Document 1

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Document 1 – La croissance française (PIB en volume) dans les 60 dernières années :
Taux de croissance du PIB en volume
10,0
8,0
6,0
4,0
2,0
2010
2007
2004
2001
1998
1995
1992
1989
1986
1983
1980
1977
1974
1971
1968
1965
1962
1959
1956
1953
-2,0
1950
0,0
-4,0
Données : INSEE, Comptes nationaux
Question 1 : Donnez la signification de la donnée pour 1950, puis de celle pour 2009.
Question 2 : Cherchez dans ce document un premier type de cycle, de très courte durée (2-3 ans).
Question 3 : Cherchez dans ce document un deuxième type de cycle, de moyenne durée (6-8 ans).
Question 4 : Découpez le document en deux périodes en justifiant pourquoi. Pourrais-t-on parler ici d’un cycle ? Si oui, quelle serait
sa durée ?
1815
Document 2 – Les cycles Kondratieff – des innovations de procédé en cycles
1875
1920
1965
Machine
à vapeur
Métier à
tisser
Chemin
de fer
Charbon
Métaux
1760
1850
Electricité
Chimie
Moteur à
explosion
Pétrole
Plastique
Moteur
électrique
NTIC
Biotechnologies
Nouveaux
matériaux
1890
1944
1990 ?
Source : D. Plihon, Le nouveau capitalisme, La Découverte, 2004
Une preuve – Evolution des prix à la consommation américain (Base 100 = 1970) et courbe idéale du cycle
Question 1 : Quels sont les points communs entre les innovations figurant dans le premier document.
Question 2 : En vous aidant de votre manuel de mathématiques expliquant la signification du mot « indice », donnez la signification
du pic rouge en 1870, puis de la fin de courbe en 1980.
Question 3 : Quelle relation observe-t-on entre les deux graphiques.
Question 4 : Essayez d’expliquer cette relation (au pire, c’est faux).
Document 3 – Joseph Schumpeter, théoricien de la destruction créatrice :
« Ma théorie cherche à expliquer le problème [des cycles économiques] de la manière suivante : l'apparition massive […] de
nouvelles entreprises qui influent sur les conditions de vie des anciennes entreprises et sur l'état habituel de l'économie nationale
[…], lui fait concurrence jusqu'à le ruiner, et modifie toutes les situations de sorte qu'un ‘‘processus de mise en ordre’’ est
nécessaire ».
J.A. Schumpeter, Théorie de l’évolution économique, 1912
« L'histoire de l'équipement productif d'une ferme typique, à partir du moment où furent rationalisés l'assolement, les façons
culturales et l'élevage jusqu'à aboutir à l'agriculture mécanisée contemporaine – débouchant sur les silos et les voies ferrées, – ne
diffère pas de l'histoire de l'équipement productif de l'industrie métallurgique, depuis le four à charbon de bois jusqu'à nos hauts
fourneaux contemporains, ou de l'histoire de l'équipement productif d'énergie, depuis la roue hydraulique jusqu'à la turbine moderne,
ou de l'histoire des transports, depuis la diligence jusqu'à l'avion. L'ouverture de nouveaux marchés nationaux ou extérieurs et le
développement des organisations productives, depuis l'atelier artisanal et la manufacture jusqu'aux entreprises amalgamées telles que
l’U.S. Steel, constituent d'autres exemples du même processus de mutation industrielle – si l'on me passe cette expression biologique –
qui révolutionne incessamment de l'intérieur la structure économique, en détruisant continuellement ses éléments vieillis et en créant
continuellement des éléments neufs. Ce ‘‘processus de Destruction Créatrice’’ constitue la donnée fondamentale du capitalisme : c'est
en elle que consiste, en dernière analyse, le capitalisme et toute entreprise capitaliste doit, bon gré mal gré, s'y adapter ».
J.A. Schumpeter, Capitalisme, socialisme et démocratie, 1942
Document 3 – Joseph Schumpeter, théoricien de la destruction créatrice :
« Ma théorie cherche à expliquer le problème [des cycles économiques] de la manière suivante : l'apparition massive […] de
nouvelles entreprises qui influent sur les conditions de vie des anciennes entreprises et sur l'état habituel de l'économie nationale
[…], lui fait concurrence jusqu'à le ruiner, et modifie toutes les situations de sorte qu'un ‘‘processus de mise en ordre’’ est
nécessaire ».
