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1. Ponction veineuse
1.
Ponction veineuse simple
1.1
Définition :
Prélèvement d’un échantillon de sang par ponction d’une veine périphérique.
La ponction veineuse est soumise à une prescription médicale mais le prélèvement
relève de l’entière responsabilité de l’infirmière.
1.2
Buts :
a.
b.
c.
d.
e.
1.3
Qualités de la veine choisie pour la ponction veineuse :
a.
b.
c.
d.
e.
f.
g.
h.
1.4
Superficielle.
Accessible.
Palpable.
Débit adapté au type de prélèvement.
Intacte.
Adaptée au nombre de ponction prévue.
Sans contre indication.
Qui n’est pas situé après une perfusion.
Choix des veines :
a.
b.
c.
d.
1.5
Poser une diagnostique.
Contrôler l’efficacité d’une thérapie.
Évaluer, contrôler l’efficacité d’un organe.
Faire des dosages en vue d’une thérapie.
Recherche de données spécifique (ABO).
Veine radiale.
Veine basilique.
Veine céphalique.
Veine de l’arcade de la main.
Étude du matériel
Matériels
Garrot
Caractéristiques
Faire obstacle à la circulation veineuse dans empêcher le
passage du sang artériel.
La stase crée une augmentation veineuse  facilitée à la
palpation.
Qualité : manipulation rapide et facile, entretien aisé,
souple et élastique, large et plat, peu d+, peu coûteux.
Type : brassard tensiomètre, ceinture élastique avec clip,
éviter caoutchouc.
Antiseptique
Isobétadine, Hibitane alcoolique, alcool dénaturé.
Matériel de ponction Aiguille Vacutainer, aiguille IV, micro perfuseur à ailette ou
cathéter
Tube à prélèvements, En fonction du laboratoire
pochette de
transfert,
demande d’examen
Tampons
Pansement sec
Gants non stériles
Bassin réniforme
Container à aiguilles
Protection
Stérilium
1.6
Étiquetage correct et lisible des tubes : NOM, prénom, Date
de naissance, date, parfois heure ou n° d’ordre
Système de prélèvement Vacutainer :
Assure le prélèvement sous vide d’échantillon de sang destiné à l’analyse.
a.
Il se compose de :
Matériels
Tube
Corps Vacutainer
Aiguille
Adaptateur
b.
Avantage d’un système Vacutainer :

1.7
Caractéristiques
Tube à vide d’air, qui peu admettre un volume déterminé.
Disponible sans différente taille avec ou non un additif.
Système de couleur établit au niveau des bouchons.
L’intérieur des tubes est stérile.
Date de péremption est inscrite.
En plastique et muni d’un pas de vis, réutilisable, de différent
calibre.
Aiguille de ponction soudée au perforateur par l’intermédiaire
d’un pas de vis.
Si aiguille perforatrice n’est pas munie d’un manchon en latex,
elle ne peut être utilisée que pour un seul prélèvement.
Embout de Luer est soudé à un perforateur par un pas de vis.
Permet la connexion à une aiguille, un cathéter ou
microperfuseur.
Diminue les risques de contamination (technique fermée, directe et propre).
 Permet de conserver l’intégrité biologique de l’échantillon.
 Limite l’effort du garrot.
 Économie temps et matériel.
Prélèvement à la seringue :
a.
b.
Seringue de petit calibre (+ facile et réduit le risque hémolyse).
Embouts excentrés (diminue les manipulations au niveau de la veine  diminue
les risques traumatique ou de perforation de la paroi veineuse).
1.8
Procédure de soins : I et II
1.9
Conseils :
a.
Endroit de la ponction :


b.
Pose du garrot :



Economie de sang : Limiter la quantité.
d.
Ecoulement du sang :
e.
f.
Perforation de la veine.
Accolement du biseau de l’aiguille contre une paroi veineuse.
Sortie de la lumière de la veine par retrait.
Hémolyse du prélèvement :



Tube agité trop fort.
Garrot laissé trop longtemps.
Durée trop longue entre la ponction et l’analyse.
Jeûne :


2.
Toujours sur un muscle.
Détacher le plus vite possible.
Jamais sur une articulation.
c.



1.10
Éviter hémiplégies ou endroit atteints de lésions cutanées ou infectées.
Interdiction total dans un bras porteur d’une fistule arterio-veineuse, dans
un bras du côté d’une mammectomie ou évidement ganglionnaire ou
site suspect ou atteinte thrombophlébite.
Ni boire, ni manger, ni fumeur pd 12H avant le prélèvement.
Surtout pour des analyses tel que le glucose, triglycérides, cholestérol,
testes inflammatoires, leucocytes, certain électrolytes.
Analyse selon 7 principes (Cf. cours)
Ponctions particulières :
2.1.
Généralité :
a.
Collecte données :








b.
Signalétique patient.
Anamnèse médicale et infirmière.
Traitement à domicile (Anticoagulant – insuline – AB).
Motif d’hospitalisation.
Traitement à l’hôpital.
Connaissance et/ou souvenirs à propos du soin.
Appréhension ?
Réactions du malade.
Craintes :


2.2.
Liée au résultat (principalement).
Douleur du soin.
Hémoculture :
a.
Définition :
Mise en culture du sang pour une recherche bactérienne et antibiogramme
éventuel.
b.
DSI : Cf. généralité + prise de sang.
c.
Collecte des données spécifique :




d.
Indications :




Après manipulation de tissus infectés.
Au début d’une infection systémique (méningite, pneumonies, arthrite.)
Bactériémies intermittente : Foyer infectieux ou abcès non drainé.
Bactériémies continues : des endocardites au infectons sur cathéters intra
vasculaire.
e.
Procédures : III
f.
Prise en charge du malade en hyperthermie :





2.3.
Traitement AB (Nom, dosage, quantité, depuis quand, voie
d’administration, date, heure de la dernière prise).
Degré de collaboration du patient.
Observation des portes entrées et facteurs de risque.
Indices d’hyperthermie.
Définition : Elévation de la température corporelle au-dessus des limites de
la normale.
Caractéristiques : Augmentation de la t°, peau rouge, congestionnée, peau
chaude au touché, augmentation de la vitesse respiratoire, tachycardie et
convulsions.
Facteurs favorisant : exposition au milieu chaud, effort violent, prise de
médicaments, vêtement inadéquats, augmentation du métabolisme,
maladie au traumatisme, déshydratation, incapacité totale ou partielle de
transpirer.
Phases de l’hyperthermie
Actions infirmière
Tests de coagulation
a.
Conditions de prélèvement :


