Synthèse Passerelle

publicité
Synthèse Passerelle. Eléments de correction. Le clonage.
Proposition de plan détaillé.
I/ Le clonage, une technique sophistiquée en constante évolution.
 Une prouesse technique: clonage, digne de la plus pure science-fiction et mis en doute par les
savants les plus éminents jusqu’à la révélation du succès ( doc.1), même si le principe existe dans la
nature chez les levures ou chez certains végétaux. ( doc.9)./ notion de cellule totipotente ( doc. 1 et 8).
 Une technique multiple et en pleine expansion: le clonage de mammifères sans recourir à la
fécondation d’un ovule par un spermatozoïde: Dolly ( doc.1). Seconde étape: en 1996, naissance de
Polly, brebis obtenue par le clonage d’une cellule adulte et dotée d’un gène humain ( doc. 6 et 11), et
même clonage d’embryons humains anormaux dès 1993 ( doc. 2, 3 et 8).
 Technique évolutive, mais encore balbutiante: à ce jour, elle s’avère non intéressante sur le plan
économique ( doc. 1) et plus coûteuse que l’insémination artificielle ( doc.5) et elle reste
approximative ( doc.8). Nombreuses sont les équipes qui, comme l’INRA, oeuvrent pour surmonter
les difficultés persistantes. (doc.5)
II/ Une pratique fructueuse?
 Des promesses pour l’agriculture: amélioration des rendements dans l’élevage, production de sujets
d’élite (doc. 1 et 3).
 Une avancée notable selon certains: pratique soutenue par ceux qui estiment que le clone ne sera
jamais une réplique totalement fidèle à cause de l’influence du milieu et que le danger est donc tout à
fait mesuré( doc.2); d’ailleurs l’observation des taches des veaux clonés va dans le sens de cette
analyse ( doc.5) et comment imaginer cloner une conscience (doc.7)?
 De nombreuses perspectives scientifiques et médicales: espoir de progrès scientifiques dans la
connaissance du développement de l’embryon ( doc.7), des maladies comme le cancer qui trouve son
origine dans la multiplication anarchique de cellules ayant perdu la capacité de se différencier (
doc.1), des maladies génétiques ( doc. 8) ou des maladies du sang (doc.1). Source de progrès
thérapeutiques: utilisation d’animaux pour leur lait devenu thérapeutique ( doc.1), vaincre la stérilité (
doc. 8), création d’animaux transgéniques pour les greffons (doc.11).
III/ Un progrès dangereux?
 L’occasion de nombreuses dérives qu’il faut juguler: volonté de cloner son animal de compagnie (
doc.4), voire de se faire soi-même cloner, demande particulièrement féminine (doc. 4); d’avoir un
enfant clone d’un des deux parents, comme le propose la secte de l’Eglise Raëlienne ( doc.10). D’où
la volonté d’un encadrement par des lois de bioéthique (doc.7).
 Des problèmes biologiques: revers pressentis par les gouvernements qui réduisent leurs subventions
(doc.4). Ainsi des voix s’élèvent pour dénoncer le risque d’appauvrissement génétique (doc.3), le
constat inquiétant devant des anomalies de développement ( doc. 5) , le danger de l’entrée d’animaux
clonés dans la chaîne alimentaire ( doc.4), le risque d’uniformisation des cheptels et donc des
caractéristiques immunitaires ( doc.8).
 Des problèmes d’éthique: ils se posent depuis que le clonage d’humains a été déclaré possible
(doc.2): quand la réalité rejoint la fiction la plus sombre, les réactions sont nombreuses, du pape à
François Mitterrand. Peut-on accepter un homme cloné qui serait une banque d’organes ( doc.2)? ;
l’homme peut-il tendre à s’égaler à Dieu? (doc.2). L’individu ne trouve-t-il pas sa dignité dans sa
singularité ( doc. 2)?La vie peut-elle échapper à tout lien avec la sexualité? (doc.1,2 et 6) et les
homosexuels peuvent-ils revendiquer un enfant (doc. 8 et 9)? L’ONU devrait se saisir du dossier pour
mettre en place une charte des droits de la vie. (doc.7 et 8).
Téléchargement