Ce sont des modifications de la séquence du gène elles sont à l’origine de
nouveaux allèles, on distingue :
- les mutations ponctuelles : quand elles touchent un seul nucléotide de l’ADN,
parmi les mutations ponctuelles on distingue :
les substitutions : où un nucléotide est remplacé par un autre.
Les additions ou insertions : où une base est ajoutée à la séquence d’ADN.
Les délétions : elles correspondent à la perte d’un nucléotide.
- les mutations étendues : elles concernent plusieurs bases. Les mutations
sont dues à des erreurs de réplication de l’ADN ou à des remaniements
chromosomiques. La fréquence des mutations est faible, inférieure une sur
un million de réplication de l’ADN, mais elle peut être augmentée par
certains agents de l’environnement en particulier les rayons UV et la
radioactivité.
1.3 Les conséquences des mutations
Puisqu’une mutation modifie la séquence d’ADN d’un gène, elle peut avoir des
conséquences sur la protéine codée, c'est-à-dire sur le phénotype moléculaire et
parfois sur le phénotype de l’individu.
a) Conséquence d’une substitution
- Mutation silencieuse
Quand un codon est remplacé par un autre codon, qui code pour le même acide
aminé (le code génétique est redondant) il n’y a pas de modifications de la
séquence de la protéine.
- Mutation faux-sens
Un acide aminé est remplacé par un autre ce qui entraîne une modification de la
protéine.
- Mutation non-sens
Apparition prématurée d’un codon stop qui entraîne l’arrêt de la synthèse de la
protéine.
b) Conséquence des mutations décalentes
Elles sont dues à une (ou plusieurs) additions ou à une insertion qui entraîne un
décalage des bases. Elles entraînent de nombreuses modifications d’AA et
souvent l’apparition prématurée d’un codon stop.
On peut observer des modifications de grande ampleur, perte d’une partie de
chromosome ou remaniement de chromosome.
1.4 La transmission des mutations à la descendance
Pour être transmise, une mutation doit avoir lieue dans le génome des cellules
germinales (cellules à l’origine des gamètes) en particulier chez les animaux. Elles
ne doivent perturber ni la survie ni la reproduction de l’organisme muté.