Garrot modérément serré et maintenu peu de temps.
Ponction veineuse franche.



b.
Temps de céphaline activée :







c.
Mesure du temps de coagulation d’un plasma auquel on ajoute un
activateur. Il analyse la totalité de la voie intrinsèque et la voie commune
de la coagulation.
Indiction : surveillance des patients traités par héparine ou par fibrinolyse,
en cas d’exploration des maladies hémorragiques, lors du bilan
préopératoire, pour évaluer le degré de sévérité d’une affection hépatique
ou d’une CIVD.
Abréviation : TCA, ACT, Temps de coagulation, TTPA, APTT et TCK (Temps
de céphaline Koalin) utilisé à Verviers.
TCK peut se réalisé au chevet du patient grâce à un hémochron (rare) ou au
laboratoire grâce à un prélèvement dans un tube de coagulation avec
citrate (anticoagulant).
Valeur de référence : 30 à 45 secondes selon les réactifs.
Valeur thérapeutique : en cas d’anticoagulothérapie 1,5 à 2 fois le temps
témoin.
Collecte des données spécifique : Anticoagulant (nom, dosage, quantité,
durée), anamnèse (hémorragie à bas bruit). Thérapie prévue ? ou subie ?
Temps de Quick (temps de Prothrombine):





2.4.
Remplir les tube d’hémostase en 2ème position afin d’éviter toute souillure
par le facteur tissulaire libéré par la lésion provoquée par l’aiguille.
Remplir correctement les tubes pour avoir un rapport anticoagulant ad hoc.
Assurer un mélange homogène par retournement immédiats et lents du
tube.
Analyse les facteurs VII, X, II et le fibrinogène de la voie extrinsèque et de la
voie commune de la coagulation.
TP peut s’exprimer en % (valeur correspond à une traduction en % du temps
de coagulation. Plus le TP est long plus le % est bas) et en seconde (valeur
correspond au temps de coagulation du plasma après adjonction de
thromboplastine tissulaire).
TP est utilisé en cas d’exploration des maladies hémorragiques, dans le
bilan préop, dans la surveillance sous anti vitamine k ou évaluer le degré
de sévérité d’une affection hépatique ou d’une CIVD.
Valeur : <13 secondes ou >70%. (sous Antivita K : 20 à 30%).
IRN : Temps du malade/temps témoin (le résultat attendu dépendra de
l’indication de l’anticoagulothérapie). Toujours transmettre le résultat
d’IRN avec le TP au médecin.
Saignée :
a.
Définition :
Évacuation de sang provoqué à des gins thérapeutiques. Quantité varie de
150ml à 500ml.
b.
Indications :




c.
Collecte des données spécifiques :







d.
2.5.
Hémochromatose.
Polyglobulie.
OAP d’origine cardiaque sans réponse positive au traitement.
 Consultation anesthésie 
Traitement anticoagulant – antiagrégant.
Biologie (Hb, fer,…)
TA.
Connaissance du soin.
Réactions du malade face au sang ponctionné.
État d’urgence.
Réseaux veineux.
Procédure IV
Temps de saignement
a.
Définition :
Test d’exploration de l’hémostase pouvant se réaliser :


b.
Indications :



2.6.
Soit en pratiquant une incisons superficielle dans les zones peu vascularisé
et en appréciant la durée et l’abondance du saignement.
Soit par test sanguin.
Avant intervention ou l’hémostase spontanée est primordiale.
Avant péridurale.
Avant toute intervention chirurgicale chez un patient sous traitement
antiagrégant ou anticoagulant.
c.
Collecte spécifique : Traitement antiagrégant.
d.
Valeurs normale : 4 à 8 minutes.
e.
Procédure V
Glycémie fractionnée
a.
Définition :
Examen sanguin qui en révélant une série de glycémie permet de contrôler
l’adéquation du traitement face aux habitudes alimentaire et l’activité
quotidienne du patient dans ses condition normale de vie.
Acte de soin relevant du rôle dépendant.
b.
Collecte des données spécifique :


c.
Problèmes pouvant survenir :


d.
Glycémie à jeun entre 100 et 120mg.
Glycémie postprandiale < 180mg.
Procédure du soin :




2.7.
Patient mange en dehors des repas ou prend une boisson sucrée 
prévenir le médecin pour report SN de l’examen ?
Patient fait une hypoglycémie  Glycémie capillaire et suivant le résultat
sucré le patient et voir pour poursuivre l’examen.
Normes :


e.
Connaissance du soin.
Degré de collaboration (malade doit être présent dans chambre à chaque
moment du prélèvement et garde une alimentation habituelle ainsi que
son activité).
Glycémie 1/4h avant les 3 repas.
Glycémie 2h après les 3 repas.
Glycémie à 24H.
R// la première glycémie sera réalisée par capillarité car dans le cas ou le
patient aurait une glycémie supérieur à 120 l’examen ne sera pas réalisé.
Hyperglycémie provoquée par voie orale (HGPO).
a.
Définition :
 Test de simulation de la sécrétion d’insuline.
 Examen sanguin destiné à dépister un diabète de type II par stimulation e la
sécrétion d’insuline (ingestion de 75g de glucose en 15’), suivit de
prélèvement sanguins (glycémie, insulinémie).
 Action de soins relavant du rôle dépendant.
b.
Collecte des données spécifique :
 Connaissance du soin.
 Souvenir ?
 Réaction connue à la charge en glucose ?
 Collaboration ? (patient doit rester à jeun mais bien ¾ de litre d’eau).
 Disponibilité (prélèvement toute les 30’).
c.
Problème pouvant survenir :


d.
Malade vomit après avoir bu le produit  prévenir médecin et report de
l’examen ?
Malade présente des signes d’hypoglycémie  Faire un dosage de sa
glycémie et si inférieur à 0,8g/l prévenir le médecin et poursuivre
l’examen en surveillant attentivement le patient.
Procédure :




