d. Symptômes de l’hyperglycémie.
Les symptômes apparaissent généralement pour une glycémie supérieure à 2.5g/l. On
décrit généralement (PAPAP) :
- Polyurie
- Amaigrissement
- Polydipsie
- Asthénie
- Polyphagie
- autres : on peut avoir des troubles visuels, en effet la diffusion du glucose dans la
chambre antérieure se fait avec retard, donc lors de l’hyperglycémie on a des
phénomènes osmotiques avec une perte de liquide dans la chambre antérieure et
donc des troubles de la réfraction. De plus, on a une sensibilité accrue aux
infections, en effet les bactéries « adorent » le sucre.
e. Les complications.
Environ 50% des diabétiques ont des complications au moment du diagnostic. On décrit
donc des complications :
- microvasculaires : néphropathies, neuropathies, rétinopathies, glaucome ou
cataracte.
- macrovasculaire : maladies cerebrovasculaires, maladies coronariennes,
maladies vasculaires périphériques.
f. Les différents types de diabètes.
Le diabète de type 1 est lié à une destruction auto-immune des cellules β des ilots de
Langerhans. A l’inverse le type 2 est lié à une diminution de l’action et de la sécrétion de
l’insuline. On dit que le type II est plus grave, dans la mesure où il est découvert plus tard
et souvent associé à de nombreux facteurs de risque cardiovasculaire. On décrit aussi
d’autres diabètes plus rares :
- diabète monogénique : par exemple une mutation du récepteur à l’insuline
entraine une diminution de l’action de l’insuline.
- diabète secondaire à une pancréatopathie : par exemple l’alcool peut être a
l’origine d’une insuffisance pancréatique endocrine. Cependant dans ce cas là on
note aussi une absence de glucagon avec de fréquentes hypoglycémies.
- diabète secondaire à une endocrinopathie : l’excès de corticoïdes dans le cushing
par exemple, mais aussi l’augmentation d’adrénaline dans le phéochromocytome.
De même l’excès de GH dans l’acromégalie, ou encore l’excès de glucagon dans
le cadre de glucagonome (l’érythème cutanée nécrolythique migrateur est
caractéristique du glucagonome.)