J.A. Schumpeter, Théorie de l’évolution économique, 1912
« L'histoire de l'équipement productif d'une ferme typique, à partir du moment où furent rationalisés l'assolement, les façons
culturales et l'élevage jusqu'à aboutir à l'agriculture mécanisée contemporaine – débouchant sur les silos et les voies ferrées, – ne
diffère pas de l'histoire de l'équipement productif de l'industrie métallurgique, depuis le four à charbon de bois jusqu'à nos hauts
fourneaux contemporains, ou de l'histoire de l'équipement productif d'énergie, depuis la roue hydraulique jusqu'à la turbine moderne,
ou de l'histoire des transports, depuis la diligence jusqu'à l'avion. L'ouverture de nouveaux marchés nationaux ou extérieurs et le
développement des organisations productives, depuis l'atelier artisanal et la manufacture jusqu'aux entreprises amalgamées telles que
l’U.S. Steel, constituent d'autres exemples du même processus de mutation industrielle – si l'on me passe cette expression biologique –
qui révolutionne incessamment de l'intérieur la structure économique, en détruisant continuellement ses éléments vieillis et en créant
continuellement des éléments neufs. Ce ‘‘processus de Destruction Créatrice’’ constitue la donnée fondamentale du capitalisme : c'est
en elle que consiste, en dernière analyse, le capitalisme et toute entreprise capitaliste doit, bon gré mal gré, s'y adapter ».
J.A. Schumpeter, Capitalisme, socialisme et démocratie, 1942
Document 3 – Joseph Schumpeter, théoricien de la destruction créatrice :
« Ma théorie cherche à expliquer le problème [des cycles économiques] de la manière suivante : l'apparition massive […] de
nouvelles entreprises qui influent sur les conditions de vie des anciennes entreprises et sur l'état habituel de l'économie nationale
[…], lui fait concurrence jusqu'à le ruiner, et modifie toutes les situations de sorte qu'un ‘‘processus de mise en ordre’’ est
nécessaire ».
J.A. Schumpeter, Théorie de l’évolution économique, 1912
« L'histoire de l'équipement productif d'une ferme typique, à partir du moment où furent rationalisés l'assolement, les façons
culturales et l'élevage jusqu'à aboutir à l'agriculture mécanisée contemporaine – débouchant sur les silos et les voies ferrées, – ne
diffère pas de l'histoire de l'équipement productif de l'industrie métallurgique, depuis le four à charbon de bois jusqu'à nos hauts
fourneaux contemporains, ou de l'histoire de l'équipement productif d'énergie, depuis la roue hydraulique jusqu'à la turbine moderne,
ou de l'histoire des transports, depuis la diligence jusqu'à l'avion. L'ouverture de nouveaux marchés nationaux ou extérieurs et le
développement des organisations productives, depuis l'atelier artisanal et la manufacture jusqu'aux entreprises amalgamées telles que
l’U.S. Steel, constituent d'autres exemples du même processus de mutation industrielle – si l'on me passe cette expression biologique –
qui révolutionne incessamment de l'intérieur la structure économique, en détruisant continuellement ses éléments vieillis et en créant
continuellement des éléments neufs. Ce ‘‘processus de Destruction Créatrice’’ constitue la donnée fondamentale du capitalisme : c'est
en elle que consiste, en dernière analyse, le capitalisme et toute entreprise capitaliste doit, bon gré mal gré, s'y adapter ».
J.A. Schumpeter, Capitalisme, socialisme et démocratie, 1942
Document 3 – Joseph Schumpeter, théoricien de la destruction créatrice :
« Ma théorie cherche à expliquer le problème [des cycles économiques] de la manière suivante : l'apparition massive […] de
nouvelles entreprises qui influent sur les conditions de vie des anciennes entreprises et sur l'état habituel de l'économie nationale
[…], lui fait concurrence jusqu'à le ruiner, et modifie toutes les situations de sorte qu'un ‘‘processus de mise en ordre’’ est
nécessaire ».
J.A. Schumpeter, Théorie de l’évolution économique, 1912
« L'histoire de l'équipement productif d'une ferme typique, à partir du moment où furent rationalisés l'assolement, les façons
culturales et l'élevage jusqu'à aboutir à l'agriculture mécanisée contemporaine – débouchant sur les silos et les voies ferrées, – ne
diffère pas de l'histoire de l'équipement productif de l'industrie métallurgique, depuis le four à charbon de bois jusqu'à nos hauts
fourneaux contemporains, ou de l'histoire de l'équipement productif d'énergie, depuis la roue hydraulique jusqu'à la turbine moderne,
ou de l'histoire des transports, depuis la diligence jusqu'à l'avion. L'ouverture de nouveaux marchés nationaux ou extérieurs et le
développement des organisations productives, depuis l'atelier artisanal et la manufacture jusqu'aux entreprises amalgamées telles que
l’U.S. Steel, constituent d'autres exemples du même processus de mutation industrielle – si l'on me passe cette expression biologique –
qui révolutionne incessamment de l'intérieur la structure économique, en détruisant continuellement ses éléments vieillis et en créant
continuellement des éléments neufs. Ce ‘‘processus de Destruction Créatrice’’ constitue la donnée fondamentale du capitalisme : c'est
en elle que consiste, en dernière analyse, le capitalisme et toute entreprise capitaliste doit, bon gré mal gré, s'y adapter ».
