
PREMIER COURS
Le modèle de la démocratie représentative. Discussion sur l'interprétation de la révolution.
De Tocqueville en ligne de mire.
Vincent Peillon écrit La Révolution Française n’est pas terminée. Perspective de François Furet,
Penser la révolution française.
La théorie marxiste de la révolution française avec la révolution sociale ne serait pas terminée.
Au Parlement, depuis la III° République, il y a un débat pour considérer la Révolution Française
comme un bloc ou pas.
Depuis Jaurès, il y a un débat qui se serait arrêté en 1989 : révolution démocratique, révolution des
droits : première partie du bloc (socialistes SFIO + PCF jusqu’en 1980). Deuxième bout du bloc :
1795 à 1800 on ne sait pas (Constitution 1795 : développement des devoirs du citoyen).
Pointer ce modèle de la démocratie représentative pour savoir sur ce quoi elle se fonde, étapes et les
impensés (en prise avec le disregard)?
Avant Tocqueville, même problème avec Rousseau (pire avec Voltaire et Diderot, voire Condorcet).
Y a-t-il une révolution visible ou une révolution invisible dans la manière de penser les droits et les
libertés individuelles dans les démocraties européennes ? Cette question doit être posée du point de
vue de la devise républicaine : liberté, égalité, fraternité. Ces principes amènent aujourd’hui à une
double réflexion sur le retour en force parmi eux du principe de dignité de la personne humaine
dans les droits de l’Homme depuis la DUDH de 1948 mais aussi dans le droit positif français depuis
une dizaine d’années et sur le nouveau contenu de celui sécurité physique dans les systèmes de
droits positifs de pays de l’UE et en particulier en France . Cf. Hobbes, Spinoza, et avant la
révolution des Pays-Bas avec la Hanse : théoriciens du droit des gens, du droit international public
qui sont souvent soit des dominicains jésuites soit des espagnols : Vittoria, Suarez, Las Casas (on
parle de l’école de Salamanque). Ils traitent du droit des gens : qui a droit au droit ? Qui fait partie
des gens, qui fait partie du genre humain? question importante quand on rencontre des gens à
évangéliser ou à domestiquer... hommes ou animaux?
Puis Grotius et Pufendorf (droit de la paix et de la guerre, origine du droit international). Posent la
question des piliers fondateurs du genre humaine.
L'école de Salamanque se pose aussi la question. Qu'est ce qui fait la nature de l'espèce humaine :
ce qui définit la nature humaine, les piliers fondateurs du genre et du droit que la nature donne à
l'espèce humaine sur elle-même.
Cela positionne sur une ligne relativement simple : ce qui définit la question humaine (Aristote : la
nature de l’Homme c’est de faire partie du règne du vivant ; le seul homme qui a des qualités chez
Aristote, c’est celui qui est doué du logos: le citoyen). Distinction classique aristotélicienne : la
nature de l'homme c'est de faire partie du vivant, le seul qui est doué du logos c'est le citoyen. Ce
qui sont doués du logos et les autres (font partie du règne du vivant mais sont des animaux).
Descartes : ils ne sont pas dotés d'une conscience ce sont donc des machines.
Aristote chez les Modernes. On relit Hannah Arendt qui distingue ceux qui vivent du travail de leurs
corps, de leurs mains, et ceux qui vivent du travail de leur esprit. Ceux qui vivent du travail de leur
corps sont assignés à la vie nulle, la vie sans qualité.
L’homme n’est rien tant qu’il n’est pas doué de langage (aujourd’hui les historiens définissent l’être
humain à partir de la bipédie et du renversement du larynx qui lui permet de former des sons plus
complexes). Les mots ne sont plus le reflet des choses : on entre dans le nominalisme.
Zoe et bios : vie en grec.
Platon : théorie de l'amour, les êtres hermaphrodites se sont séparés et donc on doit donc chercher
sa moitié.