CHRONOLOGIE GURRE FROIDE
LA COURSE A LA BOMBE ET A L’ESPACE
1949 BOMBE A sovietique
1952 : bombe H des USA
1953 : bombe H soviétique
1957 : Bombe H GB
1960 Bombe A Française
1967 bombe H chinoise
1968 : La première bombe H
1998 : Bombe H indienne et Pakistanaise
1957 : Lancement de Spoutnik 1, premier satellite soviétique
1958 : le premier satellite américain, Explorer 1
- 12 avril 1961 : le Soviétique Iouri Gagarine, à bord de Vostok 1, premier homme dans l'espace,
tourne une fois autour de la terre (vol de 1h48)
- 5 mai : Alan Shepard, premier Américain dans l'espace (vol de 15 m)
- 20 juillet 1969 : Neil Armstrong et Edwin Aldrin (mission Apollo 11), se posent sur la Lune où ils
restent pendant plus de vingt et une heures
LES STRATEGIES
Représailles massives : élaborée en 1953, par John Foster Dulles : toute agression entrainerait
une riposte nucléaire.
Riposte graduée : à partir de 1962 : élaborée par le secrétaire d’état à la défense Mac
Namara, elle propose une graduation dans la riposte à infliger contre éventuel agresseur.
STRATEGIE ANTI-FORCES ET NON ANTICITE
LES GRANDES DATES
YALTA
MARS 1946 : Fulton
1947 : Doctrine jdanov
CONTAINMENT : doctrine Truman
Plan Marshall
0CDE
OTAN
COMECON
Pacte de Varsovie
Bombe A
46
45
47
48
49
Chine devient communiste
A L’EST
1945
La Yougoslavie, libérée par Tito, est le 1er régime communiste en Europe de l’est
1946
L’Albanie et la Bulgarie deviennent des démocraties populaires
Début de la guerre civile en Grèce entre le gouvernement monarchiste et la guérilla
communiste
Début de la guerre d’Indochine entre les troupes communistes du Viet-Minh et la France
1947
La Roumanie et la Pologne deviennent des démocraties populaires
1948
Février juin : « Coup de Prague » : Démission du président Bénès La Tchécoslovaquie
devient une démocratie populaire
Schisme communiste entre la Yougoslavie de Tito et l’URSS de Staline
Partition de la Corée en 2 : Corée du nord (communiste) / Corée du sud (occidentale)
Juin : Début du blocus de Berlin par Staline
1949
Mai : Staline lève le blocus de Berlin
Mai et octobre : Partition de l’Allemagne en 2 : création de la RFA (République Fédérale
d’Allemagne = Allemagne de l’ouest) et de la RDA (République Démocratique Allemande =
Allemagne de l’est)
Octobre : Victoire des communistes de Mao en Chine Proclamation de la République
Populaire de Chine
La Hongrie devient une démocratie populaire
Victoire des monarchistes en Grèce
Création du COMECON ou CAEM (Conseil d’Assistance Economique Mutuelle) pour le bloc
communiste
L’URSS a la bombe atomique
LA COEXISTENCE PACIFIQUE
La formule fut lancée par Khrouchtchev au XXe Congrès du PCUS en février 1956
1955 : réconciliation spectaculaire de L'URSS avec la Yougoslavie de Tito avec le voyage de
Khrouchtchev à Belgrade où il reconnaît les erreurs passées de L'URSS
Janvier 1956 : visite de Boulganine et Khrouchtchev en GB : offensive du sourire
- 1959 voyage de Khrouchtchev aux États-Unis en 1959,
- 1961 : rencontre de celui-ci à Vienne avec le président américain John Kennedy
Pactomanie américaine
L’ANZUS : Septembre 1951 : l’Australie, la Nouvelle Zélande et les USA
L’OTASE : Conférence de Manille en 1954 Organisation des Territoires de L’Asie du Sud-Est :
Australie, Nouvelle-Zélande, Pakistan, Thaïlande, Philippines, France, GB, USA
. Le Pacte de Bagdad : 1955 et regroupe la Turquie, l’Irak, l’Iran, le Pakistan, la GB
Budapest
BUDAPEST 56
Le va et vient au pouvoir
En 1949, Rákosi commença à instituer
la terreur d'État
A la mort de Staline, qui le protégeait,
le gouvernement soviétique le
contraignit à céder en juin 1953 le
poste de premier ministre à NAGY
Peu de temps après, début 1955, son
entourage reprit les rênes du pouvoir
et Nagy fut renvoyé de son poste le 14
avril 1955 ; un RAKOSISTE, lui
succéda. Rakosi reste à la tete du parti
Cinq mois plus tard, après le XX congrès,
en juillet 1956, Rákosi était contraint DE
QUITTER LE PARTI
En Pologne.
