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meilleur apprentissage des enseignements fondamentaux. L’entrée dans ces dispositifs
ne constitue pas une orientation précoce.
Il s’agit de donner à l’élève l’occasion d’exprimer ses aptitudes dans toute leur diversité
et leur richesse, académiques ou autres.
Il s’agit de mettre en œuvre une stratégie de découverte professionnelle qui pourra
conduire à une orientation choisie donc positive vers la voie des métiers.
Il s’agit de veiller à ce que ces dispositifs ne constituent pas des voies de relégation. L’un
des objectifs est celui de la stabilisation dans la formation pour aboutir à la qualification
et à l’insertion professionnelle à terme.
La MGI reste le cadre utilisable pour les élèves en grande rupture scolaire.
L’examen attentif des publics d’élèves auxquels s’adressent ces dispositifs est de ce point
de vue fondamental entre ceux pour lesquels la rupture est consommée avec son cortège
d’absences, d’incivilités voire de pré-délinquance, et ceux pour qui l’apprentissage des
enseignements fondamentaux doit être accompagné d’une pédagogie plus inductive et
adossée à la pratique technologique et nettement informative des métiers.
IV- Etat des lieux
Dans l’ Académie de Nice, les dispositifs les plus courants actuellement en place dans
l’enseignement public sont les suivants :
quarante SEGPA (vingt dans les A-M et vingt dans le Var),
trente troisièmes d’insertion (réparties à égalité entre les Alpes-Maritimes et le Var),
une dizaine de quatrième « aide et soutien », auxquelles s’ ajoutent quelques CLIPA
qui sont avant tout des dispositifs de bassin dans le cadre de la MGI,
neuf troisièmes à projet professionnel ouvertes à la rentrée 2002, (soit cinq dans les A-
M et quatre dans le Var).
Enfin, la pratique du mini-stage en LP « pour voir » est générale.
Il convient maintenant de réfléchir, d’une part sur l’unification des dispositifs existants et
d’autre part, sur des propositions de dispositifs à créer. Le présent cahier des charges a pour
objectif d’aider les équipes pédagogiques dans leur réflexion sur ces deux axes.
V- La mise en œuvre de l’alternance et le projet académique :
La réflexion des équipes doit s’orienter vers la création d’un double dispositif :
un dispositif infra-établissement qui permette l’affectation de l’élève sur projet
et n’oblige pas à la mise en place d’une ou de plusieurs structures ;
un dispositif supra-établissements qui permette la mutualisation de ressources,
le niveau le plus pertinent paraissant celui du bassin d’éducation et de
formation.
Le dispositif infra-établissement doit pouvoir :
respecter le choix de l’élève et l’inviter à rejoindre une formation en alternance sur un
projet en évitant l’écueil de la mise en place d’une structure de rélégation ;
profiter de la souplesse introduite par les enseignements transversaux – IDD /
enseignements choisis – dans l’organisation de l’emploi du temps de l’élève ;
On rappelle à cet égard qu'obligation est faite de permettre à tous
les élèves de parcourir deux itinéraires de découverte par an et d'aborder au moins 2 des 4
domaines au cours du cycle central.