Problèmes rencontrés et solutions proposées Liste des « Sauvages de ma rue » Daniel Mathieu Application de l’Article 1 : Adopter systématiquement un binom. Cette règle est en générral facilement applicable. Cependant, pour des noms très communs consacrés par l’usage et caractérisant des espèces très commnes, cela ne semble pas nécessairement souhaitable, comme par exemple pour les arbres fruitiers ou des plantes bien connues du public : Merisier, Prunier, Pêcher, Framboisier, Groseiller, Poireau, Oignon… Application de Article 2 : Eviter systématiquement l’emploi d’inversions, où l’épithète précède le nom générique Cet article pose problème pour certaines épithètes courtes qui se placent avant le nom en langue française, comme « grande Chélidoine » ou « petite Linaire ». Il faut dans ce cas inverser l’ordre des mots et trouver l’épithète qui correspond le mieux. Ex : « Chélidoine grand-éclaire », « Linaire mineure ». Parfois difficile à réaliser… Le respect de cet article est important afin de permettre le classement alphabétique par nom français pour garder la proximité des genres. Application de Article 5 : Adopter un seul nom générique français par nom de genre latin (régle 5-1.1) ; L’application stricte : « un genre = un nom français » entraîne la création de nouveaux noms en grands nombres, notamment avec les récents changements de nomenclature. Aussi, le même nom français doit-il être appliqué à plusieurs genres appartenant au même groupe morphologique. Dans ce cas il est utile de les recenser et d’indfiquer le nombre d’espèces pour chacun des genres du groupe, comme ci-dessous : Même nom français pour plusieurs genres proches (groupe morphologique) - Arabis (22 sp) et Arabidopsis (5 sp) : Arabette - Convolvulus (20 sp) et Calystegia (3 sp) : Liseron - Ceratocapnos (1 sp.) Corydalis (5 sp.) et Pseudofumaria (2 sp.) : Corydale - Fumaria (19 sp.), Platycapnos (2 sp.), Rupicapnos (1 sp.), Sarcocapnos (1 sp.) = Fumeterre (fruits en silique diff. des Corydales qui sont sphériques. A vérifier pour les trois derniers) - Linaria (43 sp) et Chaenorrhinum (7 sp) : Linaire - Elytrigia (8 sp) et Cynodon (1 sp) : Chiendent - Eschscholzia (1 sp) et Papaver (22 sp.) = Pavot - Fragaria (5 sp) et Duchesnea (1 sp) : Fraisier - Polygonum (15 sp), Fallopia (4 sp), Reynoutria (2 sp) : Renouée - Scabiosa (11 sp), Sixalix (1sp) = Scabieuse - Symphyotrichum (13 sp), Aster (4sp) = Aster - Tripleurospermum (4 sp), Matricaria (4 sp) = Matricaire - Picris (10 sp) et Helminthotheca (1 sp) = Picris Plusieurs noms français pour un seul genre : à contrario, le même genre peut avoir plusieurs traductions en français afin de respecter l’usage de dénominations très courantes, comme pour les Prunus qui regroupent les noms français de Prunelier, Cerisier, Prunier, Amandier, Pêcher, Nectarinier. Code NFN V1.1 – DM janv 2012 1/2 - Lysimachia (16 sp) : Lysimiaque (7 sp) regroupe les Lysimachia à fleurs jaunes et les Mouron (5 sp), soit les ancien Anagallis (fleurs non jaunes) - Solanum (30 sp) = Morelle pour les Solanum d’origine européenne ou apparentées (non Solanum tuberosum, etc.) - Viola (58 sp) = Pensée pour les plantes tricolores à ailes étalées et Violette pour les autres - Prunus : pour traiter de genre complexe, je me suis référé à la base GRIN qui donne la répartition des espèces en sous-genres et sections http://www.ars-grin.gov/cgibin/npgs/html/splist.pl?9887. Sans vouloir coller exactement avec ces divisions, j’ai tenté d’être cohérent dans le traitement des espèces de la façon suivante : Sous-genre Section NFN Amygdalus - Amandier, Pécher Cerasus Cerasus Cerisier Cerasus Laurocerasus Laurier-cerise Prunus Armeniaca Abricotier Prunus Microcerasus Cerisier Prunus Prunus Prunier, Prunellier Nouveaux genres : - Jacobaea = Jacobée Genre nouvellement introduit. Le genre Senecio a été divisé en Senecio (37 sp) et Jacobaea (23 sp). Compte tenu du grand nombre de Jacobaea il convient de créer un nom français spécifique pour ce nouveau genre. - Persicaria = Persicaire. Le genre Persicaria a été affecté à 18 sp du genre Polygonum qui ne comprend maintenant plus que 14 sp. Synthaxe des épithètes - épithètes composés à partir d’une partie de la plante : « à feuille ronde », « à quatre angles », « à feuilles de mauve », etc. Choix d’écrire « à feuilles rondes » plutôt que « feuilles-rondes » en un seul mot avec tiret. - On ne met un tiret qu’entre les mots formant une expression comme « réveille-matin », « pied-de-coq », « petit-cyprès », etc, ne faisant pas référence à la qualifiaction explicite de parties de la plante - Epithètes en « is » restent en « is », comme Diplotaxis, Crépis, Picris, Agrostis Traductions discutables « Amplexicaule » ou à « feuilles embrassantes » Lythrum peut être traduit en Lythrum, identique au latin ou en Salicaire, beaucoup plus utilisé. Ce dernier est retenu. Rumex : deux traductions généralement utilisées : Oseille pour les plantes à saveur acide, Patience pour les autres. On retiendra Rumex pour l’ensemble du genre ex : Rumex grande-oseille pour Rumex acetosa Campestre signifie « des plaines » en latin et non « des champs » Code NFN V1.1 – DM janv 2012 2/2