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C o m m u n i q u é - Berne, le 5 décembre 2002
Nouvelle brochure d’information de la Fondation Suisse de Cardiologie
En matière d’urgences, le Parlament ne fait pas exception
Les urgences cardio-vasculaires surviennent en tout temps et
partout. Chaque heure, en Suisse, cinq personnes subissent un
infarctus du myocarde, une attaque cérébrale ou un arrêt
cardiaque. Seules 5 % des victimes survivent à un arrêt cardiaque.
Les rescapés pourraient être beaucoup plus nombreux s'il y avait
davantage de profanes pour connaître et mettre en œuvre les
gestes qui sauvent. La nouvelle brochure «Urgence cardiaque –
chaque minute compte!» décrit le bon comportement en cas
d’urgence.
«Tout le monde, homme ou femme, devrait connaître les rudiments du
secourisme. Cela concerne aussi les parlementaires» – et c’est pourquoi
le conseiller national Felix Gutzwiller a veillé à ce que la nouvelle
brochure «Urgence cardiaque – chaque minute compte!», éditée par la
Fondation Suisse de Cardiologie, soit déposée cette semaine sur tous
les pupitres du conseil national et du conseil des Etats. Mme Christiane
Langenberger, conseillère aux Etats, s’engage elle aussi pour la diffu-
sion des mesures d’urgence vitales «parce qu’il est décisif de pouvoir
intervenir vite et bien en cas d’urgence».
En Suisse, il y a chaque année 28'500 victimes d’un infarctus du
myocarde, 12'500 d’une attaque cérébrale et environ 8'000 d’un arrêt
cardiaque. Si le public connaissait mieux les symptômes de ces
accidents, appelait immédiatement les services d’urgence et – dans
le cas d’un arrêt cardiaque – entreprenait la réanimation cardio-
pulmonaire, on réduirait de moitié le nombre de morts. Les mesures de
réanimation n’exigent qu’un minimum: deux mains, de bons poumons et
un peu d’entraînement suffisent à procurer l’aide voulue en cas d’arrêt
cardiaque.