Echinacea angustifolia, rudbeckia pourpre
Descriptif et habitat
Echinacea purpurea est originaire du centre de l'Amérique du Nord. Elle est actuellement
cultivée dans tous les pays tempérés. C'est une plante vivace, très élégante, à fleurs
pourpres, en forme de marguerite aux sépales tombants, dont la floraison s'étale de juillet à
septembre. Elle doit son nom à son cœur en forme de dôme (Echinacée dérive d'un mot grec
signifiant hérisson).
On la multiplie par semis au printemps ou par séparation de touffe et de racines aux
intersaisons. On utilise les racines, les fleurs ou la plante entière.
Usages et indications
La racine de la plante était déjà utilisée par les Amérindiens: ils l'utilisaient en externe lors de
blessures, de brûlures, de piqûres d'insectes. Les Comanches la mastiquaient pour les maux
de dents et de gorge. Les Sioux l'employaient très souvent comme antidote lors de morsures de serpent et au cours d'états
infectieux. Les immigrants européens en Amérique du Nord s'y intéressèrent très rapidement.
Les premiers arrivants en Oklahoma considérèrent cette plante comme un remède universel.
En 1880, un immigrant allemand, H.C.F. Meyer, conçut une préparation à base d'Echinacée, et
la commercialisa sous le nom de "Meyer's Blood Purifier". Elle rencontra un immense succès
populaire. Les autorités médicales d'abord sceptiques se laissèrent convaincre après qu'il eut
proposé de se laisser mordre par un serpent à sonnette devant un groupe de médecins afin de
prouver l'efficacité de son remède. Impressionnés, deux professeurs de médecine décidèrent
d'expérimenter la potion, dont ils devinrent bientôt d'ardents défenseurs. La plante fut dès lors
admise par la médecine officielle américaine.
Propriétés
Immunostimulante: certains de ses composants stimulent le système immunitaire selon différentes voies. Ils ont une
action contre les virus, bactéries et champignons.
Anti-inflammatoire: cette action serait comparable à celle de l'Indométacine, sans en avoir les effets indésirables.
Antiallergique: Echinacea est un remède complémentaire efficace dans le traitement de l'asthme, par le cumul des
deux propriétés précédentes.
Cicatrisante
Comment l'utiliser
La prévention: pour les sujets fragilisés, sensibles aux virus, la méthode la plus simple consiste à utiliser la teinture mère
d'Echinacea selon le schéma suivant: une prise matin et soir pendant trois semaines, puis une prise matin et soir une semaine
à 10 jours par mois.
Attention, la teinture mère est alcoolisée, ce protocole ne convient donc qu'à l'adulte.
Pour l'enfant, on peut utiliser des dilutions homéopathiques d'Echinacea, D1 ou D3 sont les plus efficaces. On les administre à
raison d'une prise par jour, pendant toute la mauvaise saison.
NE PAS UTILISER + de 2 MOIS EN CONTINU convient pour les débuts d’infection/en prévention – stimulation du système
immunitaire.)
En curatif: en cas d'affection virale ou bactérienne, en cas de lésion de la peau surinfectée, en cas de mycose…une prise trois
fois par jour, jusqu'à guérison.
Ce remède se combine parfaitement à d'autres traitements, autant homéopathiques qu'allopathiques.
Millepertuis
Le millepertuis est l’une des plantes les plus utiles, selon le docteur et phytothérapeute français
Jean Valnet. On l’a employé pour soigner les bronchites, l'asthme, les cystites, la maladie des
femmes sans pouls (ou artérite oblitérante, maladie dont les symptômes sont la faiblesse ou
l'absence de pouls et une insuffisance cardiovasculaire et qu'on ne diagnostique que chez les
femmes), les affections résultant d'une lésion à la moelle épinière, la sciatique, l'insomnie,
l'irritabilité, diverses maladies infectieuses infantiles ainsi que l'énurésie, lorsqu'elle n'est pas
attribuable à des causes organiques, et les terreurs nocturnes des enfants. Par voie externe, on
l'a employé pour soigner les plaies, brûlures et ulcères de jambe. Considéré comme un des
vulnéraires les plus fiables, cet usage a persisté à travers les siècles.