Réaliser une insulinémie et une glycémie à jeun.
Faire boire en 15 minutes les 75g de glucose ?
Réaliser toutes les 1/2h une glycémie.
Après 30’, 60’, 120’, 180’, réaliser une insulinémie.
Pour une meilleur organisation et prise en charge, il faut essayer qu’une seule
infirmière réalise les différentes étapes du soin mais aussi que le matérielle soit
déjà préparer en avance (tube étiquetage, numérotation et/ou heures)
2. Ponction veineuse
1.
Cathétérisme périphérique
1.1
Définition :
Introduction d’un cathéter dans une veine à des fins diagnostiques ou thérapeutiques.
La ponction veineuse est soumise à une prescription médicale mais le placement et la
surveillance relève de l’entière responsabilité de l’infirmière.
1.2 Indications :
a.
b.
c.
d.
e.
Administrer traitement.
Prélèvement sanguin fréquent ou /répétés.
Conservation d’un abord veineux.
Administration de liquide visqueux (sang dérivé sanguin).
Toute indication des perfusions intraveineuses.
1.3 Caractéristiques du cathéter :
a.
b.
c.
d.
e.
Matériel à usage unique.
A chaque cathéter correspond, en diamètre et en longueur, un obturateur
permettant de la conserver en place et sans flux continu.
Longueur de 3,2 cm à 14 cm.
Diamètre exprimé en Gauge.
Un Code de couleur facilite l’identification.
Tableau des différents types de cathéter selon leur application :
Code
Diamètre
2.0
1.7
1.2
1.0
0.8
0.7
0.6
Calibre
14G
16G
18G
20G
22G
24G
26G
Application
Transfusion rapide
Transfusion rapide
Chirurgie ou transfusion
Perfusions > 2-3l /j
Médication de longue durée
Pédiatrie
Pédiatrie
Il se compose de :
Matériels
Aiguille guide
métallique
Trocart en plastique
Caractéristiques
Une pointe en biseau court qui dépasse l’extrémité du
cathéter.
Une chambre collectrice transparente.
Enveloppe le guide avec une extrémité qui épouse
parfaitement la base du biseau.
L’embase est sertie d’un raccord de type Lueur avec pas de
vis.
1.4 Choix de la veine :
a.
b.
c.
d.
e.
f.
g.
Veine palpable.
Veine visible.
Veine située dans une région distale.
En fonction du malade (confort, mobilité, collaboration, état de dépendance,
âge, morphologie, capital veineux, état de la peau).
En fonction du but de ce cathétérisme (durée, nature du produit, quantité de
liquide, organisation de l’examen ou du soin).
On évitera si possible : Veine du pli du coude, veine sinueuse ou perforante,
veine des membres inférieurs.
On évitera toujours : Veine présentant une anomalie (inflammation ou
faiblesses de la paroi).
1.5 Procédure VI
1.6 Complications immédiates liées au geste :
a.
b.
c.
d.
e.
Hématome : Se produit en cas de ponction veineuse manquée lors de
l’introduction ou lors de son enlèvement. Pour prévenir la formation d’un
hématome lors de son introduction il faut s’assurer de son engorgement ainsi
que sa visibilité. Et pour éviter l’hématome lors de son retrait il faut effectuer
une pression légère pendant 3 à 4 minutes.
Impossibilité de cathétériser : Ne jamais forcer.
Introduction en artérielle : Lors de la perfusion le membre devient blanc et
douloureux. Retirer immédiatement le cathéter et compresser le site de
ponction pendant 3-4 minutes.
Embolisation cathéter : Il peut survenir au moment de la mise en place ou lors
de l’utilisation ou encore du retrait de celui-ci.
Pour éviter il faut :




Eviter de placer le cathéter dans une articulation.
Eviter d’utiliser des ciseaux à proximité lors de la réflexion du pansement.
Eviter de réintroduire le guide dans le cathéter lors de la ponction veineuse.
Vérifier intégrité du cathéter lors du retrait.
En cas d’Embolisation, il faut poser immédiatement un garrot et appeler médecin pour
une radiographie ou excision chirurgicale.
f.
g.
Trombo-embolie : Se produit lorsqu’un caillot de sang se forme sur le cathéter
ou la paroi veineuse. Eviter l’emploi des membres inférieurs.
Embolie gazeuse : Risque récurent à toute formes de traitement intraveineux.
Purger convenablement l’air de tous les robinets, prolongateurs et trousses
avant leur connections au cathéter.
1.7 Analyse selon 7 principes
1.8 Schéma d’insertion d’un cathéter
2.
Le cathétérisme central
2.1 Définition :
Mise en place d’une voie de perfusion dans une veine de gros calibre, l’embout proximal
du cathéter se trouvant dans une veine profonde.
La mise en place d’un cathéter centrale est un acte médical.
a.
Avantages :



b.
Supprime le risque de périphlébite.
Dilution des solutés dans un torrent circulatoire important.
Conserve la mobilité des membres supérieurs.
Types :



Cathéter tunnélisé : Traverse la peau puis parcourt une certaine longueur
avant de pénétrer dans la veine. Méthode limite le risque infectieux. Placé
en salle d’opération. Tesio ou Hickman
Cathéter transcutané : Cathéter avec un accès le plus directe à la veine. Via
les voies jugulaire, sous-clavière et périphérique. Placé dans l’unité de
soins.
Cathéter implantable : Réservoir placé sous la peau d’où part un cathéter
tunnélisé. Port-à-cath.
2.2 Indications :
a.
b.
c.
d.
e.
Réseau périphérique inutilisable (absent, détérioré, inflammation).
PVC.
Administration de solution hyperconcentrée ou caractère trop agressif.
Traitements lourds ou de longue durée.
Prélèvement sanguin (accessoirement)
2.3 Cathétérisme transcutané :
a.
Généralité : Il existe des cathéters de longueur, de calibre différent, comprenant
une ou plusieurs lumières.
b.
Cathétérisme par voie sous-clavière : Par sa configuration anatomique, l’accès
de la sous-clavière gauche est plus aisé.

Indication :
o Celles vu précédents.
o Hypovolémie  par ses adhérences aux structures voisine, celle-ci reste
béante.