Le 28 juin 1956, à Poznan, en Pologne,
des revendications ouvrières, violentes
émeutes qui amènent les Soviétiques à
placer à la tête du pays le dirigeant
réformiste-GOMULKA,
À leur tour donc, le 23 octobre, les
Hongrois réclament le retour à la
présidence du Conseil d'Imre Nagy
Une fois revenu, Imre Nagy réclame le
droit pour la Hongrie de choisir sa
propre voie conduisant au socialisme.
Il souhaite même sortir du Pacte de
Varsovie-
Dès le dimanche 4 novembre,
l'Armée Rouge investit la capitale
Résultat: après les 2000 morts et
13000- blessés hongrois , 16000
déportations dans les goulags
soviétiques 300condamnations à
mort (dont Imre Nagy),
LE GUATEMALA
la doctrine Monroe (1823), fait de l’Amérique Latine la chasse gardée des EU
En juin 1954, le nouveau président du Guatemala élu démocratiquement, Jacobo Arbenz
Guzman, décide une réforme agraire :
il distribue aux paysans les plus pauvres du pays quelques hectares de terres appartenant à la
multinationale américaine United Fruits et
Les frères Dulles, qui possédaient le plus important cabinet juridique de Wall Street, occupent
au gouvernement Eisenhower les deux postes les plus importants, les Affaires Etrangères et la
CIA.
Par ailleurs, Allen Dulles, numéro un de la CIA, siégeait également au conseil d'administration
de United Fruit.
La CIA renverse Arbenz Guzman qui quitte le pouvoir, et installe à sa place une junte militaire
dirigée par le Général Castillo Armas, qui restera en place
SUEZ
1952 : Nasser au pouvoir
Les USA
refusent
de lui
vendre
des armes
Demande
à lURSS LES USA
refuse
crédits
pour barrage
dAssouan
Nationalisation
du canal
PLAN GB, FR
Israel
"Lorsque les Égyptiens aurons attaqué l'Égypte, la France et
la Grande-Bretagne prendront prétexte de ce que la sécurité
du canal est en péril pour adresser aux deux belligérants un
ultimatum les invitant à retirer leurs troupes, sans quoi elles
occuperont la zone du canal".
La décision est prise d'une attaque le 26 octobre en direction
du canal par Israël. "l'ultimatum franco-anglais sera envoyé le
30 pour laisser aux soldats juifs le temps d'arriver à proximité
du canal, Ben Gourion acceptera les termes de cet ultimatum
en faisant reculer ses troupes de 15 km, la RAF et l'aviation
française pilonneront les aérodromes égyptiens à partir du 31
et le corps expéditionnaire débarquera le 6 novembre, soit le
jour de l'élection présidentielle américaine".
Construction européenne
Création de la CECA
Communauté Européenne du Charbon et de l’Acier : Traité de Paris, avril 1951
Echec de la CED
Signature du traité de Paris en mai 1952 par les Six afin de créer une armée commune sous
l’autorité d’institutions communautaires, la France refuse en 1954 après deux ans de
tergiversations, sous la triple opposition des gaullistes, hostiles à tout abandon de
souveraineté nationale, des communistes (du fait de l’hostilité de Moscou qui y voit une menace
contre l’URSS), et des députés qui refusent tout réarmement de l’Allemagne.
