
assurer une meilleure formation et un soutien du personnel via
la personne de référence « démence »..
1. J’ai introduit l’année dernière une nouvelle catégorie D en maison
de repos. Cela permet d’avoir un encadrement plus important et
plus adapté, plus orienté vers la réactivation pour les personnes
malades d'Alzheimer mais peu dépendantes physiquement. Cette
mesure a un impact budgétaire de 10 millions d’euros. Dans notre
contexte économique où aucune nouvelle mesure n’est acceptée, cela
témoigne, je pense, de mon combat à vos côtés.
2. Depuis 2010, un financement est octroyé pour sensibiliser et former
le personnel en matière de démence.
Les institutions peuvent également demander un financement pour
une personne de « référence démence » dont le rôle est de favoriser
une culture humanisante et respectueuse dans la prise en charge des
malades d'Alzheimer. Cette personne informe, conseille, sensibilise ses
collègues, les familles, sa hiérarchie même, pour que se développe une
véritable politique commune, au sein d’une institution, dans
l’offre de soins aux malades d'Alzheimer. Après des débuts
prudents, je constate que de plus en plus de maisons de repos
s’engagent dans ce processus et je ne peux que m’en réjouir. En 2011,
environ la moitié des institutions qui entrent dans les critères ont
demandé ce financement ; aujourd’hui, elles sont 2 sur 3. Cela montre
que cette culture d’approche personnalisée de la personne atteinte de
la maladie d'Alzheimer se répand, doucement mais sûrement.
Je pense aussi que nous ne devons pas opposer domicile et institution.
Des structures existent permettant de maintenir une qualité de vie à
domicile. Je vise en particulier les cliniques de la mémoire et les
centres de soins de jour.