J.A. Schumpeter, Capitalisme, socialisme et démocratie, 1942
Innovations
Voiture
Energie nucléaire
Exercice 1 – Différents exemples historiques de destruction créatrice :
Quelles entreprises vont croître ?
Quelles entreprises vont « disparaître » ?
Producteur de voitures
Vendeurs de chevaux
Mines d’uranium
Lecteur DVD
Producteurs industriels de textile
Producteurs de textile au rouet manuel
Document 4 – Le cycle du crédit dans la zone euro (le tout exprimé en taux de croissance) :
Question : Présentez le document puis expliquez les relations visibles dans ce document.
Innovations
Voiture
Energie nucléaire
Exercice 1 – Différents exemples historiques de destruction créatrice :
Quelles entreprises vont croître ?
Quelles entreprises vont « disparaître » ?
Producteur de voitures
Vendeurs de chevaux
Mines d’uranium
Lecteur DVD
Producteurs industriels de textile
Producteurs de textile au rouet manuel
Document 4 – Le cycle du crédit dans la zone euro (le tout exprimé en taux de croissance) :
Question : Présentez le document puis expliquez les relations visibles dans ce document.
Exercice 2 - Contribution des principaux agrégats à la croissance du PIB français (en % de croissance) :
Question – A l'aide du cours (B)1)a) et b)) et du document ci-dessus, remplissez le texte à trous suivant avec les expressions données
ci-contre : vite, solde, expansion, croissance, déficit, consommation, crédit, chômage, ralentissement, totalité, baisse, stocks, PIB,
investissement (x 2), demande, administrations, dépression, investissent, dépenses, rythme, moitié.
Au niveau macroéconomique, le PIB est égal à la …………………globale. La croissance effective du PIB dépend donc des
variations des dépenses de……………………………..des ménages et des……………………………..., des variations de
l’……………………….., des variations des stocks et de l’évolution du …………….extérieur (c'est-à-dire exportations –
importations).
Entre 2005 et 2007, l'économie française est en...................................Le PIB augmente de plus en plus.............. en augmentant de
............% en 2005 et de .............% en 2007. Cette.............................effective est soutenue principalement par les dépenses de
consommation des ménages qui représentent ........... point de croissance en 2007 soit (à calculer)..............% de l'augmentation du PIB
et par la FBCF dont l'augmentation explique l’autre.....................de la croissance. Cependant, le........................du commerce extérieur
freine cette expansion de près d'...........point.
A partir de 2007, l'économie française subit un net................................................en 2008 et une forte..................... en 2009. Le
PIB n'augmente pratiquement pas en 2008 et .......................de............% en 2009. La crise des « subprimes », apparue aux Etats-Unis
en 2008, se traduit pour la France par une diminution des exportations et une diminution du...................des banques. En conséquence,
les entreprises.............................moins et diminuent leurs ............. La chute de la FBCF de.........% en 2009 expliquent plus des (à
calculer)......................de la baisse du PIB et le déstockage en est responsable, quant à lui, de près d’un tiers. Seule la croissance des
...............................publiques empêche la production de s'effondrer davantage. Cependant, la baisse du................en 2009 se traduit par
une montée du.............................qui va accentuer le ralentissement de la consommation des ménages et prolonger la crise.
En 2011, la croissance de l’économie française se maintient : le PIB en euros constants progresse de ………..%, au même rythme
qu’en 2010. La croissance est soutenue par la demande des entreprises : leurs dépenses d’………………………. accélèrent et, après
deux années de déstockage, elles reconstituent leurs stocks. Ces deux éléments expliquent la………………….de la croissance
effective. Importations et exportations augmentent au même ……………., si bien que les échanges extérieurs sont neutres sur la
croissance. En revanche, les dépenses de consommation des ménages progressent d’à peine ……...%, après la reprise de 2010.