. La Création de la C.E.E en mars 1957
CUBA
1959 Révolution cubaine qui renverse le dictateur Batista Fidel Castro prend le pouvoir et installe
un régime communiste
1961 Débarquement de la Baie des cochons organisé par les américains à Cuba repoussé par Castro
1962
Octobre : Crise des missiles de Cuba (14-28 octobre) : Découverte de missiles soviétiques à Cuba et
blocus américain de l’île
Retrait des missiles soviétiques de Cuba en échange du retrait des missiles américains de
Turquie et la promesse de ne pas envahir Cuba
LE MUR
12-13 août : Création du Mur de Berlin coupant Berlin en 2 et isolant Berlin-ouest de la RDA
1963
26 juin : Discours de Kennedy à Berlin-ouest : « Ich bin ein Berliner »
Le VIETNAM
Après la guerre de décolonisation d’Indochine (1946-1954, c’est la première guerre)...
qui opposa la France aux communistes Vietnamiens de Chi Minh, la France soutenue
par les Etats-Unis (dans le cadre de la Guerre Froide) subit la défaite de DIEN BIEN
PHU et décide de signer les accords de Genève reconnaissant l’indépendance des pays de
la péninsule indochinoise mais le Vietnam est partagé en 2 (typique de la Guerre Froide)
les communistes sont au Nord…aidés par la Chine, l’URSS.
Les accords de Genève impulsés par Pierre Mendès-France prévoient l’unification de
Vietnam après l’organisation d’élections libres…
I. Guerre civile au Sud-Vietnam :
1°) La dictature de Diêm :
Après avoir écarté, un des soutiens à la France, l’empereur d’Annam Bao-Daï du pouvoir
(en 1955), il établit une dictature s’appuyant sur les réfugiés du Nord (fuyant le
communisme) et la minorité catholique. Violemment anticommuniste, Diêm refuse de
procéder au référendum sur l’unification prévu par les accords de Genève.
2°) La naissance du FLN au Sud :
En 1960, le Front de Libération National regroupe des communistes, des libéraux hostiles
à la dictature et des bouddhistes inquiets des privilèges accordés aux catholiques.
Le FLN est renforcé par des infiltrations en provenance du Nord (via le Laos et le
Cambodge, se sera la “piste Hô Chi Minh” voir carte). Diêm se tourne vers les Etats-Unis
alors en pleine reprise des tensions avec l’URSS (Berlin, Cuba).
II. L’intervention américaine :
1°) Créer une nouvelle Corée du Sud :
Les Américains estiment pourvoir refouler les communistes comme lors de la guerre de
Corée (voir le paragraphe sur un des affrontements majeurs de la Guerre froide).
Pour asseoir leur autorité, ils favorisent des coups d’Etat par des militaires (Diêm est
chassé en 1963), qui n’auront pas de soutien populaire.
Kennedy multiplie l’envoi de “conseillers militaires”.
Johnson multiplie les renforts, à partir de 1965, 550 000 “boys” combattent contre les
Vietcongs, c’est une intervention directe des États-Unis.
2°) Le “bourbier vietnamien” :
La plus forte armée du monde ne parvient pas à réduire le résistance des du Vietcong du
Sud. Ils ont beau fortifier la frontière entre les deux Vietnam, les Nord-Vietnamiens
continuent à la contourner par la “piste Chi Minh” pour les aider. Ils revendiquent
l’unification.
Dès lors, Johnson ordonne en 1965 le début des bombardements massifs sur le Nord (en
total : 2 fois plus que le total de la Seconde Guerre mondiale, soit 7,8 millions de
bombes). Le Nord tient, parfois grâce à des abris de fortune.
Les Etats-Unis sont montrés du doigt par l’opinion internationale.
III. Le retrait américain :
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