
ce processus décisionnel, ces personnes peuvent donc  prendre des décisions sur une base 
continue;  (Stienstra, Chochinov, p.170, 2006).   
 
Les personnes handicapées peuvent devenir encore plus vulnérables lorsqu’on les 
empêche de  participer aux décisions concernant leurs traitements de fin de vie. Selon les 
recherches du projet VP-Net, des politiques spécifiques visant les services 
communautaires de soins palliatifs, une coordination entre les traditionnels soignants 
officiels ainsi qu’un soutien et un respect pour les soignants naturels, peuvent redresser le 
cours accentué de ces vulnérabilités. (Stienstra, D’Aubin, Derksen, p.2, à paraître).  
 
Continuité interrompue lors de la transition vers les soins palliatifs  
 
Lors de la transition vers les milieux institutionnels, les personnes handicapées doivent 
souvent changer de médecin et de fournisseurs de soins personnels.  Dans certains cas, 
l’accès à des accessoires et appareils fonctionnels et des aides techniques (comme les 
fauteuils roulants) peut être interrompu lorsque la personne entre dans l’institution.  Par 
conséquent, pour garantir une meilleure coordination entre le domicile et le milieu 
institutionnel et assurer moins de perturbations, les médecins familiaux et les fournisseurs 
de soins de santé doivent participer à l’élaboration initiale des régimes de soins palliatifs. 
. (Stienstra, D’Aubin, Derksen, p.27, à paraître). «   Au niveau du gouvernement 
provincial, une coordination entre les programmes de soutien visant les personnes 
handicapées et les programmes de soins palliatifs et de soins de longue durée s’impose.  
Les critères d’admissibilité aux mesures de soutien liées aux limitations fonctionnelles 
ainsi que la prestation de ces mesures pendant la transition aux soins palliatifs et de 
longue durée doivent tout d’abord être examinés.  En cas de lacunes ou d’écarts - qui, 
selon nos recherches prévalent dans les soins de longue durée et peuvent exister dans 
certains champs de compétence gouvernementale -, des politiques devront être élaborées 
à des fins correctrices.  (Stienstra, D’Aubin, Derksen, p.28, à paraître). » 
 
Les personnes handicapées sont souvent aidées par de nombreuses personnes hors du 
cercle biologique familial.  Elles peuvent aussi, à des fins décisionnelles, dépendre de 
leurs travailleurs de soutien rémunérés ou d’autres personnes de soutien.  «  Lorsque les 
personnes handicapées et tous les patients, entrent dans des milieux institutionnels, il faut 
absolument savoir vers qui elles se retourneront comme source(s)  principale(s) de 
soutien et qui interviendra en leur nom si elles sont incapables d’exprimer leurs désirs. 
(Stienstra, D’Aubin, Derksen, p.28, à paraître).   
 
Aidants et soutiens naturels 
 
La recherche a prouvé que les hommes et les femmes handicapées sont d’importants 
soignants, notamment de leurs parentés, amis et voisins. Mais lorsqu’elles dispensent de 
tels soins, elles sont souvent confrontées à des obstacles physiques et comportementaux.  
(Stienstra, D’Aubin, Derksen, p.29, à paraître).  Les participants au projet VP-Net ont 
indiqué qu’ils étaient incapables de dispenser des soins et/ou du soutien à leurs êtres 
chers parce qu’ils ne pouvaient physiquement accéder aux centres de soins palliatifs ou 
que les professionnels de ces services n’étaient pas enclins à communiquer avec une