Lundi 17 Octobre 2016

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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES
24 avril 2016 : 101e anniversaire du génocide arménien de 1915
perpétré par le gouvernement Jeune-Turc
101 ans de déni : ça suffit !
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VEILLE MEDIA
Lundi 17 Octobre 2016
Retrouvez les informations sur notre site :
http://www.collectifvan.org
Rubrique Info Collectif VAN :
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et Rubrique News (Revue de Presse) :
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1
-----------------------------------------------------------------SOMMAIRE
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN
[Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une
revue de presse des informations parues dans la presse
francophone sur les thèmes concernant le négationnisme, le
racisme, l'antisémitisme, le génocide arménien, la Shoah, le
génocide des Tutsi, les crimes perpétrés au Darfour, la Turquie,
l'Union européenne, l'occupation de Chypre, etc... Nous vous
suggérons également de prendre le temps de lire ou relire les
articles mis en ligne dans la rubrique Info Collectif VAN et les
traductions regroupées dans notre rubrique Actions VAN. Par
ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont
disponibles que dans la newsletter Word que nous générons
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17/10/2016 - Sénat
Le Sénat vote la pénalisation de la négation du génocide des Tutsi
10/10/2016 - Représentation permanente de la République du HautKarabagh
Le Haut-Karabagh manifeste une forte volonté de coopération avec
le HCDH
14/10/2016 - Ambassade de France en Arménie
Presse arménienne : Revue du 13 octobre 2016
17/10/2016 - Collectif VAN
Collectif VAN : l'éphéméride du 17 octobre
14/10/2016 - France Soir
Feu vert au Sénat à la pénalisation du négationnisme du génocide
arménien et l'apologie de l'esclavage
14/10/2016 - Annie Vergnenegre - France 3
Valérie Boyer : "Aujourd’hui, on peut condamner les personnes qui
nient l’existence du génocide de 1915"
14/10/2016 - Le blog de Philippe Kaltenbach
Sanctionner le négationnisme : la France envoie un message fort
17/10/2016 - Représentation permanente de la République du HautKarabagh
Les ex-pays soviétiques appellent à la paix au Karabagh
17/10/2016 - NAM
Lavrov estime que la Turquie peut jouer un rôle positif au HautKarabagh
15/10/2016 - NAM
Il resterait plus de 10 000 Arméniens à Mouch (Arménie
occidentale)
17/10/2016 - RTBF
Irak: "hors de question" pour la Turquie de rester à l'écart de
l'opération de Mossoul
16/10/2016 - Alexandre Billette - RFI
Turquie: le tourisme en berne et le Grand Bazar d’Istanbul en crise
16/10/2016 - Mezri Haddad - Le Figaro
Où va la Turquie avec Erdogan ?
17/10/2016 - Le Point
Syrie: l'EI perd une ville, les Occidentaux évoquent de nouvelles
sanctions
16/10/2016 - Libération
Turquie: deux kamikazes se font exploser à Gaziantep, trois
policiers tués
16/10/2016 - 20Minutes
Syrie: Des rebelles appuyés par la Turquie prennent Dabiq, ville
symbolique pour Daech
15/10/2016 - Lelievre Adrien - Les Echos
Turquie : malgré les purges, les affaires continuent
16/10/2016 - euronews
Turquie : trois policiers tués dans une opération contre Etat
islamique
13/10/2016 - 7sur7
Des lettres livrent la vérité sur le plus grand philosophe allemand
du 20e siècle
15/10/2016 - Nathalie Steiwer - La Libre Belgique
Les anciens nazis noyautaient la Justice
15/10/2016 - Robert Fisk - The Independent
A beautiful mosque and the dark period of the Armenian genocide
INFOS COLLECTIF VAN
Le Sénat vote la pénalisation de la négation du
génocide des Tutsi
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Sénat s'est
prononcé en faveur du rétablissement de l'article 38 ter de la Loi
Égalité et Citoyenneté permettant de poursuivre les négationnistes
des génocides - dont le génocide arménien nous dit-on - et crimes
contre l'humanité tels que l'esclavage. Étonnamment, les
commentateurs de ce vote, dont le Conseil de Coordination des
organisations Arméniennes de France (CCAF), se sont focalisés sur
le génocide arménien. Ils oublient de préciser que seuls seront
poursuivis les négationnistes d'un crime jugé par une juridiction
française ou internationale. Ils le savent pertinemment, le
génocide arménien n'a jamais été jugé par ce type de juridiction.
