
Cadre stratégique pour la Liste, 2009, page 4
15. 2.5) Inscrire sur la Liste de Ramsar des zones humides qui ont une importance directe pour
les oiseaux d’eau et les espèces ou stocks de poissons, ainsi que d’autres taxons, visés par les
critères de choix pertinents des sites Ramsar (voir Section V).
Objectif 3
Encourager la coopération entre les Parties contractantes, les Organisations internationales
partenaires de la Convention et les acteurs locaux lors du choix, de l’inscription et de la
gestion des sites Ramsar.
16. 3.1) Rechercher des occasions de conclure des accords de jumelage ou de gestion en
coopération avec d’autres Parties contractantes, pour des sites Ramsar situés le long des voies
de migration des espèces, de part et d’autre de frontières internationales ou possédant des
types ou espèces des zones humides semblables (Résolution VII.19).
17. 3.2) Entreprendre d’autres formes d’actions en coopération entre Parties contractantes, pour
démontrer comment parvenir à la conservation et à l’utilisation durable à long terme des sites
Ramsar et des zones humides en général ou aider à le faire.
18. 3.3) Encourager et aider, au besoin, les organisations non gouvernementales et
communautaires à jouer un rôle plus ferme et plus actif vis-à-vis de l’évolution stratégique de
la Liste de Ramsar et de la gestion ultérieure de sites Ramsar aux niveaux local, infranational,
national, supranational/régional et international (Résolution VII.8).
Objectif 4
Faire du réseau de sites Ramsar un instrument de promotion de la coopération nationale,
supranationale/régionale et internationale dans le cadre de traités complémentaires sur
l’environnement.
19. 4.1) Utiliser les sites Ramsar comme zones de référence pour la surveillance nationale,
supranationale/régionale et internationale, afin de détecter les tendances à la perte de
diversité biologique, ainsi que dans les changements climatiques et les processus de
désertification.
20. 4.2) Mettre en œuvre des projets de démonstration sur la conservation et l’utilisation
rationnelle dans les sites Ramsar pour illustrer concrètement la coopération avec les traités
internationaux pertinents sur l’environnement tels que la Convention sur la diversité
biologique, la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, la
Convention sur la lutte contre la désertification, la Convention sur le commerce international
des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction, la Convention du
patrimoine mondial, la Convention sur les espèces migratrices et ses accords, par ex. l’Accord
sur les oiseaux d’eau (migrateurs) d’Afrique-Eurasie, et avec des accords et initiatives de
coopération au niveau régional tels que le Plan nord-américain de gestion de la sauvagine, le
Réseau de réserves d’oiseaux de rivage de l’hémisphère occidental, la Stratégie de
conservation des oiseaux d’eau migrateurs de l’Asie-Pacifique 2001-2005, l’Initiative pour les
zones humides méditerranéennes (MedWet), le Programme régional océanien de
l’environnement (PROE), la Communauté de l’Afrique australe pour le développement
(SADC), l’Association des Nations de l’Asie du Sud-Est (ANASE), le Réseau Natura 2000 de
l’Union européenne, le Réseau Émeraude de la Convention de Berne relative à la
conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l’Europe, la Stratégie paneuropéenne