On récolte généralement la moitié supérieure de la plante lorsque les fleurs commencent à peine à ouvrir. On la coupe finement
et la fait sécher, toujours selon le même principe : sur une toile moustiquaire montée sur un cadre, à l'abri de la lumière et de
l'humidité, ou dans un four réglé à très basse température, porte entrouverte, pendant de 4 à 6 heures. Avec le lierre terrestre et
l'aunée, vous préparerez cet automne une excellente tisane contre la bronchite. Pensez donc à faire des provisions!
L'infusion se prépare à raison de 15 g à 30 g de sommités fleuries pour un litre d'eau. On prend 3 ou 4 tasses par jour.
Pour les traitements topiques, on a trouvé qu'une des meilleures façons d'extraire les principes actifs du millepertuis était de le
faire macérer dans l'huile. Il confère d'ailleurs à cette dernière une extraordinaire couleur rouge qui rappelle ces soleils
flamboyants des fins de journée de juin. C'est qu'on comprend pourquoi les anglophones lui ont également donné le nom de
« soleil terrestre » (terrestial sun).
Il suffit de mettre une poignée de fleurs (on n'utilise que les fleurs dans ce cas) dans un bocal transparent et de verser dessus
½ litre d'huile d'olive. Faire chauffer au bain-marie pendant deux heures et laisser macérer à froid pendant trois jours avant de
passer. Ou, tout simplement, laisser macérer au soleil de deux à six semaines (selon les sources).
On a utilisé cette huile sur les plaies, les brûlures et les ulcères, ainsi qu'en friction contre les névralgies rhumatismales. On l'a
également employée par voie interne pour soigner la gastrite ou l'ulcère gastrique à raison d'une cuillerée à thé, à prendre
à jeun, matin et soir. On l'a également appliquée sur les hémorroïdes et on l'a administrée en lavement, à garder toute la nuit,
pour le traitement des problèmes inflammatoires du côlon. Faites-la chauffer légèrement avant de l'administrer de cette façon.
Mélisse
Originaire des régions entourant la Méditerranée, la mélisse est appréciée depuis très
longtemps comme plante médicinale, surtout pour soigner le système nerveux et le
système digestif. Souvent, les herboristes mélangent la mélisse à d’autres plantes,
comme la menthe poivrée (pour les troubles digestifs) ou la valériane (pour les troubles
nerveux). Pour calmer les coliques des bébés, une tisane contenant de la mélisse, du
fenouil et de la camomille peut être utile. C’est en 1978 que des chercheurs allemands
ont découvert l’effet de la mélisse contre les virus. Dans les années 1990, on a mené
des recherches avec cette plante pour soigner les feux sauvages (herpès labial), qui sont causés par un virus.
On s’en sert pour...
Herpès labial (feu sauvage), herpès génital et blessures mineures - Dès les toutes premières manifestations,
appliquer un onguent ou une lotion à la mélisse, de 2 à 4 fois par jour jusqu’à la disparition des lésions.
(Attention : l’usage de la mélisse ne réduit probablement pas les dangers de contagion de l’herpès.)
Insomnie, nervosité, agitation - Masser doucement les bras et les tempes avec quelques gouttes d’huile
essentielle, ou mélanger 10 gouttes d’huile essentielle avec un peu de savon liquide (pour augmenter sa dilution
dans l'eau) et verser dans un bain chaud.
Troubles nerveux et digestifs - Tisane. Infuser de 1,5 g à 4,5 g de feuilles séchées dans l’eau bouillante et
prendre de 2 à 3 fois par jour. Concentré liquide (teinture). Prendre de 2 ml à 6 ml, 3 fois par jour
Camomille allemande
Bien qu’il s’agisse de deux plantes complètement différentes, en français, on connaît
deux camomilles médicinales. Celle appelée couramment grande camomille
(Tanacetum parthenium) sert à soigner les maux de têtes, tandis que celle que l’on
appelle camomille allemande (Matricaria recutita) est réputée pour aider à la
digestion. En Allemagne, par exemple, des préparations à base de camomille sont
utilisées en médecine pédiatrique pour traiter l'érythème fessier et les croûtes de lait
(chapeau) des nourrissons. On estime qu’il se boit chaque jour dans le monde plus
d’un million de tasses de tisane à la camomille.