Pour les crimes qui ne pourront cocher la case "jugement français
ou international", il faudra alors remplir une autre condition : "la
négation, la minoration ou la banalisation de ces crimes" devront
être accompagnées d'"une incitation à la violence ou à la haine".
Or, il est tout à fait possible de nier un génocide ou un crime
contre l'humanité sans proférer des propos violents ou haineux.
C'est même la spécialisation des négationnistes les plus pervers
qui se présentent avec le masque de l'historien : ce sont les plus
prolifiques, les plus influents et les plus dangereux. Ceux-là
resteront certainement hors du champ d'application de la loi.
Seule (grande) satisfaction : si le Conseil Constitutionnel
n'invalide pas cet article avant sa promulgation, la Loi Égalité et
Citoyenneté (qui - en l'occurrence - ne mérite pas son nom)
donnera la possibilité de poursuivre les négationnistes du
génocide des Tutsi au Rwanda en 1994, génocide qui a fait, pour
sa part, l'objet d'un jugement international. Mazeltov à nos amis
tutsi pour lesquels le CCAF a travaillé avec abnégation et en toute
discrétion... Le Collectif VAN analyse ci-dessous le vote du 14
octobre 2016 et reproduit les éléments d'information en ligne sur
le site du Sénat.
Rappel des faits :
Le scrutin n°31 de la séance du vendredi 14 octobre 2016 au Sénat,
portait sur le vote des amendements n°330 et 455 rectifié ter visant à
rétablir l'article 38 ter du projet de loi Égalité et Citoyenneté, adopté par
l'Assemblée nationale, article qui avait été supprimé par la Commission
des lois du Sénat. Les deux amendements demandaient le rétablissement
des dispositions qui permettaient la création d’un délit de « négation,
minoration ou banalisation » des crimes de génocide et d’autres crimes
contre l’humanité.
Christian Favier et les membres du groupe communiste, auteurs de
l'amendement n°330, ont tenu à souligner dans l'objet de leur texte que
ces dispositions (votées à l'Assemblée nationale en juillet dernier) avaient
été saluées "comme une grande avancée notamment concernant la
reconnaissance du génocide arménien suite à la censure de la loi
reconnaissant le génocide arménien par le conseil constitutionnel."
L'amendement 455 rectifié ter était pour sa part porté par Didier
Guillaume et ses collègues du groupe socialiste.
Sur 333 votants et 302 suffrages exprimés, 156 se sont prononcés en
faveur du rétablissement de cet amendement et 146 s'y sont opposés. Le
texte a donc été adopté avec une très courte majorité de 10 voix. Une
analyse des votes fait apparaître pour la première fois un net clivage
gauche/droite sur cette thématique qui d'ordinaire réunit des soutiens ou
des opposants de manière transversale et non-partisane. À n'en pas
douter, le fait que cette loi ait été portée par le gouvernement et non par
des députés a entrainé des jeux politiciens entre le pouvoir et l'opposition,
majoritaire au Sénat.
