Parité euro-dollar, va-t

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Parité euro-dollar, va-t-on vers un euro faible ?
Parité Euro/dollars
Sujet traiter de façon macroéconomique…
1) intérêt pour un pays d’avoir sa monnaie qui s’apprécie :
- Monnaie à taux élevé entraîne un flux de capitaux étranger (les étrangers
placent plus en euros et moins en dollars ) -> ce qui facilite les investissements
des entreprises ( la hausse de la demande d’euros par rapport à l’offre entraîne
à terme : une baisse des taux d’intérêts, donc facilite le financement des
entreprises –car leurs investissement dépendent des taux d’intérêts, des
capacités de productions, de la demande anticipée)
-
Une monnaie forte est un signe de bonne santé . Ex politique du franc fort
(alors qu’une dévaluation était nécessaire) s’explique par la vol des pouvoirs
pub à garder une monnaie forte.
2) Désavantages :
- baisse des exportations (donc du revenu national) qui s’accompagne d’une
hausse du prix des importations. (dégrade la balance commerciale)
- prob pour les entreprises à vendre leur produits car la demande se porte vers
les produits étranger moins chers
3) Aujourd’hui qu’en est-il ?
- le niveau des taux (à donner)
- est-ce que c’est grave pour l’europe ? (oui car baisse des exportations mais à
relativiser car l’europe fait 70 % de son commerce avec ses partenaires
européens).
1.Rappels
Un pays en économie prospère attire les investisseurs, qui y placent leurs fonds en achetant
ses devises en grand nombre.
Ils deviennent plus rares sur le marché des changes et donc moins disponibles.
Leurs valeurs augmentent donc, entraînant dans leur hausse le cours de la monnaie.
A l’inverse, des perspectives défavorables font fuir ces capitaux vers d’autres pays en
situation économique plus favorable. Revendue en masse, la monnaie du pays déserté subit
alors le sort de tout facteur en excédent : son cours chute, jusqu’à stabilisation à un niveau
acceptable.
En clair, la valeur d’une monnaie est révélatrice de la confiance que suscite le pays qui la
diffuse. Et faible, elle est synonyme d’inflation, et de pouvoir d’achat en baisse.
2. Situation d’euro faible : conséquences
L’euro fût déprimé en majorité avant l’augmentation de 2002. Lors de son lancement ,
Dominique Stroscane voulait que la valeur de l’euro soit basé sur celle du $. Mais très vite , il
y a eu une chute de l’euro : 1€=0.8$
Conséquences: les marchandises importées en Europe, souvent facturées en dollar, coûtent
plus cher : on a moins de dollar, donc de marchandises pour 1 €.
Un euro faible correspond à moins de capitaux disponibles, donc à des investissements plus
difficiles… et du chômage à terme si on y remédie pas.
Des remèdes qui prennent souvent la forme de hausse de taux d’intérêt : efficace pour attirer
les capitaux fuyant, mais délicats pour les particuliers qui empruntent , dans l’immobilier
notamment. Ou de baisse : augmentation des investissements, A° de la production, A° de la
compétitivité (exportations facilitées en monnaie faible) ms fuite des capitaux.
D’un autre côté, une baisse de l’euro assure des avantages commerciaux et ne pénalise que
modérément les investisseurs de la zone euro vers les E.-U : les investisseurs voient à LT et
ils peuvent attendre les bénéfices pendant quelques années.
La baisse de l’€ favorise les exportations et facilite les centres de production. Or les prosuits
exportés sont importants : Ariane, militaire, avions, + tourisme en France.
Vis à vis de la Grande–Bretagne, l’euro faible de 2000 ne les a pas non plus arrangé car cela à
limiter et pénaliser leurs propres importations , cela a favorisé la délocalisation en direction de
la zone euro afin d’échapper au coût de change.
3.Actuellement
Mais depuis 2002, on assiste à une augmentation de l’euro vis à vis du dollar, la parité a été
atteinte le 16/07/02 avec 1€=1.001$ (voire même € > $). Pour parvenir à ce niveau, l’euro
avait bénéficié de la chute du dollar (12% de chute par rapport aux autres grandes en juillet
par rapport au Yen en janvier). Il n’y a donc pas eu une réelle augmentation de l’euro.
Une augmentation de l’€ a redoré son image et a diminué les factures de pétrole établie en
dollar.
L’euro a baissé depuis juillet et ré-augmenté atteignant le niveau de juillet en partie à cause du
vote de l’ONU sur l’Irak.
De plus la situation du $ ne s’améliore pas, dû au risque d’intervention en Irak et aux
inquiétudes sur l’état de l’économie américaine, mettant le dollar sous pression. Ils ont une
situation semblable à celle du Japon, ils vont être déficitaires pour la première fois. Ils
commencent à ne plus avoir de marge de manœuvre .
L’euro n’est pas pour l’instant dans une situation de faiblesse vis à vis du dollar. Mais il n’est
pas haut, c’est le dollar qui est faible.
La parité euro/dollar n’est pas possible car l’euro n’augmentera pas : il est bloqué par la
banque centrale. La parité se joue au niveau des USA.
Aujourd’hui l’euro s’ apprécie toujours par rapport au dollar ( en janvier : 1 € = 1.05$, au 14
mai : 1€ = 1.15 $), ce qui a réduit considérablement les exportations françaises qui
représentent près d’un quart du produit intérieur brut. D’où des chiffres conjoncturels au
niveau de la production , du commerce extérieur ( mars = 97 millions contre 574 millions en
février)
CF cause du dollar faible tribune 14 mai p 4
14 mai p 45 : validation du dollar faible 7mai p5 p 34
25/26 avril p41
13/01 p 31 30
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