Par voie orale - Traiter les troubles de la digestion (en association avec huit autres plantes). Soulager les coliques
chez les bébés, (en association avec d’autres plantes, dont le fenouil et la mélisse). Prévention de l’irritation
postopératoire de la gorge. Soulager les spasmes et les inflammations du tube digestif, l’agitation et l'insomnie
nerveuse.
En application Traiter l’eczéma et les hémorroïdes. Prévenir et traiter la mucosite (inflammation des muqueuses
de la bouche) causée par les traitements de radiothérapie et de chimiothérapie. Traiter les inflammations et les
irritations de la peau et des muqueuses; soulager l'inflammation et l'irritation des voies respiratoires (inhalation).
Infusion. Infuser 1 c. à soupe (3 g) de fleurs séchées ou un sachet dans 150 ml d'eau bouillante pendant
5 à 10 minutes. Prendre trois à quatre fois par jour.
Inflammation de la peau ou des muqueuses :
Compresse, rince-bouche et gargarisme. Infuser de 3 g à 10 g de fleurs séchées (ou un sachet) par 100 ml
d’eau bouillante et laisser refroidir. On peut aussi employer de l’extrait fluide dilué dans de l'eau tiède.
Cataplasme. Utiliser une préparation contenant de 3 % à 10 % de fleurs.
Bains de siège. Infuser 5 g de fleurs séchées (ou deux sachets) par litre d'eau bouillante.
Inflammation des voies respiratoires :
Inhalation. Infuser 3 g de fleurs (ou un sachet) dans 150 ml d'eau bouillante pendant 5 à 10 minutes. Inhaler les
vapeurs lorsque la préparation est encore chaude.
Contre-indications
Ne pas utiliser si on est sensible ou allergique aux plantes de la famille des astéracées telles que la marguerite, l’arnica, le souci, l’achillée
millefeuille, le chrysanthème, etc. Les personnes allergiques à l’armoise commune et à l’ambroisie (herbe à poux) sont plus à risque de faire
une allergie croisée à la camomille allemande.
Interactions
Avec des plantes ou des suppléments Son léger effet calmant pourrait s'ajouter à celui d'autres plantes sédatives telles que le houblon, la
valériane, la mélisse, la passiflore, etc.
Avec des médicaments Son léger effet calmant pourrait s'ajouter à celui des sédatifs de synthèse. Il se peut que de fortes doses de
camomille puissent accentuer l’effet des médicaments anticoagulants comme la warfarine
Souci
Extrêmement facile à cultiver, le souci vous pardonnera à peu près toutes vos erreurs et
négligences, sauf celle de le laisser se dessécher sur pied durant la canicule de juillet. Il
aime les terres humides, mais pas détrempées, et n'est pas capricieux quant au pH en
autant que ce dernier reste dans des limites respectables (5,5 à 7,5).
Semez-le en rangs ou mieux, en massif, seul ou avec d'autres fleurs annuelles. Lorsque
les jeunes plants auront levé, éclaircissez-les de sorte qu'ils se trouvent à environ 30 cm de
distance les uns des autres.
Réputé pour éloigner les insectes qui s'en prennent aux plantes potagères, on peut en
semer un peu partout à travers le jardin. Veillez toutefois à lui donner tout l'espace dont il a besoin afin qu'il puisse
s'épanouir sans entrave, mais évitez de le semer devant des plantes de petite taille car il peut monter jusqu'à 60
centimètres, sans montrer le moindre scrupule.
Les fleurs se récoltent dès qu'elles s'ouvrent, généralement de juillet à septembre ou octobre. Éliminez le coeur et
ne gardez que les pétales, qui en fait, si on est botaniquement correct, seraient plutôt des ligules florales. Sauf que
bon...
