Partie 1 : colonisation et indépendance

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Partie 1 : un espace mondialisé
Dans le manuel
Chapitre 1 : pages 14 à 33 ; pages « réviser » pages 54 - 67
Chapitre 2 : pages 36 à 52
Plan
Chapitre 1 : mondialisation et interdépendance
I- L ‘explosion des flux mondiaux
A- La mobilité des hommes
B- Commerce et service, des flux intenses
C- Capitaux et Information irriguent la planète
II- Les acteurs de la mondialisation
A- Les firmes multinationales
B- Quel rôle pour les états ?
C- Les Organisations internationales et les ONG
III- Les espaces de la mondialisation
A- Trois centres d’impulsion
B- L’UE, un des espaces moteurs de la mondialisation
C- Les Sud, en marge du développement
Chapitre 2 : d’autres logiques d’organisation du monde
I- Culture et mondialisation
A- Vers une globalisation culturelle ?
B- Persistance et renforcement des diversités culturelles
II- La mondialisation économique en question
A- Une mondialisation sans pilote ?
B- Mondialisation et développement
C- Mondialisation et environnement
III- La mondialisation n’est pas sans limite
A- Les états gardent un rôle
B- Le mouvement altermondialiste
CROQUIS DE SYNTHESE
Prépa bac
• Connaître l’organisation de son manuel de géographie.
• Connaître le programme de géographie (page 1 du manuel).
• Connaître les différentes épreuves écrites du baccalauréat (page 2 du manuel et blog).
• Réalisation d’un croquis : mise au point.
Le Bo
Dans une première partie, l’étude de l’espace mondialisé veut faire comprendre le monde d’aujourd’hui, marqué par un inégal développement et
par le processus de mondialisation qui crée de nouvelles interdépendances mais qui ne recouvre pas tous les aspects de l’organisation
géographique du monde. Dans ce contexte, l’importance économique de l’Union européenne est évoquée.
I - Un espace mondialisé (10h)
1 - Les centres d’impulsion et les inégalités de développement
L’espace mondialisé est dominé par trois grands centres d’impulsion, dont l’Union européenne qui fait ici l’objet d’une prise en compte
particulière. On insiste aussi sur l’intensité des réseaux d’échanges qui relient ces trois centres d’impulsion. L’inégal développement
laisse en marge le reste du monde, lui-même très diversifié.
2 - D’autres logiques d’organisation de l’espace mondial
La mondialisation est l’objet de débats concernant ses modalités de mise en œuvre sa relation avec la question du développement et
avec les enjeux environnementaux. Par ailleurs, le processus de mondialisation ne constitue pas la seule clé de lecture du monde.
D’autres logiques d’organisation du monde se juxtaposent et interfèrent les aires de civilisation (cultures, langues, religions), les États,
les organisations économiques régionales.
Chapitre 1 : mondialisation et interdépendance
Introduction
La MONDIALISATION : quelle perception en ont les élèves ?
• Soit le mot inducteur
• Soit « écrire une définition de ce terme »
1. L ‘explosion des flux mondiaux
Les flux (échanges) ont explosé durant ces 25 dernières années. C’est révélateur de la mondialisation mais cela a été rendu possible par la
révolution des transports (conteneurs ou plates-formes multimodales : définitions pages 164) et des communications (Internet ; téléphonie
cellulaire…).
A. La mobilité des hommes
Carte 1 page 25
Description et interprétation
Les flux migratoires reflètent les inégalités mondiales des flux de travailleurs avant tout Sud – Nord ; mais aussi des flux Sud – Sud (réfugiés et
travailleurs) et Nord – Nord (migrations de travail). A noter le tourisme international, avant tout Nord – Nord.
150 millions de travailleurs migrants + 20 millions de réfugiés + 750 millions de touristes par an.
B. Commerce et service, des flux intenses
Le commerce avant tout des flux de produits manufacturés (75 %) ; la part des produits bruts et de l’énergie a reculé (25 %).
Les services progressent considérablement dans les échanges.
C. Capitaux et Information irriguent la planète
Ce sont certainement les 2 flux qui caractérisent le mieux la mondialisation :
• les capitaux irriguent la planète mais circulent avant tout entre pays riches : 80 % des IDE (définition page 162) concernent les pôles
américain et européen de la Triade.
• l’information : exemple le trafic téléphonique à augmenté de 500 % depuis 1990.
2. Les acteurs de la mondialisation
A. Les firmes multinationales
Les 63 000 FMN (définition page 26 : on dit aussi FTN) dominent l’économie mondiale ; elles sont avant tout issues des pays du Nord mais elles ont
des implantations et des stratégies mondialisées qui se traduisent par un vaste mouvement de délocalisation.
Dossier page 30-31 + devoir sur le système Nike.
B. Quel rôle pour les états ?
Les états ne sont pas des acteurs directs puisque le modèle économique dominant est celui de l’économie libérale ; mais ils agissent sur la
mondialisation par leur rôle de régulateur, de législateur et d’aménageur. Les états les plus puissants ont une forte capacité à agir sur la
mondialisation, mais doivent faire maintenant face à des réseaux dont les champs d’action ne sont pas limités par des frontières.
Emergent des organisations économiques régionales comme l’UE, le MERCOSUR, l’ALENA (carte page 41)
C. Les Organisations internationales et les ONG
Des puissantes organisations (mises en place après 1945) imposent, à l’ensemble de la planète, des règles et décisions visant à la mise en
place de politiques libérales fondées sur le libre-échange : FMI (définition page 272) ; OMC (définition page 26) ; G8 (explication page 42)… L’ONU et ses
agences spécialisées (PNUD ; CNUCED…) disposent de moyens assez réduits.