Risques à la mise en place:
o Les risques généraux de la mise en place d’un cathéter périphérique
o Pneumothorax
o Trouble cardiaque
o Embolie gazeuse
o Blessures nerveuses

c.
Risque de blessure du canal thoracique si S-C gauche.
Mise en place sous-clavière gauche :
Après la mise en place d’un cathéter central en veine sous-clavière se termine
en général par une radiographie de contrôle mettant en évidence le
positionnement correct du cathéter en absence de pneumothorax.
d.
Le cathétérisme par voie jugulaire :



e.
Le cathéter par voie fémorale :



f.
Moins de risque de traumatisme
Moins confortable pour le malade
L’accès à la veine cave supérieur pas toujours aisé.
Si possible à éviter car sujette à des complications
Indiquée lorsque voie hautes contre indiquée
Ponction réalisée au niveau du triangle de Scarpa
Le Cavafix® :




Mis en place en ponctionnant le pli du coude.
Pas d’anesthésie locale
Pas de fil à la peau
Entre la ponction avec le mandrin externe et l’introduction du cathéter,
l’infirmière doit retirer le garrot en passant sous le champ stérile.
2.4 Pansement du cathéter central + Procédure VII :
a.
Cathétérisme central transcutané, il y a :



b.
Ouverture de la barrière cutanée, la plus efficace contre l’infection
Adhésion de corps étrangers sur la structure du cathéter
Accès au torrent circulatoire, donc dissémination plus aisée.
La réfection du pansement du cathéter central est un soin important, il se
réalise selon un protocole d’unité de soin qui détermine la procédure à suivre et
la fréquence (1X/72h). Le lavage des mains + port du masque : mesure
importante.
2.5 L’ablation du cathéter transcutané :
a.
b.
c.
d.
Placé le patient dans une position couchée.
Récolté le cathéter de manière stérile (Pour analyse bactériologique)
Masser point de ponction
Réaliser un pansement compressif avec compresse et meefix®
2.6 Cathétérisme tunnélisé (très peu utilisé) :
a.
Tunnellisation d’un cathéter présente au moins 2 intérêts :



b.
Fixation du cathéter
Emergence du cathéter dans une zone de moindre inconfort ou située à
distance de foyers naturellement contaminés. Caractère préventif de cette
technique contre l’infection est déterminant dans son choix même s’il est
parfois contesté.
Cathéter de Hickman utilisé chez les patients devant être dialysés où subir
greffe de moelle osseuse.
Mis en place en salle d’opération. En post opératoire deux cicatrice, une au
point d’introduction et une là ou il pénètre dans la veine. Reste en place
pendant plusieurs mois. Héparinage et entretient nécessaire si le cathéter n’est
pas utilisé.
2.7 Système veineux implantable (SVI) :
a.
Définition :
Permet l’injection en intraveineuse et la perfusion de médicament, la
transfusion de sang et de dérivés, la nutrition parentérale et les prélèvements
sanguins. Ce système épargne le réseau veineux périphérique.
b.
Description des SVI :
Parties
Chambre
Tube
Caractéristiques
En titane biocompatible, léger mais fort, inertie.
Possèdent en sont centre une partie en silicone
(septum) destinée à recevoir de nombreuse
ponctions. (2000)
Placé sous la peau avec concertation du patient.
Flexible, peu comporter 1 ou 2 lumières
Une extrémité est placée dans la veine et l’autre
reliée à la chambre. Il est radio opaque.
Verrou
c.
Aiguilles spécifiques au SVI :






Aiguille à pointe de Huber
Conçue pour ne pas léser le septum. (Ne fait qu’une fente et pas de carotte).
2 types d’aiguille à point de Huber, une droite (injection simple) et une
coudée à 90° (perfusion de longue durée).
La longueur de l’aiguille dépend de la corpulence du patient, le calibre
dépend des produits administrés
Gripper (Max 7J)
Pince profilée amovible, assure la mise en place précise et une large plate
forme cousinée qui garantit une meilleure adhésion. Protégeant le point
de ponction.
Après avoir enlevé la pince du gripper cela permet de se retrouver avec un
système assez petit nous permettant de réaliser un pansement assez petit
et confortable pour les patient.
d.
Procédure VIII (Ponction du SVI)
e.
Procédure IX et X (Retrait de l’aiguille de Hubert)
f.
Problèmes liés au SVI :









g.
Spécificités pédiatriques :




h.
Rougeur au niveau du site opératoire
Pas d’accès au PAC, difficulté de ponction
Douleur
Cathéter sens unique
Contamination interne
Déchirure du cathéter
Désinsertion accidentelle du cathéter de son boîtier
Retrait accidentel de l’aiguille dans le tissu sous-cutané.
Thrombose veineuse.
Poupée didactique pour expliquer et préparer psychologiquement
Emla® voir du Méopa®
Aiguille de type Huber est préfixée.
Enfant porteur d’un PAS PORT, les aiguille de Huber ordinaire utilisées
Remarques :



En cas de PAS PORT : il faut toujours injecter dans le système et prendre la
tension dans le bras qui n’est pas appareillé.
Certain sport son déconseillé (natation, haltérophilie, golf,…).
PAC n’est pas toujours un système de perfusion intraveineuse. Peu être
intra artériel, intra péritonéal ou intrarachidien.
3.
Protocole de soins pour la prévention des infections intravasculaires.
4.
Intervention infirmière selon la classification NIC (Nursing interventions classification).
3. Les perfusions :
1.
La veinoclyse :
Écoulement en continu ou discontinu d’un liquide dans un vaisseau (veinoclyse
Sous entend une quantité, de temps et de continuité, s’opposant par ces 3 points à
l’injection qui est l’administration à la seringue, pendant un temps bref d’un liquide sous
faible volume.
1.1 Indication des perfusions IV
a.
Hydratation et alimentation : Apport d’eau, électrolyte, lipides, protides et
glucide. Chez le malade dont la voie entérale est inutilisable ou insuffisant.
b.
Apport énergétique : Un certain nombre de solutés sont utilisé comme
médicament (dérivé sanguin, colloïde artificiels, les cristalloïdes ou solutés
électrolytiques. D’autre médicament devant soit être dilué obligatoirement
pour être administré en IV soit imprégner tout l’organisme ou procurer une
action rapide.
c.
Entretient d’un abord veineux permanent : Pour réaliser plus facilement et de
façon indolore des injections intraveineuses répétées. Ou que l’état du malade
implique l’éventualité de réaliser à tout moment des injections intraveineuse ou
une perfusion spécifique.
d.
Mesure de la pression veineuse centrale : Représente la pression qui règne dans
les gros troncs veineux intrathoraciques. Elle se mesure à l’aide d’un cathéter
monté jusque dans une veine centrale, entretenu par une perfusion. Reflète la
pression de remplissage du ventricule droit.
1.2 Classification des solutés
a.
Composition : Soluté de glucosés, chlorure de sodium, mélanges d’électrolytes,
solutions de lipides, protides,…
b.
Tonicité et viscosité : Ce n’est pas l’infirmière qui détermine la nature du produit
à perfuser, mais cependant il faut qu’elle connaissance ces notions de manière
à choisir pour l’injection un abord veineux adapté à la composition de celle-ci. Á
n’utiliser l’eau distillée que comme solvant des médicaments injectables
présentés sous forme de poudre.