Dès qu'ils sont récoltés, vous devez traiter les pétales immédiatement. Vous avez pour cela diverses possibilités :
- Les mettre à sécher à l'obscurité sur une feuille de papier ciré plutôt que sur une toile moustiquaire car ils sont
tellement fins qu'ils risquent de coller à la toile. Les conserver ensuite dans un contenant hermétique, à l'abri de la
lumière et de l'humidité.
- Ou préparer une huile de la façon suivante : en remplir un bocal de verre transparent, recouvrir d'une bonne huile
d'olive, laisser macérer deux semaines au soleil, filtrer et embouteiller dans des contenants opaques. Cette huile
pourra servir telle quelle ou entrer dans la composition d'onguents ou de crèmes.
- Ou préparer une teinture en mélangeant une partie de pétales pour cinq parties d'alcool à 90 °. Laisser macérer
deux semaines, filtrer, embouteiller dans un contenant opaque et conserver au frais et à l'obscurité.
Crus, les pétales servent à aromatiser salades, omelettes ou fromage blanc, et comme substitut bon marché du
safran. Séchés, ils sont souvent employés dans la cuisson du riz, qu'ils colorent d'un jaune tendre.
On l'a dit, le souci a été employé pour calmer les douleurs menstruelles ou corriger leur insuffisance. On l'a
également considéré comme un bon dépuratif, d'où son emploi traditionnel dans les maladies telles que la
furonculose, les dartres et l'acné.
Toutefois, il est surtout réputé pour son efficacité dans le traitement des plaies de toutes sortes. On s'en est servi
notamment pour soigner les crevasses, les engelures, les brûlures et les irritations cutanées. « C'est le remède des
plaies par excellence », écrit Jean Valnet dans son Phytothérapie.
Préparer une décoction de deux poignées de fleurs pour un litre d'eau. Faire bouillir 10 minutes et utiliser la
solution en compresses ou en bains sur les plaies, brûlures, engelures, impétigo, tumeurs ulcérées, furoncles,
acné. Ou employer l'huile au souci que vous aurez préparée au moment de la récolte.
Pour les usages par voie interne, prendre 2 à 4 ml par jour de teinture diluée dans de l'eau.
Vous pouvez aussi confectionner une poudre qui soulagera les fesses irritées du petit dernier en mélangeant les
pétales finement broyés avec du talc, de la fécule de maïs ou de l'arrow-root.
Pour en savoir encore plus sur les propriétés médicinales du souci, voyez notre fiche complète.
Le souci étant considéré comme une plante ornementale, il n'est pas difficile de trouver des semences. La majorité
des « jardineries » en offrent. Assurez-vous toutefois qu'il s'agit bien du Calendula officinalis. La maison Richter's,
spécialisée dans les semences de fines herbes et de plantes médicinales, offre une variété qui serait
médicinalement supérieure aux autres : Erfurter Orangefarbigen Calendula. Vous la trouverez dans le catalogue de
leur site Web : www.richters.com.
Pour les années subséquentes, il vous suffira de laisser quelques plants monter en graine et, à la fin de la saison,
vous pourrez récolter vos propres semences. Vous les ferez sécher quelques jours sur une moustiquaire à l'ombre
et les conserverez dans un sachet de papier ou dans un contenant de verre, à l'abri du soleil et de l'humidité. À
noter que les semences de souci ne se conservent qu'un an.
Ou optez pour la noble voie du laisser-faire et, avec un peu de chance, votre souci se ressèmera de lui-même
d'année en année.
Mise en garde - Malgré son nom, le souci d'eau n'est pas parent avec le Calendula. Il appartient à une toute autre
famille (renonculacées) et il présente, en outre, une certaine toxicité tandis que le souci en est entièrement dénué.
Faites votre propre jardin médicinal
Cultiver des plantes médicinales peut être aussi simple que de mettre quelques semences de souci dans un pot rempli de
terreau, qui trônera sur le balcon tout l’été, sans lui prodiguer d’autres soins que des arrosages réguliers. Ou aussi complexe
qu’une platebande très songée comprenant des dizaines d’espèces et qui exigera des soins continus. Le choix est aussi vaste
que vos ambitions!