Document 6 – Le multiplicateur d’investissement :
Soit une économie dans laquelle les pouvoirs publics investissent pour 100 milliers d’euros de plus. Cet investissement se traduit en
revenus, qui vont être dépensés par les ménages, dont la propension marginale à consommer est de 0,8 (c'est-à-dire que 80% du
revenu supplémentaire est consacré à la consommation, et 20% à l’épargne). On a donc les évolutions suivantes :
Etape
ΔI ( ΔY)
ΔY (ΔC+ ΔE)
ΔC (ΔI période suivante)
ΔE
100
80
1
100 d’I public
20
80
64
16
2
80 d’I privé
64 d’I privé
64
3
51,2 d’I privé
40,96
10,24
4
41 d’I privé
32,768
8,192
5
Question 1 : Remplissez l’ensemble du tableau. N’oubliez pas l’effet de la propension marginale à consommer.
Question 2 : Calculez la somme totale d’augmentation du PIB sur ces 5 périodes et comparez la à la dépense intitiale.
Document 5 – Une comparaison de la Grande Dépression (aux Etats-Unis)
et de la Grande Récession (dans la zone euro à 17) :
300
Indice du cours des actions
(base 100 = 1920)
250
Consommation (base 100 = 1929)
200
Prix (base 100 = 1929)
150
Investissement (base 100 = 1929)
100
Production industrielle (base 100 = 1929)
50
Taux de chômage (en %)
0
1928
1929
1930
1931
1932
1933
1934
Bureau of Labor Statistics, 2012
120
Indice du cours des actions (CAC 40)
(base 100 = 2008)
100
Consommation finale (base 100 =
2008)
80
Prix (base 100 = 2008)
60
Investissement (base 100 = 2008)
40
Production industrielle (base 100 =
2008)
20
Taux de chômage (en %)
0
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
Eurostat, 2012
Question 1 : Pour chaque graphique, écrivez une phrase donnant la signification : - du taux de chômage au moment de la crise et à la
fin de la période ; - de l’indice de la production industrielle l’année précédent la crise et à la fin de la période.
Question 2 : Décrivez globalement les évolutions présentées dans les deux documents. Insistez sur les points communs et les
différences des deux événements.
Question 3 : A partir du cours et de vos souvenirs de Seconde et de Première, proposez une ou deux hypothèses pour expliquer les
grandes différences entre les deux événements.
Exercice 3 – Comprendre les chocs pétroliers comme des chocs négatifs d’offre et de demande :
3.A. Les prix réels du pétrole (En dollars et en euros constants)
Question 1 : Repérez dans le document tous les différents chocs visibles. Indiquez en rouge ceux qui
vous paraissent négatifs pour l’économie, et en bleu ceux qui vous paraissent positifs.
3.B. Les effets macroéconomiques des chocs pétroliers sur l’économie française
Question 2 : Reportez dans ce document B les dates des chocs visibles dans le document A.
Commentez ensuite ce qu’il se passe les années suivant le début du choc.
Question 3 : Complétez le schéma avec le vocabulaire suivant pour expliquer ce qu’il se passe dans les
entreprises (choc d’offre négatif) : hausse des prix, baisse des profits et des investissements, baisse des
emplois et hausse du chômage, hausse des salaires nominaux, hausse des coûts de production.
3.C. Les effets de demande des chocs pétroliers :
« Au choc d’offre induit par la hausse du prix du pétrole s’ajoute un choc de demande, lui aussi
négatif, prenant la forme d’une réduction de la demande pour les produits nationaux. Ces produits sont
devenus plus chers mais ils font face en outre à une demande structurellement plus faible. Le
mécanisme à l’œuvre est bien connu depuis les premiers chocs pétroliers. La facture pétrolière ampute
le revenu national et réduit donc la demande interne. Mais elle exerce un effet inverse sur la demande
externe puisqu’elle augmente les revenus des pays de l’OPEP et favorise ainsi nos exportations. Le
transfert international de richesse que représente le paiement de la facture pétrolière a donc des effets
contradictoires. Le premier effet l’emporte néanmoins car les pays de l’OPEP ont une propension plus
faible à dépenser leur revenu que les pays importateurs. L’augmentation de leur consommation et de
leurs investissements ne compense pas la réduction de la demande interne dans les pays importateurs
de pétrole. Un choc pétrolier représente donc pour eux un choc de demande négatif.
« Cette baisse de la demande pour les produits nationaux limite la hausse des prix induite par
celle du pétrole et réduit la pression inflationniste. Mais elle contribue également à réduire l’activité et
peut justifier, à court terme, un soutien à la demande ».
Rapport du CAE, Les effets d’un prix du pétrole élevé et volatil, 2010
Question 4 : A l’aide du texte, complétez le schéma suivant : faible propension à importer, inflation,
hausse des recettes d’exportation, faible croissance de la demande interne et externe, ponction sur le
pouvoir d’achat, faible croissance des importations, faible croissance de la consommation.
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