Ainsi, sur les 146 votes négatifs qui se sont exprimés à l'encontre de cet
article, 110 votes proviennent du Groupe Les Républicains. Seuls 12
sénateurs LR (dont Hubert Falco, Jean-Claude Gaudin, et Roger Karoutchi)
ont voté le rétablissement de l'amendement. Un seul groupe a voté Oui à
l'unanimité, c'est le groupe communiste qui portait justement
l'amendement n°330. Un autre s'est totalement abstenu, c'est le groupe
écologiste. Ce qui est un progrès si l'on se remémore le combat de ce
groupe contre la Loi Boyer en 2012, loi alors brocardée au Sénat par
Esther Benbassa.
Notons aussi l'étonnant vote "Pour" de Nathalie Goulet (UDI), pourtant
ardente supporter de l'Azerbaïdjan, un État négationniste allié de la
Turquie et qui mène un lobbying intense contre les Arméniens en les
accusant de génocide (ce que Nathalie Goulet fait également sans
néanmoins nier le génocide arménien).
Sauf erreur, tous les autres élus réputés pour leurs relations
complaisantes envers l'Azerbaïdjan, ont voté contre cet amendement ou
se sont abstenus.
Par ailleurs, le Groupe UDI - qui comporte des élus tels que Sophie
Joissains et Hervé Marseille connus pour leurs prises de position en faveur
de la pénalisation du négationnisme du génocide arménien - apparaît très
divisé puisque 17 sénateurs ont voté en faveur de cet amendement et 20
s'y sont opposés.
Le groupe socialiste a voté Oui dans sa presque totalité (avec les élus
engagés sur cette question depuis de nombreuses années, tels Luc
Carvounas, Gérard Collomb et Philippe Kaltenbach), les 5 voix
manquantes étant celles d'abstentionnistes parmi lesquels on ne
s'étonnera pas de retrouver Catherine Tasca et Jean-Pierre Le Sueur.
Pour leur part, les sénateurs du FN n'ont pas pris part au vote, ce qui n'est
pas pour nous déplaire.
Comme nous l'avions noté lors du vote de ce texte à l'Assemblée nationale
en juillet 2016, nous restons perplexes sur l'efficacité future de
l'amendement réintroduit dans la loi, puisque les négationnistes ne
pourront être poursuivis que si le crime nié a donné lieu à une
condamnation prononcée par une juridiction française ou internationale
(ce qui n'est pas le cas du génocide arménien), ou si "la négation, la
minoration ou la banalisation de ce crime constitue une incitation à la
violence ou à la haine à l’égard d’un groupe de personnes ou d’un membre
d’un tel groupe défini par référence à la prétendue race, la couleur, la
religion, l’ascendance ou l’origine nationale". On le sait, la Cour
Européenne des Droits de l'Homme (CEDH) dans son arrêt Perinçek, et le
Conseil Constitutionnel, en réponse à la QPC contre la Loi Gayssot, ont
établi un distinguo entre la négation de la Shoah - qui comporterait de
facto, selon ces juridictions, une dimension haineuse - et la négation du
génocide arménien qui ne comporterait pas cette dimension qu'il faudrait
donc prouver à chaque procès. La Loi dite "Égalité" et Citoyenneté s'aligne
donc sur ce principe inégal.
Les associations qui se porteront partie civile contre des négationnistes
auront la lourde responsabilité de s'assurer en amont de la faisabilité des
actions qu'elles intenteront pour gagner leurs procès (y compris en cas de
recours de l'accusé devant la CEDH) afin de ne pas engendrer des
jurisprudences encore plus restrictives.
N'oublions pas que s'il s'avérait qu'un juge français tranche en notre
faveur en décrétant que nier le génocide arménien est de facto un acte de
haine, il y a fort à parier que l'accusé porterait ensuite l'affaire devant la
CEDH : comment cette juridiction pourrait-elle alors se dédire de sa
propre position dans l'affaire Perinçek ?
Certains argueront qu'il sera possible de remporter des procès contre les
ultra-nationalistes qui insultent ou menacent les Arméniens dans des
manifestations ou sur les réseaux sociaux. Certes, mais la loi promise par
François Hollande devait-elle viser exclusivement les analphabètes
injurieux que l'on pouvait déjà poursuivre avec l'arsenal juridique existant ?