Solution isotonique ont la même pression osmotique que notre milieu
humoral.
Solutions hypertoniques ont une pression osmotique supérieure à celle de
notre milieu humoral.
L’eau distillée est une solution hypotonique à pression osmotique inférieure
à celle de notre milieu humoral. Son administration entraînerait une
hémolyse.
Les solutions iso-visqueuse ont la même viscosité que le sang.
A choisir, pour l’injection de solutions hypertoniques, une veine de gros
débit. Les liquides dont l’hypertonicité par rapport est très marquée, sont en


effets très irritants pour la paroi interne des vaisseaux dans lesquels ils sont
perfusés. Cette irritation et cette lésion des parois vasculaires sont
responsables des perfusions qui sautent, des perfusions qui diffusent tout
au long du trajet veineux et des phlébites. LA perfusion de soluté
d’hypertonicité marquée impose l’utilisation d’un abord veineux à grand
débit et une surveillance d’autant plus méticuleuse de la position de
l’aiguille dans la veine, de l’écoulement.
À n’utiliser l’eau distillée que comme solvant des médicaments injectable
présentée sous forme de poudre.
Remarque : Solution isotonique peuvent être perfusées également en sous
cutané.
1.3 Matériel de base
a.
Les différents récipients :
Les liquides perfusés doit être stérile et apyrogène et le rester au cours des
manipulations nécessaire à son administration intraveineuse.


b.
Poche viaflex
Vacoliter
Les trousses à perfusion : Long conduit étroit qui permet le passage du liquide
du récipient à la veine du malade. (STÉRILE ET APYROGÉNE)

Présente :
o Stilligoutte (permet d’évaluer la rapidité d’écoulement  débit).
o Entrée d’air.
o Embout en plastique dur coupé en biseau, permettant la connexion avec
le récipient, il est protégé par un capuchon.
o Embout dur qui permet la connexion avec le cathéter placée dans la
veine, il est protégé par un capuchon.
o Serre tube qui permet de régler le débit.
o Raccord en caoutchouc au niveau de la conduite en plastique destiné au
IV.

Elle différent selon :
o
o
o
o
Nombre de voies
Nombre de gouttes/ml
Possibilité de système micro-dosseur
Présence d’un filtre au niveau du stilligoutte (administration des
solutions contenant des protéines).
o Présence d’un système anti-reflux (utilisée dans le cadre d’une PCA).

Critère de choix :
o
o
o
o
Type de solution
Nombre de récipients à perfuser simultanément.
Type de récipient.
Précision du débit requise.
c.
Les robinets, les sets d’allonge et les bouchons : Permettent de réaliser des
branchements alternatifs, utilisé pour réaliser des IV.

Le set d’allonge muni ou non d’un robinet seront utiliser dans le but de :
o Eloigner les manipulations du point de ponction.
o Rationaliser le pansement et en améliorer la qualité.
o Accroître l’autonomie du patient tout en assurant sa sécurité.

Les bouchons sont prévus pour les robinets ou pour les trousses.
(Différents modèle permettent des adaptations). Le bouchon « luer lock »
qui permet la réalisation d’une IVD sans devoir ôter le bouchon.
d.
Les comptes gouttes et les pompes : Elle permet de garder un débit constant et
précis.


Electrique : Munie d’une alarme déclenchée en cas de variation du débit, de
fin de perfusion, de passage d’air dans la trousse, de modification des
résistances d’écoulement.
Non électrique : Moins précise mais rend de grands service dans la
surveillance du débit de perfusion (Dial-a-flo).
1.4 Voies d’abord veineux et choix du site (cf. Cathétérisme veineux périphérique)
1.5 Procédure de soins :
a.
Perfusion simple

Prise de connaissance de la Pm : Le médecin écrit la Pm dans le dossier
médical et est retranscrit dans le dossier infirmier sur la feuille des
médicaments à l’endroit réservé aux perfusions ou aux médicaments.
L’infirmière est responsable de la transcription de cette Pm dans le dossier
infirmier.

La Pm comprend :
o Le nom du soluté
o La quantité
o Temps d’écoulement

Calcul et gestion du débit :
Le débit peu être exprimé de 2 manières :
o Ml/h
o Gouttes/min
Le débit se calcule grâce :
o Réglette calculatrice
o Calcul destiné à transformer ml/h en gouttes/min :
Quantité de produit en ml X 20 gouttes
Nombre d' heure X 60 minutes
La gestion du débit d’une perfusion consiste :
o Régler le débit au départ de la perfusion
o Surveiller régulièrement le respect de l’écoulement

Préparation du patient (DI prévalents) :
o
o
o
o

b.
Anxiété
Peur
Manque de connaissance
…
Procédure : XI ; XII et XIII
Perfusion médicamenteuse :

Le médecin écrit la Pm dans le dossier médical et infirmier sur la feuille des
médicaments soit à l’endroit réservé aux perfusions ou aux médicaments.

Ces médicaments peuvent être de 2 types :
o Médicament à ajouter dans une perfusion de grande contenance ½ à 1l
et s’écoulant en plusieurs heures.
o Médicament à ajouter dans une perfusion de petite contenance
(minibag).

Etiquette
Nom du médicament (dosage, quantité)
Heure de début de perfusion  fin
Date + N° de chambre et de lit

