« L’évolution de l’emploi dans les Centres sociaux : quelle interprétation ? »,
article, revue Travail et Emploi, n° 80, septembre 1999, pp. 123-140.
Dans un domaine ou la littérature est quasi inexistante, cet article met à la disposition du lecteur les résultats d’une étude approfondie des
pratiques d’emploi et de gestion dans les Centres sociaux. Ce travail fournit des éléments d’observation précieux à la réflexion sur
l’économie sociale et solidaire : l’avantage de la gestion associative comparée à deux autres formes de gestion (par les collectivités locales
et les Caisses d’allocations familiales) et une segmentation de l’emploi qui ressemble à celle des grandes entreprises internationales. Ces
deux caractéristiques ne brisent-elles pas des idées-reçues sur ce secteur ? Elles incitent à d’autres recherches sur les caractéristiques
gestionnaires de ce type d’établissement.
2 - PUBLICATIONS DANS DES REVUES SANS COMITE DE LECTURE
« L’évaluation de l’utilité sociale, débats, enjeux, outils »
Dossier, Revue Juris Associations, 15 pages, N° 376, 1er avril 2008
L’utilité sociale et son évaluation. Deux termes pour deux problématiques majeures. Premièrement, l’utilité sociale d’une organisation
s’articule autour des finalités de son projet, ce qui soulève la question essentielle de la reconnaissance de l’utilité sociale des associations
par les pouvoirs publics. Deuxièmement, évaluer l’utilité sociale d’une organisation conduit nécessairement à s’interroger sur l’impact social
ou sociétal des activités produites, sur lequel l’utilité sociale croise le fer avec l’intérêt général de l’action publique. La rencontre entre ces
notions, les différences d’enjeux selon que l’on se place du point de vue de l’acteur public ou de celui des associations, font surgir de
nombreuses difficultés mais ouvrent aussi de nouvelles perspectives.
« L’esprit militant et le management »,
article, Les Annales de l’École de Paris, Volume XI, novembre 2005.
Le succès des associations les confrontent à la froide logique du management et certaines évoluent vers une gestion du type de l’entreprise
privée. D’autres deviennent des prestataires de services des collectivités locales. Dans les deux cas que devient l’esprit militant des
origines ?
« Du patronage au centre de loisirs, la réussite sociale d’un service familier »,
article, Journal de l'École de Paris, avril 1998.
De l’ancienne rivalité entre les patronages confessionnels et laïques, à la création des centres aérés, les centres de loisirs ont connu une
croissance exponentielle. Présents dans chaque commune, ils emploient deux cent vingt mille salariés, accueillent deux millions d’enfants
par an et représentent un marché de plus de six milliards de francs. Directement issus de l’action associative, ces centres n’ont-ils pas
ouvert une voie intermédiaire entre l’initiative publique et l’initiative privée marchande ?
3 - PUBLICATIONS COLLECTIVES
« Atlas de l’Économie Sociale et Solidaire en France et dans les Régions »
direction d’ouvrage collectif, CNCRES, septembre 2009, 130 pp.
L’Atlas présente les principales données statistiques qui concernent l’économie sociale et solidaire (associations, coopératives, mutuelles et
fondations) et permet la comparaison avec les entreprises traditionnelles et les organisations publiques sur les champs suivants : emploi,
nombre et taille des entreprises, secteurs d’activités au sens de la NES. Les données sont présentées nationalement et régionalement.
« La participation dans les entreprises de l’économie sociale : le cas des associations »
article, in Penser la participation en économie et en action sociale, Bouquet B., Draperi JF., Jaeger M., (Dir), ouvrage collectif, Dunod, Août
2009.
L’agencement atypique des ressources humaines au sein des associations incite à une approche compréhensive de la participation en
revisitant les liens entre les différentes catégories d’acteurs et les modalités de leur implication dans le projet associatif. En prenant
l’exemple des associations d’éducation populaire, l’auteur rappelle que la participation du bénéficiaire de l’offre de services est le principe
d’action essentiel qui est à la base du projet associatif. Le développement de l’organisation associative impose aux dirigeants qui veulent
reconquérir leur projet, de rétablir un continuum entre adhérents, bénévoles et salariés. La participation des parties prenantes est déclinée
sous ses aspects principaux : le capital social, les apprentissages, la satisfaction par le mérite, la valorisation et l’innovation, la formation des
militants, le don de soi au sens de « donner, recevoir, rendre de M. Mauss ». C’est l’entretien de cette combinaison originale des ressources
qui fait émerger le « statut » du participant comme une enveloppe des autres statuts sociaux et permet de garantir la cohérence du projet.
Dans ce but, l’auteur suggère de sortir des catégories traditionnelles dans lesquelles le sens commun place les différents acteurs en