Ne devions-nous pas tordre le cou à une rhétorique négationniste très
construite qui se propage sur internet et qui est le fait d'auteurs se
présentant avec le masque de l'historien ?
Une chose est sûre, l'État turc semble ne pas se faire trop de souci
concernant ce texte minimaliste qui permettra au gros gibier négationniste
de s'en sortir, s'il bafoue "sans haine" la mémoire des victimes et insulte
"sans violence" l'Histoire.
Seule (grande) satisfaction : si le Conseil Constitutionnel n'invalide pas cet
article avant sa promulgation, la Loi Égalité et Citoyenneté (qui - en
l'occurrence - ne mérite pas son nom) donnera la possibilité de poursuivre
les négationnistes du génocide des Tutsi au Rwanda en 1994, génocide
qui a fait, pour sa part, l'objet d'un jugement international. Mazeltov à nos
amis tutsi pour lesquels le CCAF a travaillé avec abnégation et en toute
discrétion...
Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme]
BP 20083 - 92133 Issy-les-Moulineaux - France
Email: [email protected]
http://www.collectifvan.org
///
Analyse par groupes politiques
Groupe Les Républicains (144)
Pour : 12 - MM. Daniel Chasseing, Philippe Dallier, Francis Delattre,
Hubert Falco, Christophe-André Frassa, Jean-Claude Gaudin, Bruno Gilles,
Jacques Grosperrin, Roger Karoutchi, Alain Marc, Hugues Portelli, Bernard
Saugey
Contre : 110 - MM. Pascal Allizard, Gérard Bailly, Philippe Bas, Christophe
Béchu, Jérôme Bignon, Jean Bizet, François Bonhomme, François-Noël
Buffet, Christian Cambon, Mme Agnès Canayer, MM. Jean-Pierre Cantegrit,
Jean-Noël Cardoux, Jean-Claude Carle, Mme Caroline Cayeux, M. Gérard
César, Mme Anne Chain-Larché, MM. Patrick Chaize, Pierre Charon, Alain
Chatillon, Gérard Cornu, René Danesi, Mathieu Darnaud, Serge Dassault,
Robert del Picchia, Gérard Dériot, Mmes Catherine Deroche, Jacky
Deromedi, Marie-Hélène Des Esgaulx, Chantal Deseyne, Catherine Di Folco,
MM. Éric Doligé, Philippe Dominati, Mme Marie-Annick Duchêne, M. Alain
Dufaut, Mme Nicole Duranton, MM. Louis Duvernois, Jean-Paul Emorine,
Mme Dominique Estrosi Sassone, MM. Alain Fouché, Jean-Paul Fournier,
Pierre Frogier, Mme Joëlle Garriaud-Maylam, MM. Jacques Gautier,
Jacques Genest, Alain Gournac, Jean-Pierre Grand, Daniel Gremillet,
François Grosdidier, Mme Pascale Gruny, MM. Charles Guené, Michel Houel,
Alain Houpert, Jean-François Husson, Mme Corinne Imbert, M. Alain
Joyandet, Mme Christiane Kammermann, MM. Guy-Dominique Kennel,
Marc Laménie, Mme Élisabeth Lamure, MM. Robert Laufoaulu, Daniel
Laurent, Antoine Lefèvre, Jacques Legendre, Dominique de Legge, JeanPierre Leleux, Jean-Claude Lenoir, Philippe Leroy, Gérard Longuet, Mme
Vivette Lopez, MM. Claude Malhuret, Didier Mandelli, Patrick Masclet,
Jean-François Mayet, Mmes Colette Mélot, Marie Mercier, Brigitte
Micouleau, MM. Alain Milon, Albéric de Montgolfier, Mme Patricia MorhetRichaud, MM. Jean-Marie Morisset, Philippe Mouiller, Philippe Nachbar,
Louis Nègre, Louis-Jean de Nicolaÿ, Claude Nougein, Jean-Jacques Panunzi,
Philippe Paul, Cyril Pellevat, Cédric Perrin, Jackie Pierre, François Pillet,
Xavier Pintat, Louis Pinton, Rémy Pointereau, Ladislas Poniatowski, Mmes
Sophie Primas, Catherine Procaccia, MM. Jean-Pierre Raffarin, Henri de
Raincourt, Michel Raison, Jean-François Rapin, Bruno Retailleau, Bruno
Sido, Abdourahamane Soilihi, André Trillard, Mme Catherine Troendlé, MM.