Procédure : XI ; XII et XIII

Administration et surveillance

Administration de KCL
Potassium entre dans la composition de plusieurs système enzymatique et
sa concentration plasmatique jour un rôle dans la contraction musculaire et
la conduction des impulsions nerveuse.
Hyperkaliémie diminue l’excitabilité et la conduction myocardique et si elle
est importante aboutit à l’arrêt en diastole.
Hypokaliémie aboutit à l’arrêt en systole.
Indication :
o Traitement hypokaliémie.
o Correction des troubles hydro-électrolytiques.
o Apport en potassium dans le cadre d’alimentation parentérale.
Présentation : Flapules de 20ml soit 20mEq.
Effet indésirable :
o Douleur du point de ponction.
o Risque de nécrose par injection paraveineuse.
o Risque de thrombose veineuse en cas d’injection d’une solution très
concentrée.
Précautions d’emploie :
o Solution de potassium est hypertonique administrée uniquement en IV
lente (<15mEq/h).
o Solution doit toujours être diluée.
o Si la quantité à injecter est > à 50 mmol/l : UTILISATION D UNE POMPE
POUR REGLER LE DEBIT IMPERATIVEMENT.
o L’administration d’une solution concentrée nécessite une surveillance
scopique de l’ECG et une surveillance sérique de l’ionogramme.
c.
Perfusion placée en dérivation ou Y :
Le patient est déjà perfusé, un robinet à 3 voies est placé entre le cathéter et la
trousse. Il suffit alors de placer la seconde perfusion préparée en la connectant
à l’embout libre d robinet, après avoir enlevé le capuchon protecteur.
On peut également placer un set d’allonge muni d’un robinet à 3 voies à la
place du robinet seul.
d.
Complication possibles – Prévention et solution
e.
Gestion du système de perfusion et des liquides de perfusats
1.6 Analyse selon 7 principes
2.
L’hypodermoclyse :
Perfusion en gouttes à gouttes en sous-cutané.
2.1 Indication :
a.
b.
c.
d.
e.
f.
g.
h.
Prévention ou traitement de la déshydratation modérée.
Entretient de l’équilibre ionique.
Trouble de la déglutition des liquides.
Difficulté d’accès aux veines périphérique
Situation à risques (syndrome confusionnel, agitation, démence, diarrhée,…).
Supplément d’hydratation chez le patients alimentés par sonde naso-gastrique.
Patient en fin de vie.
Administration de médicament (NEW  Certaine marques uniquement).
2.2 Contre indication :
a.
b.
c.
Hypocoagubilité franche
Malnutrition protéino-énergétique sévère
Traitement d’urgence.
d.
2.3
Œdèmes généralisés.
Avantage par rapport à la voie IV :
a.
b.
c.
d.
e.
Facilité d’accès
Diminution des risques infectieux et/ou autres complication (phlébite)
Possibilité de déconnecter la perfusion aisément (mobilité patient)
Possibilité de garder le même point ponction SC pendant 4 à 6 jours
Possibilité d’administration à domicile
2.4 Procédure : XV et XVI
2.5 Surveillance de l’hypodermoclyse
a.
Débit :



b.
Max 1500 ml par site d’injection par 24H, soit en moyenne 1ml/min/site
Max 2 sites peuvent être utilisés portant le volume liquidien total à 3l/24h
Pour autant que les quantités maximales soient respectées un débit
supérieur à 1ml/min peut être instauré possibilité d’administrer 1000ml
en l’espace de 8H en portant le débit à 2ml/min. Cette option se prête
pour les supplétion nocturne
Réactions douloureuses :

Cause :
o Aiguille est introduite dans le muscle sous-jacent
o Le liquide filtre en intradermique (Peau d’orange) et la résorption ne se
fait que difficilement.
o Débit trop rapide
o Survenue d’une réaction inflammatoire
c.
Œdème : De la région génitales en cas de perfusion au niveau de la paroi
abdominal est bénin. Il disparaît spontanément après l’arrêt de la perfusion.
2.6 Produit utilisable par voie sous-cutanée
a.
Médicament perfusable en SC :






b.
Morphine®
Solumédrol®
Primpéran®
Haldol®
Largactil®
Nozinan®
Médicament utilisable uniquement par voie SC discontinue :



Atropine®
Prostigmine®
Gardénal®


3.
Rivotril®
Rocéphine®
L’alimentation parentérale
3.1 Définition et point important :
a.
Définition : Nutrition artificielle qui vise à corriger ou prévenir la dénutrition du
malade incapable de satisfaire leur besoins énergétiques, azoté, hydrique,
oligo-éléments et vitamine. Il existe 2 types d’alimentation artificielle :


b.
Alimentation entérale administrée par voie digestive
Alimentation parentérale administrée par voie veineuse
Généralité :




Alimentation parentéral = hyper alimentation. Elle peut être
complémentaire ou exclusive.
AP doit être complète et individualisée (adaptée aux besoins spécifiques
du malade)
Peut être administrée sur une ligne veineuse périphérique ou centrale
(selon la durée et l’osmolarité des solutions perfusées)
AP est couteuse et non dénuée de risque
3.2 Indications :
a.
b.
c.
Existe une indication à une alimentation artificielle (suite à une dénutrition
établie ou d’une risque prévisible de dénutrition)
Alimentation entérale est impossible ou insuffisant (mal tolérée)
AP est injustifiée :


Période péri-opératoire (il n’existe pas de dénutrition sévère)
A la phase initial (<3j) d’un état d’agression sévère (traumatisme, brûlure,
état de choc).
3.3 Apport nutritionnels et substrats utilisables :
a.
Évaluation qualitative et quantitative :



Apport énergétique (glucose, lipide)
Apport azoté (aa)
Apport en micronutrition : (Ne se trouve pas dans les poches)
o Electrolyte (Mg, P, Ca)
o Oligo-élément (Cu, F, Iode, Manganèse, Fer, Sélénium)
o Vitamines (excepté la vit K donc il faut y penser)
b.
Méthode d’administration :


Durée : 1 à 3 semaines en périphérique
Mélange nutritif prêt à l’emploie (↓manipulations, ↓travail) : Poche
présentée sous différentes formes (2 ou 3 compartiments).
c.
Mode d’administration :


d.
Continu ou discontinu : Mode cyclique
Règles de compatibilité : Toujours administré seul et sans ajout
Complication :

Technique :
o Mécanique
o Infectieux
o Thrombophlébite

Métabolique :
o Complication hépato-biliaire (installation d’une fibrose hépatique puis
d’une cirrhose).
o Surcharge hydrosodée
o Hyperglycémie – hypoglycémie
o Carence
e.
Surveillance :



f.
4.
La voie veineuse
Le dépistage des complications liées aux apports nutritionnels
Efficacité de la nutrition
Modalité de prévention et de surveillance des principales complications de
l’alimentation parentérale
Mesure de la pression veineuse centrale
4.1 Définition: Pression qui règne dans l’oreillette droite et dans les gros troncs veineux
intrathoraciques communiquant avec l’oreillette droite.
La mesure aide donc à :
a.
b.
c.
Evaluer la fonction du cœur droit
Surveiller le remplissage liquidien
Evaluer le volume sanguin
4.2 Indications :
a.
b.
c.
Hypervolémie (perfusion +++, Transfusion +++, …)
Hypovolémie (Hémorragie, déshydratation, …)
Insuffisance ventriculaire droite
4.3 Procédure : XVII
4.4 Causes d’erreur :
a.
b.
c.
d.
e.
f.
g.
Fuite dans le dispositif
Obstruction partielle du cathéter
Mauvais réglage de la position zéro
Coudure du cathéter
Courbure du cathéter dans l’oreillette
Autres perfusion non coupée
Ventilation assistée
4.5 Valeur normal : 2 et 12 cm d’H20
4. Les injections intraveineuses :
1.
Définition :
Injection intraveineuse est l’administration par voie IV, soit de façon directe (IVD) soit par
l’intermédiaire d’une perfusion
Sur la Pm on retrouvera :






