ou faire d’une seule personne le bouc
émissaire de tous nos malheurs. Nous savons tous que Paul Desmarais est un fédéraliste. Devant cet état
de fait, les indépendantistes doivent présenter un front uni qui fendrait une conception commune de
l’indépendance qui ne soit pas équivoque, douteuse ou peu crédible. Et c’est à l’exrieur des partis
politiques que ce combat peut se livrer efficacement dans un premier temps.
4. SOCIOLOGIQUE : c’est l’organisation des masses ; il y a une pression de la part des masses qui
veulent être respectées afin d’arriver à une meilleure distribution…
5. POLITIQUE : (le facteur le plus important : plus que juridique, plus que le sergent qui
commande d’en haut.)
a) c’est late, le commandement, la pensée organie dans un groupe ; c’est l’autorité qui fixe
les relations entre les individus par les lois. Il y a un aspect juridique : loi, ordre, justice. Elle
oriente la collectivité vers une fin qu’elle a fixée elle organise un groupe, lui donne des cadres,
les soutient et elle intervient pour faire progresser tel ou tel aspect du groupe (des subsides à tel
organisme en taxant l’ensemble) : c’est là son action intérieure, mais elle doit aussi protéger le
groupe contre des actions extérieures qui pourraient lui nuire et me le truire parfois. Dans
certains cas elle peut même organiser la collectivité, la mobiliser et lui faire prendre les armes
afin de défendre par la force l’intégrité et la vie du groupe.
b) [politique] progressive : le pouvoir doit intervenir et cette intervention est de plus en plus poussée
à l’intérieur des collectivis et entre elles.
c) qui commande ? une oligarchie. La masse devra sans doute donner son consentement ; elle doit
contrôler les élections ; elle peut se faire respecter… mais c’est un petit groupe qui commande
et il y a beaucoup d’ambition. Pas de place pour « les doux et humbles de urs ». On ne peut
tout même nier ce besoin politique.
6. CULTUREL : au sommet les grandes traditions, les grandes œuvres, les grandes institutions d’un
peupleà la base ses mœurs, sa langue, ses traditions, ses coutumes, son style, son genre de vie. La
culture dune collectivité vient de son agir propre ; c’est la condensation de son expérience. À
remarquer qu’ici l’école n’est pas la clef de tout. L’école peut influencer l’individu quelques heures,
quelques années, mais à l’école, le milieu influence aussi l’individu.
À suivre Chronique 6/20
Bruno Deshaies
http://blogscienceshumaines.blogspot.com/ O O O
QUESTIONNAIRE
1. Par défaut, la soccivile est considérée ici comme un tout organique et un. Elle est subdivisée sous
sept aspects qui repsentent des forces isolées ou des facteurs qui, par interaction, peuvent se regrouper
sous trois domaines principaux : économique, politique et culturel.
Si le Québec possède tous ces aspects d’une soccivile, pourquoi les chefs souverainistes limitent-
ils leur discours à des aspects ou à des forces réduites du tout organique et un (p. ex. l’éducation, la
santé, la langue, l’environnement, l’identité, etc.) ?
2. Quant aux forces sociales prises isoment, prenez un aspect seulement et faites une réflexion sur la
situation actuelle du Québec dans le ralisme canadien en dressant le bilan des forces et des faiblesses
du Québec en tant que nation. Par exemple :
Quelle leçon les souverainistes peuvent-ils tirer de la crise politico-constitutionnelle fomentée de part
et d’autres par les parlementaires canadiens (fin novembre début décembre 2008) ?
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