Chapitre III : Progrès Technique, Croissance, Emploi I. Effet des gains de productivité sur la croissance Effet de productivité sur la croissance grâce à l’effet de la baisse des prix o Productivité réalisé grâce aux : o Mêmes facteurs de production mais augmentation de la production (= croissance) o Ou même quantité produite avec moins de facteurs de production o Mêmes facteurs de production mais hausse de la production => baisse du coût unitaire => baisse des prix o Hausse production => surproduction => baisse des prix Productivité => croissance par effet d’augmentation des salaires o Facteurs égaux => hausse production => Valeur Ajoutée supplémentaire de richesse, redistribuable pour les salaires. o Hausse du pouvoir d’achat => hausse de la consommation => hausse de la croissance => hausse de la production Problème : o Même si baisse des prix, la demande n’augmente pas forcément selon le bien o Hausse du pouvoir d’achat des ménages o Consommation o Epargne => aucun effet sur la croissance productivité => croissance par l’effet de la hausse des profits L’augmentation des profits investissement épargne => aucun effet sur la croissance dividende => consommation = production II. Les effets sur l’emploi Pour comprendre les variations de l’emploi, il fau comparer la croissance et les gains de productivité : Si les gains de productivité sont égaux à la croissance, l’emploi stagne Si les gains de productivité sont supérieurs à la croissance, l’emploi baisse Si les gains de productivité sont inférieurs à la croissance, l’emploi augmente. Progrès technique : la machine substitue le capital au travail pour rester compétitif, donc le progrès technique supprime des emplois à court terme. Progrès technique : * Création d’emplois liés à la fabrication, car il y’a distribution de nouvelles machines + entretien * Si gains de productivités font baisser le coût unitaire, les prix baissent, la demande augmente, donc la production augmente. Hausse de l’emploi pour la fabrication du produit demandé et concerné par le progrès technique. De plus comme les prix baissent, il y’a une libération du pouvoir d’achat, donc une hausse de la demande pour d’autres biens & services. Hausse de la consommation de biens & services + augmentation des emplois dans d’autres branches. III. Déplacement de la main d’œuvre Taux de variation de l’emploi = taux de croissance – taux de variation de la productivité. Passage de la population active du secteur primaire au secteur secondaire jusqu’aux années 70. Puis du secondaire au tertiaire. Dans le secteur primaire, l’emploi baisse très fortement : la productivité augmente très fortement, et la demande (qui génère la production) stagne. Dans le secteur secondaire, l’emploi augmente très fortement jusqu’aux années 70. La productivité augmente fortement, et la demande (qui génère la production) augmente très fortement jusqu’aux années 70. L’ensemble ralentit les années suivantes. Dans le secteur tertiaire, l’emploi augmente très fortement, la productivité augmente. La demande (qui génère la production) augmente très fortement. Rappel : dès que les prix baissent ou que le revenu augmente, la demande augmente très fortement. Loi de Engel : la hausse du niveau de vie entraîne une création d’emplois dans les domaines du tourisme, des loisirs, de l’éducation… Le déplacement sectoriel pose beaucoup de problèmes : 1) Décalage entre les qualifications des personnes licenciées et personnes à la recherche d’un emploi 2) Décalage dans le temps 3) Le secteur tertiaire ne permet pas d’absorber toute la main d’œuvre licenciée dans les autres secteurs. 4) Le progrès technique concerne aussi le secteur tertiaire, donc baisse de la création d’emploi. La tertiarisation est artificiellement liée à des externalisations d’activité réalisé par les entreprises industrielles. Le progrès technique détruit les emplois sans qualifications (substitution du capital au travail), et crée des emplois qualifiés. Mais le progrès technique peut aussi créer des emplois non qualifiés (exemple fordisme). Le progrès technique entraîne des créations d’emplois dans le secteur tertiaire (tertiarisation), essentiellement non qualifiés (aide à domicile, cariste…) Notions : Offre de travail & Demande de travail Offre de travail => population active Demande de travail => Entreprises Si hausse des salaires : o hausse de l’offre de travail o baisse de la demande de travail Si baisse des salaires : o baisse de l’offre de travail o hausse de la demande de travail Offre de travail croissante suivant que le salaire augmente Demande de travail décroissante suivant que le salaire augmente Si : o Offre de travail inférieure à demande de travail : pénurie o Offre de travail supérieure à demande de travail : chômage Nouvelles exigences du travail Polyvalence : capacité à faire plusieurs choses en même temps Autonomie : suppression des hiérarchies Aujourd'hui on s'appuie sur les compétences des individus - critères subjectifs individuels (hors scolaire) =>se traduit par un "savoir être " L'individu est donc valorisé d'avantage aujourd'hui qu'à l'époque fordiste (pli L'organisation du travail aujourd'hui s'appuie sur - capacité à s'intégrer , à travailler en équipe - le juste à temps - la satisfaction des clients De plus il y a 2 systèmes de rémunération : 1er système => général : *fixé de manière collective par les syndicats *qualification du poste * ancienneté dans l'entreprise 2eme système =>individuel fixé individuellement par rapport aux compétences. Évalué par le DRM ==> individualisation des salaires: le syndicat n'a plus aucun rôle dans la partie individualisation. Les politiques sociales sont-elles compatibles avec l'idéal égalitaire ? Quels sont leurs buts ? : Désagrégation du collectif de travail Durée du travail : * durée du travail baisse (40h puis 39h puis 35h) * études + longues =>recule de l'entrée dans la vie active *age retraite baisse même si la durée des cotisations augmente Développement de l'emploi précaire : il y a 4 sortes de flexibilité : * flexibilité quantitative : on adapte les quantités d'heure par rapport à la quantité d'heure nécessaire. De 2 sortes : Quantitative Interne : heures supplémentaires, temps partiel, annualisation du travail Quantitative Externe : intérim, CDD... *flexibilité qualitative : faire varié les fonctions des salariés ex : polyvalence des salariés *flexibilité salariale : on fait varier les rémunérations en fonction de la situation de production, des coût de production...ex : faire baisser les salaire quand l'activité baisse. * externalisation : transfère d'une activité dite secondaire à une entreprise extérieur ==> La part des salariés ayant un emploi atypique a doublé en 15ans A présent il y a des inégalités dans le salariat du faite de la prise en compte première des compétences