Nom
Dosage ou quantité
Dilution éventuelle
Voie d’administration (IVD ou perfusion)
Modalité éventuelles d’administration (Précaution particulière)
Effet secondaire
Le médicament doit être injecté en IVD :


2.
Soit sans dilution ni préparation particulière
Soit après dilution o reconstitution
Procédure XVIII
R // :


3.
IVD chez un patient perfusé sans robinet : Procédé est à éviter s’il est répété car il
endommage la trousse. De plus toutes les trousses ne le permettent pas.
Bien veiller à placer entre le cathéter et la perfusion un robinet.
Règle d’or
BIEN PRENDRE EN COMPTE LES RECOMMANDATIONS D HYGIENE ET D ASEPSIE LORS DE
TOUTES LES MANIPULATIONS
REGLE D OR = RESPECT DU SYSTEME CLOS ET MANIPULATION ASEPIQUES
5. Les transfusions :
1.
Définition :
Administration de sang ou d’un de ses composants provenant de l’appareil circulatoire d’un
donneur, dans l’appareil circulatoire d’un receveur.
Le sang est composé :


Cellule vivantes (GR, Leucocytes et les plaquettes)
Liquide, plasma (eau, protéines, hormones, sels, substance lipoprotéique)
Les principales protéines plasmatiques sont :




2.
Albumine (transporte différents composant du sang + Maintien de l’eau à
l’intérieur des vaisseaux)
Immunoglobuline (Anticorps produit par les L)
Facteurs de coagulation (Responsable de la coagulation avec les
plaquettes)
Lipoprotéines (Assurent les transports des acides gras et du cholestérol
absorbés au niveau de l’intestin grêle)
Qui peut donner son sang ?
a.
b.
c.
Être âgé de 18 à 65 ans
Passé un entretient médical approfondi chez le médecin responsable de la
collecte de sang
Répondre à un questionnaire très fouillé (permet de connaître l’état de santé du
futur donneur). Les donneurs refusés sont :





d.
Donneur doit avoir :



e.
f.
Personne ayant souffert d’une hépatite virale (ou en contacte avec une
personne souffrant)
Personne prenant certain médicament (AB)
Personne ayant contracté la malaria ou séjourné dans un pays ou la
malaria est endémique
Hypo/Hypertendu ou malade cardio-vasculaire
Personne ayant eu un comportement à risque au niveau SIDA (4 derniers
mois)
Minimum 55Kg
TA max entre 120 et 180
Pouls correct <100/min
Les analyses biologiques du don précédent seront normales
Don de sang est bénévole, anonyme, volontaire et responsable
3.
Les divers types de dons de sang
3.1 Le sang total :
Sang prélevé dans une poche en matière plastique spéciale. Pour allonger le temps de
conservation, la poche contient une solution de citrate de sodium (anticoagulant) et du
glucose.
3.2 Aphérèse :
Le sang est immédiatement centrifugé pour être séparé de ses constituants. On ne
garde que les constituants souhaités : plasma ou plaquettes. Les GR sont réinjectés dans
la circulation du donneur.

Don de plasma (Plasmaphérèse)

Don de plaquettes (Thrombaphérèse ou cytaphérèse)
4.
Les sortes de transfusion
4.1 Autologue :
Le patient donne son propre sang en prévision d’une intervention. Le donneur est le
futur receveur.
a.
Conditions :

Autorisation écrite

Hématocrite supérieur 34%

Hémoglobine supérieur à 11g/100ml
b.
Mise en œuvre

Prélève une unité de sang toutes les semaines pendant 3 à 5 semaines

Le dernier prélèvement aura lieu à plus de 72h de l’intervention

Le patient reçoit en général du Fer pendant cette période

Mode de transfusion en régression du fait d’une meilleure maitrise de
l’hémorragie en cours d’intervention et de l’utilisation de rendons
permettant la réadministration du liquide drainé
4.2 Hétérologue
Introduit dans l’appareil circulatoire d’un receveur le sang ou les éléments venant d’un
donneurs
5.
Les principaux dérivés sanguins et leurs indications
5.1 Dérivés labiles (conservation courte durée et obtenu par centrifugation)
5.2 Dérivés stables (conservation longue durée, obtenu par fractionnement de types
industriel du plasma)
6.
Les groupes sanguins
6.1 Les antigènes érythrocytaires :
a.
Système AB0 :



Système qui comprend les antigènes A et B et détermine les différents
groupe sanguins. Dès la première demi-année de vie, l’organisme forme
des anticorps dirigés contre les antigènes dont il est lui-même dépourvu.
Lors de la détermination du groupe sanguin, ces anticorps se combinent
avec des GR appartenant à d’autres groupes sanguins et provoquent une
agglutination.
Il existe 4 groupes sanguins : A, B, AB, 0(zéro)
Le groupe sanguin détermine donc quels antigènes se trouvent sur les
globules rouges et quels anticorps se trouvent dans le plasma.
Groupe
sanguin
A
B
AB
0
b.
Anticorps dans le sérum
Antigène A
Antigène B
Antigène A et B
Pas antigène
Anti B
Anti A
Pas d’anticorps
Anti A et B
Facteur Rhésus




