et «Mes impressions me mènent à me demander…» afin de faire comprendre que ce paragraphe est
basé uniquement sur des expériences vécue par moi-même.
- La phrase « Les personnes atteintes de ce trouble ne se trouvent jamais assez musclées, jamais
au meilleur d’eux-mêmes et de leurs compétences. » (lns. 34-36), « […] une crainte mortelle de
la prise de poids » (lns. 60-61) sont des simplifications inappropriées pour ce journal médical.
Cette phrase avait pour but de vulgariser le sujet afin d’avoir un aperçu général et simple de la
dysmorphie musculaire. Je l’ai reformulé afin de la rendre plus professionnelle.
- L’auteur(e) indique qu’«à [son] propre avis », l’étiologie de la bigorexie ne repose pas qu’en un
seul facteur (lns. 90-93). C’est plutôt un avis logique sans doute accepté par tous les
professionnels de santé mentale. Par contre, il ou elle partage le conseil suivant : « Être en
mesure de bien comprendre les capacités du corps humain et ses véritables fonctions
permettrait assurément d’éviter des cas de bigorexie et ainsi sauver des jeunes de défis
importants ». Ce conseil peu instruit représente bien la philosophie finale de l’article : que
savoir, c’est faire. L’auteur(e) conclue avec « un conseil personnel : pratiquez des sports au lieu
d’aller simplement au gymnase et assurez-vous de le faire pour le plaisir et pour une bonne
santé physique plutôt que par exigence et par désir de répondre à des critères sociaux. ». Ce
conseil prétend que la bigorexie en tant que maladie est facilement évitable et illustre
effectivement l’ignorance de l’auteur(e) au sujet des maladies mentales, la dysmorphie
musculaire incluse. Ce serait l’équivalent de conseiller qu’on ne doit pas participer aux activités
qui nous font triste pour éviter la dépression. De ce fait, le message générale de l’article est en
contravention avec les avis professionnelles en ce qui a trait aux maladies mentales : l’auteur(e)
dit ressentir les pressions sociales au début du texte et offre comme pensée finale ce conseil
simpliste pour surmonter ces pressions, en autres mots, « si moi je peux le faire, n’importe qui le
peut ». Ce point de vue promeut le stigmate social des maladies mentales et ni la réalité de ces
maladies.
Ces conseils sont d’abord posés en se basant sur la philosophie de la thérapie cognitvo-
comportementale, méthode grandement utilisée et appréciée en psychologie moderne. L’idéologie
derrière cette thérapie croit que la patient peut changer son comportement s’il est informé et s’il se
libère des ses pensées ravageuses. Le dernier conseil porte principalement sur la prévention en santé
mentale et ne présente pas une solution pour guérir ceux qui souffrent et présentent déjà les
symptômes de la dysmorphie musculaire. D’aucune façon je tente de montrer que la maladie mentale
est un phénomène simple et facile et je ne veux en aucun promouvoir les étiquettes associées. Après
relecture de mon texte, je suis d’avis que la formulation peut porter à confusion et que le message peut
être mal interprété. J’ai donc modifier l’écriture afin de mieux faire comprendre mes idées derrières ces
conseils.
De plus, je suis d’accord lorsque vous dites que mon avis sur l’étiologie de la maladie est logique et
probablement accepter par la majorité des professionnels de la santé. Cependant, l’article étant un
commentaire voulant donner mon opinion en même temps que de l’information sur une maladie
chronique, je crois que cette partie a raison d’être. Cependant, j’ai ajouté des détails au paragraphe.