Pour être très tendance, vous pouvez d’ailleurs intégrer herbes et plantes médicinales dans vos platebandes ornementales :
basilic pourpre, agastache (ou anis hysope) abricot, échinacée rose ou blanche, souci jaune ou orange, monarde rouge, origan
blanc, tanaisie jaune, verveine bleue avec, en arrière-plan, la grande angélique et la monumentale rose trémière noire, et, en
avant-plan le petit thym citron panaché. Ce type d’aménagement ravira le plus blasé des horticulteurs.
Remarque. La frontière entre herbe culinaire et plante médicinale étant très mince, voire complètement artificielle aux yeux de
bien des herboristes, il sera question ici des unes et des autres, sans distinction. Ajouter une pincée de persil, de thym ou de
basilic à ses aliments est d’ailleurs l’une des meilleures façons de profiter des vertus des plantes.
En pot
La plupart des annuelles se cultivent assez facilement en contenant : souci, basilic, persil, de
même que certaines vivaces, particulièrement le romarin et la verveine citronnée, qui ne
supportent pas nos hivers rigoureux et gagnent à être rempotés à l’automne, après leur séjour
estival au jardin.
Pour la culture en pot, choisissez un terreau pour plantes d’intérieur du commerce, ou composez
le vôtre avec, en parts égales, du compost (de fumier de mouton ou de crevette), de la mousse
de tourbe (ou, si vous en avez, du terreau de feuilles) et de la vermiculite. Remplissez le pot, arrosez abondamment, laissez
reposer une heure ou deux, puis transplantez vos plants. Ne négligez pas l’arrosage des plantes en contenant, surtout si elles
sont exposées au vent desséchant de l’été ou à la chaleur sèche du système de chauffage.
En platebande, dans la cour ou le jardin
En plus de l’échinacée, de l’achillée millefeuille, du millepertuis, de l’ortie, de la mélisse, du souci et du stévia, dont nous vous
proposons les modes de culture ci-dessous, vous pouvez cultiver au jardin plusieurs variétés de sauge, de menthe, de thym,
sans compter les nombreux basilics, qui présentent des formes, des couleurs et des saveurs multiples. Pensez, par exemple, à
la sauge lyrata, dont le cultivar ‘Purple Vulcano’ est d’une splendeur inouïe ou à la sauge rituelle (Salvia apiana) dont se
servaient traditionnellement les Amérindiens pour « purifier » leurs habitations. Ou aux diverses menthes présentant des
saveurs de pomme, de citron, de baies, de lime, de banane, de gingembre, de pamplemousse, ou, restons simples, de...
menthe poivrée.
En couvre-sol : une alternative au gazon
Certaines plantes médicinales peuvent carrément remplacer le gazon, limitant ainsi la corvée de tonte ainsi que la pollution qui vient avec,
tout en fournissant un matériau abondant pour vos infusions. Citons entre autres les diverses variétés de thym miniature et la camomille. Pour
les implanter, travaillez votre sol pendant au moins une saison de façon à éliminer les mauvaises herbes. Semez vos plants d’abord en
contenant, puis transplantez-les plus tard au jardin (les semences sont tellement petites qu’elles se perdraient dans cette grande surface de
terre), dans une terre plutôt sablonneuse (ajoutez-lui du sable ou du fin gravier si elle est lourde).
À l’ombre
Si vous disposez d’un petit coin à l’ombre ou à la mi-ombre, semez de la valériane, cette grande vivace dont on récolte la
racine. Et si vous avez la chance d’avoir à votre disposition un boisé poussent de grands érables, plantez de l’hydraste, du
ginseng américain, de l’actée à grappes noires et de la rhodiole. Originaires de nos contrées, ces plantes de sous-bois se
multiplient par semence (méthode longue et peu productive). Ou mieux, achetez de jeunes plants ou des racines (ces dernières
ne sont habituellement offertes que pendant une courte période). À noter que ces plantes ne conviennent pas aux pressés et
autres stressés, car dans la plupart des cas, il faut attendre au moins cinq ans avant de récolter.
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