c.
Antigène sur les GR
Lors d’une transfusion de sang il faut prendre garde de ne pas donner à
un receveur Rh-, le sang d’un donneur Rh+. En effet le receveur qui ne
possède pas l’antigène D produira des anticorps, pouvant provoquer une
réaction dangereuse lors d’une nouvelle transfusion. Les facteurs rhésus
du donneur et du receveur doivent donc être compatibles comme les
groupes sanguins A, B, AB et 0.
Le système rhésus comprend 6 antigènes groupés par 2 : Cc – Dd – Ee
Seul le D est très dangereux par ses propriétés antigéniques marquées
(Facteur D dominant).
Ces sous groupes agissent de la même façon que le Rh+, à savoir une
immunisation à la première transfusion et une hémolyse à la seconde
transfusion.
Autres système : MNSs, P Lewis, Lutherran, Kell, Duffy, Diego, Colton, Scianna,…
6.2 Les antigènes leucocytaires : système HLA
Regroupe différents antigènes répartis sr toutes les cellules nucléés de l’organisme,
dont les leucocytes et les plaquettes. Ces antigènes peuvent provoquer des problèmes
chez certain malade hypersensibles  poche déleucocytées.
7.
Comptabilité – recherche d’agglutinines irrégulières
7.1 Qu’es-ce la compatibilité ?
Adéquation entre un sang contenu dans une poche et le sang d’un patient
Recherche de compatibilité consiste à mettre les GR d’une poche en présence du
plasma du patient et inversement. Ceci afin de voir s’il ne se passe aucune réaction
(agglutination, hémolyse). Si aucune réactions n’a été observée on dit que le sang son
compatible.
7.2 Recherche d’agglutinine irrégulière (RAI)
Recherche dans le plasma du receveur des anticorps dirigé contre un panel de GR tests,
représentatif des principaux antigènes connus.
Si la RAI est positive il faut impérativement :


Choisir un concentré de GR phénotype
Pratiquer une épreuve de compatibilité
Le test RAI est valable 72H
7.3 Réalisation d’une RAI et/ou compatibilité
a.
b.
c.
d.
Prélever chez le patient un tube de sang coagulé et un tube EDTA (mauve), pour
la recherche du groupe et du rhésus.
Porter au laboratoire avec une demande d’examen et bien signaler le nombre
de poche de l’élément voulu : GR, plaquettes, plasma frais congelé.
Dès que le laboratoire à réalisé les différents tests demandé il rédige un
document, la note d’envoi.
Ce document doit être impérativement vérifié par l’infirmier.
La responsabilité de l’infirmier est d’établir un lien infaillible entre l’identité du
patient et l’identité d’une poche, depuis le prélèvement jusqu'à l’administration.
8.
Procédure de soins pour la mise en place d’une transfusion
8.1 Respect des conditions de conservation
a.
b.
Conserver dans un frigo spécial
Température de +4°
8.2 Procédure XIX et XX
8.3 Les accidents à court terme
Signes
Problème
Angoisse, malaise générale, anxiété,
Accident hémolytique par incompatibilité
céphalées, nausée, vomissement, myalgie,
dyspnée, oppression thoracique douleur
dorsolombaire, état de choc
Malaise général, sensation de froid,
frissons important, hyperthermie
Réaction fébriles
Eruption cutanée, prurit, urticaire, crise
d’asthme, œdème de Quincke
Accident allergique
Augmentation de la TA, dyspnée, tous,
cyanose, risque OAP
Surcharge volémique
Cyanose, dyspnée, état de choc
Embolie pulmonaire
Conduite à tenir : Procédure XXI
8.4 Les accidents à long terme
9.
Signes
Fièvre, ictère, diminution de l’Hb,
hémoglobinurie
Problèmes
Réaction hémolytique retardée
Augmentation du fer dans la rate chez les
polytransfusés en concentrés globulaire)
Hémochromatose
Hyperthermie, ictère,…
Transmission de maladie
Accident nerveux : crampe, crise de
tétanie
Excitabilité du myocarde : trouble du
rythme
Trouble de la coagulation : hémorragie
Intoxication au citrate
Hémovigilance
Ensemble des procédures de surveillance organisée depuis la collecte du sang et de ses
composants jusqu’au suivi des receveurs, en vue de recueillir et d’évaluer les infirmations sur
les effets inattendus ou indésirable résultant de l’utilisation thérapeutique des produits
sanguins labiles et d’en prévenir l’apparition
Objectifs : Crée un réseau national d’infirmation sur les transfusions et leur E2
Domaines activités :



10.
Suivi et information du patient transfusé
Traçabilité
Déclaration des incidents transfusionnels
Transfusion de plasma
10.1 Notion
Introduction dans l’appareil circulatoire du receveur de la partie liquide du sang.
Le sang a été rendu incoagulable par adjonction d’un antico agulant
10.2 Avantages
a.
b.
Peu servir à toutes les transfusions sauf celle ou les GR sont indispensable
Conservation plus longue, car congelé il se conserve un an mais décongelé ile
ne se conserve que 6 heures
10.3 Sortes de plasma
a.
b.
c.
11.
Plasma frais : 500CC de sang frais : 200CC de plasma. Conservé à 4°, il se
conserve 6h.
Plasma congelé : _-30°c pendant 12 mois. Décongelé au bain marie à 37°
Plasma sec : plasma auquel on a enlevé toute l’eau par évaporation. Utilisé
dans les pays en voie de développement
Transfusion de plaquettes
11.1 Types de concentrés de plaquettes
Existe sur le marché belge 2 types de concentré plaquettaires ; il différent par leur mode
de prélèvement et la manière dont ils sont isolées à partir du donneur.
a.
Concentré standard de plaquettes déleucocyté (CSP) :


b.
Produit sanguin labile issu de dons différents
Plusieurs unités de sang (2 à 10 unité max) d’un même groupe AB0 sont
alors poolées pour obtenir une dose thérapeutique
Concentré unitaire de plaquettes déleucocyté (CUP) :





Produit sanguin labile obtenu par aphérèse plaquettaire laquelle se
pratique sur un seul donneur en utilisant un séparateur automatique de
cellule.
Ce système permet d’obtenir 4 à 8 unités de plaquettes
Le volume du CUP dit être compris entre 200 et 650 ml
L’utilisation du CUP permet de diminuer le nombre de donneurs par
transfusion et réduire les risques résiduels de contamination du receveur
Il est impossible d’envisager un approvisionnement exclusif en CUP en
raison des difficultés) recruter des donneurs d’aphérèse.
11.2 Modalité de conservation



Conservée à température ambiante (20-24°) sous agitation constante
Administration dans les 3 h après l’arrêt de l’agitation
Ne JAMAIS conserver au frigo
11.3 Règles de compatibilité
Il est recommandé autant que faite se peut de transfuser les concentrés de plaquettes
ABO compatibles et Rh D isogroupe mais ce n’est pas obligatoire.
11.4 Complication éventuelles :



Immunologique
Infectieuse
Elles sont immédiates ou retardée
11.5 Procédure de soins pour la transfusion de plaquettes : Procédure XXII, XXIII, XXIV
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