L’hydroélectricité :
Le développement de l’hydroélectricité à la fin du XIXème stimule l’installation
d’industries de transformation très énergivores comme celles du bois ou de
l’aluminium.
Le Québec est favorisé en raison de ses nombreux cours d’eau. Au départ, ce
sont des entreprises privées (Shawinigan Water and Power) qui construisent les
centrales et produisent l’électricité. Elles vendent l’électricité en priorité aux
grandes industries plutôt qu’aux particuliers, et ce, à des prix très variables.
Puis, en 1963, le gouvernement de Jean Lesage nationalise l’électricité et fonde
Hydro-Québec. Dorénavant, le gouvernement prend en charge la production et la
vente de l’électricité dans la province. De vastes projets de construction de
centrales électriques sont entrepris (Manic-Outardes, La Grande) et le Québec
devient le chef de file mondial en matière d’hydroélectricité.
Cependant, les conséquences de l’aménagement de ces grandes centrales sont
importantes : inondations de territoires, déplacement de populations,
détournement de rivières, destruction d’habitats, etc.
Le secteur tertiaire :
Durant le XXème siècle, la part du secteur tertiaire dans l’économie augmente.
Les emplois augmentent au niveau :
-de l’administration et des finances
-de la consommation et des commerces de détail
-des services sociaux, de la santé et de l’éducation
-du tourisme et des loisirs
Ces emplois sont surtout offerts en milieu urbain et plusieurs sont occupés par
des femmes (surtout dans les commerces de détail comme vendeuses ou
caissières). Exigeant peu de qualifications ils sont souvent mal payés.