L`éthique et la confiance peuvent-elles remplacer le profit

Dissertation d’éthique 14/11/2006 10:51:00
Sujet : L’éthique et la confiance peuvent-elles remplacer le profit
comme éléments de régulation au sein de l’entreprise ?
Définition de l’éthique :
C’est une des quatre branches de la philosophie, avec la
métaphysique, la logique, ainsi que l'épistémologie.
L'éthique elle-même se décompose en trois branches :
o la méta-éthique : étude réflexive sur l’éthique, étudie
la nature des affirmations éthiques
o l'éthique normative (traite de ce que la
population devrait croire être juste ou
injuste.) éthique descriptive (traite de ce que
la population croît être juste ou injuste)
o l'éthique appliquée : place les règles
normatives dans des contextes pratiques.
Travail sur la dissert :
Alors d'abord : en quoi le profit régule-t-il l'entreprise ?
Le profit régule l'entreprise en terme par exemple :
d'incitation au travail, grace
a l'investissement,
a la détention de capital,
a la fidélité des employés et des investisseurs,
a l'efficience en général.
Le plus pertinent la dedans c'est le facteur humain, vu la suite du
sujet (confiance et éthique). Théorie du mandat
I / Comment le profit régule-t-il l'entreprise ?
A. En terme de gestion des ressources humaines et de la
rémunération, la technique la plus courante pour garantir
l'efficacité maximale des employés, leur motivation et leur
fidélité est un salaire attractif avec un intéressement (soit au
chiffre d'affaire global / d'un secteur / client...). Le partage de
l'intérêt au profit est donc un instrument de régulation. Notons
que le profit est ici un outil d’implication qui permet de
développer la motivation et l’efficacité des employés.
B. En terme d'investissement, l'entreprise doit aussi
savoir se montrer rentable et utilise le profit pour garantir
l'apport de capitaux.
Conclusion partielle : le profit est nécessaire au
fonctionnement de l'entreprise, c'est une motivation
indispensable pour les employés et les investisseurs, les deux
ressorts de son fonctionnement.
Problèmes : (transition ou II)
L'intéressement n'est pas satisfaisant dans toutes les
situations ni a tous les postes (ex : cadres avec les stocks
options).
L'attractivité des capitaux est soumise a une forte
fluctuation en dehors de l'annonce des résultats des
entreprises, et l'imperfection de l'information financière
rend la communication prépondérante sur les résultats
réels. (théorie de l’asymétrie informationnelle, théorie de
Modigliani Miller sur la neutralité de la structure
financière…)
Le besoin d'une image attractive entraîne des pratiques a
courte vue, des actions de communication, pour rehausser
artificiellement l'image d'entreprise potentiellement
rentable.
ex : restructurations spectaculaires (licenciements massifs).
le besoin de profit pour ces deux cas peut entraîner une
préférence du profit immédiat plutôt que de l'investissement
utile a plus long terme et compromettre le profit futur.
Enron / Anderson, …
Thème d'actualité : exemple : procès de je ne sais plus quelle
entreprise contre des hedge funds qui auraient répandu de
fausses rumeurs sur une boite pour la couler et réaliser une
grosse opération. Les cas de chantage par ceux qui ont le pouvoir
de l'information financière sont courants et de plus en plus
dénonces par les entreprises).
Comment l'éthique et la confiance peuvent remplacer
le profit comme élément de régulation ?
L’enjeu est d'échapper aux deux problèmes que j'ai posé avant.
La confiance avec l'employé : une récompense de ses efforts non
systématisée mais estimée, plus miser sur son sentiment de
responsabilité et d'appartenance a l'entreprises, nouvelles théorie
des ressources humaines et de l'organisation.
L'éthique avec les investisseurs : instaurer une nouvelle pratique
dans laquelle investir dans une entreprise signifie réellement
prendre part a l'entreprise, et garantir l'honnêteté de
l'information financière par de nouveaux outils ou instances de
contrôle, ne pas l'instrumentaliser pour la spéculation.
Je pense qu'ici on peut réellement penser l'éthique et la confiance
en terme d'intérêt concrets pour l'entreprise. Le gros problème,
c'est les outils pour l'instauration de ces pratiques.
III/ les outils ??? on voit de plus en plus d’outils, pour les ivs.
L’éthique est pour l’entreprise un moyen d’instauré une confiance ?
11/14/2006 10:51:00 AM
Investir non plus sur base uniquement de critères financiers mais
en y intégrant des préoccupations sociales, éthiques et
environnementales.
L'investissement Socialement Responsable (ISR/SRI- Social
Responsible Investment) n'est pas un phénomène nouveau ! Les
premiers fonds éthiques sont apparus dans les années 1920 aux
Etats-Unis, sous la pression des congrégations religieuses qui
refusaient d'investir dans des "actions du péché " (sin stocks). Les
entreprises actives dans l'alcool, le tabac, le jeu, l'armement et la
pornographie se voyaient donc exclues.
Ce concept d'investissement socialement responsable
utilisé à son origine comme un instrument de boycott pour
afficher son opposition, est aujourd'hui un moyen de
tendre vers un développement durable de notre société : "
développement qui répond aux besoins des générations
actuelles sans compromettre ceux des générations
futures".
Plan détaillé 14/11/2006 10:51:00
Sujet : L’éthique et la confiance peuvent-elles remplacer le profit
comme éléments de régulation au sein de l’entreprise ?
Introduction :
Définition des termes (éthique, confiance, …)
Quels sont les acteurs qui participent à la régulation ?
L’objectif de la dissert, et donc la problématique qui devra être poser, est
de se demander :
1. en quoi ou comment le profit régule-t-il l’entreprise.
a. d'incitation au travail, grace
o a l'investissement,
o a la détention de capital,
o a la fidélité des employés et des investisseurs,
o a l'efficience en général.
En fait le bonheur de chacun fait le bonheur de tous, c’est la
théorie de Smith. Nash la remettra en cause plus tard en
nuançant ces propos, notamment avec la l’équilibre de Nash.
2. après avoir présenter les points précédents, il faudra montrer que :
a. le profit ne peut pas réguler toutes les problématiques de
l’entreprise, de son environnement, et de ses partenaires (au
sens large).
b. même en régulant certaines problématique, la régulation n’est
pas forcément fait de manière optimale. Ne peut on pas trouver
un autre élément de régulation qui satisferait mieux tout les
acteurs (entreprises, employés, actionnaires, …)
Conclusion : depuis le début on a cherché à démontrer que l’éthique et la
confiance, peuvent remplacer et améliorer la situation de chaque acteur.
Mais on s’est placé uniquement sur un plan financier, or il n’est pas
évident que tous les acteurs recherche l’optimisation de ce facteur avant
tout. l’éthique, la confiance, sont des facteurs psychologique, humain, qui
sont complexe à évaluer
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