SAINT ANTOINE-MARIE ZACCARIA Fête le 5 juillet ORAISON Faites-nous, Seigneur, la grâce d’apprendre, Selon l’esprit de l’Apôtre Saint Paul, Cette science suréminente de Jésus-Christ, Dont le bienheureux Antoine-Marie fut merveilleusement instruit, Lui qui rassembla dans votre Eglise De nouvelles familles de Clercs et de Vierges. Par Jésus-Christ Notre Seigneur. Ainsi soit-il. Texte : Missel vespéral romain, Editeurs Desclée de Brouwer Belgique 1937 Image : http://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Datei:Antonio_Maria_Za ccaria.jpg&filetimestamp=20100528211930 Don Guéranger Fête de Saint Antoine-Marie Zaccaria En cette Octave des saints Apôtres, vous nous apparaissez, ô bienheureux, comme une pierre de grand prix rehaussant leur couronne. Daignez bénir ceux qui comme vous poursuivent ici-bas dans l'œuvre apostolique, sans retour sur eux-mêmes, sans espoir qu'en Dieu, sans se lasser des perpétuels recommencements qu'imposent aux ouvriers du salut la sape et la mine de l'enfer. De notre temps comme de vos jours, les démolisseurs applaudissent au renversement prochain de la maison de Dieu; et tout semble, maintenant comme alors, justifier leur funeste espérance. De notre temps comme de vos jours cependant, l'enseignement des Apôtres, soutenu de l'exemple et de la prière des Saints, suffit à sauver la terre. Si plus que jamais le monde ne voit que folie dans la Croix et ceux qui la prêchent, plus que jamais elle demeure seule pourtant la vertu de Dieu. Derechef s'accomplit sous nos yeux l'oracle qui dit : Je perdrai la sagesse des sages, je condamnerai la prudence des prudents. Où sont à cette heure, en effet, les sages? Où sont les doctes et les habiles qui se promettaient d'adapter aux exigences de temps nouveaux la parole du salut? La première condition du triomphe qui ne manque jamais, dit l'Apôtre, aux fidèles du Christ Jésus, est de n'altérer point le Verbe de Dieu, de l'annoncer sous l'œil de Dieu tel que Dieu nous le donne, ne prétendant point le rendre acceptable pour ceux qui s'obstinent à périr. Disciple de Paul et son imitateur fidèle, ce fut la science du Christ apprise à son école qui, de médecin des corps, vous fit sauveur d'âmes ; ce fut l'amour, supérieur à toute science, qui jusque par delà le tombeau rendit féconde votre vie si courte et pourtant si remplie. Puisse Dieu, comme le demande par votre intercession l'Eglise, susciter au milieu de nous cet esprit réparateur et sauveur ; puissent, les premiers, vos fils et vos filles, rangés sous la bannière apostolique, faire honneur toujours au grand nom du Docteur des nations. Texte : http://www.abbaye-saintbenoit.ch/gueranger/anneliturgique/pentecote/pentecote03/038.htm