Chacun d’entre eux utilise des codes, des signes, des éléments qui leur sont propres et
qui ont une influence sur le sens que peuvent véhiculer les messages des médias et sur la
manière dont ils sont perçus par le public.
Leurs représentations :
D’après Roland BARTHES : « si les médias étaient des fenêtres ouvertes sur le monde,
s’ils réfléchissaient la réalité, il n’y aurait pas plus d’intérêt à les étudier qu’il n’y en a à
étudier une vitre ».
Ainsi, les messages des médias n’apparaissent pas uniquement comme le
reflet de la réalité. Il s’agit de conceptions et d’interprétations de la réalité.
Les représentations des médias deviennent familières et prennent alors la valeur de
reflets neutres, objectifs et naturels de la réalité. Une part importante de ce que nous
apprenons et savons du monde provient des représentations véhiculées par les médias. De ce
fait, leurs représentations construisent notre propre perception de la réalité sans que nous en
prenions pleinement conscience.
Les types de messages
Le GRREM
a mis en avant que les documents médiatiques se classent en fonction de
certaines catégories : genre, contenu, fonction (téléroman, dessin animé, téléjournal, page web,
ligne ouverte radiophonique, film d’horreur, documentaire, réclame publicitaire, vidéoclip,
retransmission d’évènements sportifs…). L’appartenance à ces diverses catégories implique
une certaine harmonisation dans la manière de produire, de diffuser, et de percevoir les
messages des médias.
Les publics
Selon Fabrice BARTHELEMY, « les médias segmentent de plus en plus finement les
publics avec des offres ciblées ». Autrement dit, les messages des médias sont produits et
diffusés en fonction du public visé et ce dernier interagit avec les médias. Chaque individu
perçoit, utilise et s’approprie les messages des médias en fonction de caractéristiques
individuelles (sexe, âge,…) mais aussi selon sa culture (son appartenance à un groupe, à une
communauté, une classe sociale,...).
Joël BREE, dans son ouvrage Les enfants, la consommation et le marketing
, précise
que la dimension commerciale est aussi importante dans la façon dont sont constitués les
publics des médias. Les médias cherchent en effet la plupart du temps à toucher le maximum
de monde afin d’assurer la rentabilité de leur activité.
Barthes R. (1957). Mythologies. Seuil.
GRREM (Groupe de recherche sur la relation enfants médias) sous la direction de Masselot-Girard M. (2004)
Jeunes et médias : éthique, socialisation et représentations. L’Harmattan. Paris Budapest Torino
Bree J. (1993). Les enfants, la consommation et le marketing. Gestion presses universitaires de France