Les ONG participent aussi à la mondialisation par leur rôle direct, par les réseaux qu’elles tissent, par leur influence grandissante sur l’opinion
publique.
A signaler les réseaux clandestins : drogue, blanchiment d’argent… (cf Lord of War)
3. Les espaces de la mondialisation
A. Trois centres d’impulsion
La TRIADE domine et organise la mondialisation : 75 % du commerce ; 85 % des capitaux ; 85 % de la recherche.
Croquis page 64 – 65 : devoir maison
B. Des métropoles mondiales
Au sein de la Triade de puissantes métropoles concentrent le pouvoir et dominent de vastes aires urbaines (parfois elles deviennent des
mégalopoles : définition page 28, à ne pas confondre avec Mégapoles) Elles sont liées entre elles par des réseaux et des interfaces (définition page
306) (régions frontalières comme la Mexamérique ; grands hubs (définition page 104) ou façades maritimes (définition page 361)). On parle alors d’un
Archipel Métropolitain Mondial (définition page 360) qui regroupe des villes mondiales au sein de la Triade et des mégapoles (définition page 28)
émergentes dans le Tiers Monde.
Mais au sein même de la Triade les espaces et les sociétés se fragmentent laissant en marge des régions, des quartiers et des groupes sociaux.
Conclusion
La MONDIALISATION est un phénomène qui s’est récemment accéléré amenant à une internationalisation des échanges (de toutes natures) qui
se traduit par d’importants flux. Elle produit un SYSTEME-MONDE hiérarchisé avec des espaces plus ou moins bien intégrés et d’autres plus ou
moins marginalisés. A différentes échelles on constate des fragmentations territoriales et sociales complexes.
Chapitre 2 : d’autres logiques d’organisation du monde
Introduction
La mondialisation suscite de nombreuses questions, ouvre des débats et nourrit des oppositions.
1. Culture et mondialisation
Carte page 40
Le découpage du monde en aires de civilisations est encore pertinent. Mais la mondialisation uniformise-t-elle plus qu’elle ne fragmente ?
A. Vers une globalisation culturelle ?
Photo page 37
Présentation
En quoi est-ce un document à la fois sur la globalisation culturelle et son refus ?
La mondialisation s’accompagne d’une convergence des modes de vie et d’un partage de valeurs considérées comme universelles. Le modèle
culturel américain semble dominant.
B. Persistance et renforcement des diversités culturelles.
Mais l’uniformisation culturelle est limitée car les particularismes et les spécificités culturelles, religieuses, etc. sont mis en avant
et défendus, parfois dans un vaste métissage culturel mais souvent par un replis radical sur ces valeurs.
Conclusion
Au final la fragmentation l’emporte sur l’uniformisation.
2. La mondialisation économique en question
La mondialisation libérale est contestée sur 3 grands thèmes.
A. Une
mondialisation sans pilote ?
Il n’existe pas de régulation réelle de la mondialisation : l’ONU n’en a pas le pouvoir ; l’OMC est contestée ; les états les plus riches excluent les
autres de certains processus de décision (G8)… Pour beaucoup la mondialisation est pilotée par l’unilatéralisme des Etats-Unis
Cf document 3 page 42.
B. Mondialisation et développement
La mondialisation a accentué les inégalités : entre les états (les PMA sont en marge) et au sein même des états.
Carte 3 page 38
C. Mondialisation et environnement
Dossier page 48 - 49
Présentation.
Définition de développement durable.
Concilier développement et environnement est devenu une question majeure. Le concept de développement durable (définition page 360) est né
er
dans les années 70 et il est nettement apparu lors du 1 sommet de la Terre à Rio en 1992. Malgré de nombreuses initiatives il ne donne pas
beaucoup de résultats encore, voir, pour certains, il contribue à accentuer la mainmise des puissances du Nord sur les Sud.
3. La mondialisation n’est pas sans limite
A. Les états gardent un rôle
Les états sont contestés : par une mondialisation qui semble nier les frontières mais aussi par des aspirations locales, régionales ou de groupes
minoritaires.
Mais leur souveraineté est encore bien réelle ainsi à Cancun, en 2003, 29 pays émergents emmenés par le Brésil ont fait échec aux volontés
des plus grandes puissances en matière de politique agricole.
D’ailleurs on constate que l’absence d’un état efficace est une des entraves principales à la croissance des pays du Sud.
Mais la mondialisation semble avoir renforcé l’inégalité entre état et permis à quelques puissants états d’exercer un pouvoir d’importance, au 1
rang desquels les Etats-Unis.
er
Certains états refusesnt la mondialisation et choisissent aujourd’hui la voie de l’autarcie (Birmanie, Corée du nord)
B. Le mouvement altermondialiste
Texte 1 page 43
Il est né du refus d’une mondialisation sans limite. Pour certains il faut refuser totalement la logique libérale de la mondialisation
(antimondialistes) ; pour d’autres, les plus nombreux, il faut orienter et contrôler cette mondialisation (altermondialises : définition page 360). Ces
derniers ont comme objectifs avant tout de :
• refuser la logique ‘tout libérale’
• restaurer le rôle régulateur de l’état et redonner la parole aux citoyens ;
• promouvoir des valeurs solidaires et humanistes
• mener des actions concrètes comme la promotion du commerce équitable (définition page3 60) ou l’idée de taxer les plus-values liées
aux transactions financières
Ce mouvement a contribué à faire naître une véritable opinion publique mondiale : il est donc, dans un certain sens, un produit et une
manifestation de la mondialisation.
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