Michel Vaspart, Alain Vasselle, Jean-Pierre Vial, Jean Pierre Vogel
Abstentions : 13 - MM. Gilbert Bouchet, François Calvet, François
Commeinhes, Michel Fontaine, Michel Forissier, Mme Colette Giudicelli, M.
Benoît Huré, Mme Fabienne Keller, MM. Michel Magras, André Reichardt,
René-Paul Savary, Michel Savin, Hilarion Vendegou
N'ont pas pris part au vote : 9 - M. Gérard Larcher, Président du Sénat,
MM. François Baroin, Michel Bouvard, Mme Isabelle Debré, M. Bernard
Fournier, Mme Christiane Hummel, MM. Jean-Baptiste Lemoyne, Charles
Revet, Didier Robert
Groupe socialiste et républicain (109)
Pour : 104 - Mme Michèle André, MM. Maurice Antiste, Alain Anziani,
David Assouline, Dominique Bailly, Mme Delphine Bataille, MM. Claude
Bérit-Débat, Michel Berson, Jacques Bigot, Mmes Maryvonne Blondin,
Nicole Bonnefoy, MM. Yannick Botrel, Jean-Claude Boulard, Martial
Bourquin, Michel Boutant, Mme Nicole Bricq, MM. Henri Cabanel, JeanPierre Caffet, Pierre Camani, Mme Claire-Lise Campion, MM. Thierry
Carcenac, Jean-Louis Carrère, Mme Françoise Cartron, MM. Luc Carvounas,
Bernard Cazeau, Jacques Chiron, Mme Karine Claireaux, M. Gérard
Collomb, Mme Hélène Conway-Mouret, MM. Jacques Cornano, Roland
Courteau, Yves Daudigny, Marc Daunis, Michel Delebarre, Félix Desplan,
Jérôme Durain, Alain Duran, Mme Josette Durrieu, M. Vincent Eblé, Mmes
Anne Emery-Dumas, Frédérique Espagnac, Corinne Féret, MM. JeanJacques Filleul, Jean-Claude Frécon, Mmes Catherine Génisson, Samia
Ghali, Dominique Gillot, M. Jacques Gillot, Mme Éliane Giraud, MM. JeanPierre Godefroy, Gaëtan Gorce, Didier Guillaume, Mme Annie Guillemot, M.
Claude Haut, Mme Odette Herviaux, M. Éric Jeansannetas, Mme Gisèle
Jourda, MM. Philippe Kaltenbach, Antoine Karam, Mme Bariza Khiari, MM.
Georges Labazée, Bernard Lalande, Serge Larcher, Jean-Yves Leconte,
Mme Claudine Lepage, M. Jean-Claude Leroy, Mme Marie-Noëlle
Lienemann, MM. Jean-Jacques Lozach, Roger Madec, Philippe Madrelle,
Jacques-Bernard Magner, Christian Manable, François Marc, Didier Marie,
Jean-Pierre Masseret, Rachel Mazuir, Mmes Michelle Meunier, Danielle
Michel, MM. Gérard Miquel, Thani Mohamed Soilihi, Mme Marie-Pierre
Monier, MM. Franck Montaugé, Alain Néri, Georges Patient, François
Patriat, Daniel Percheron, Mme Marie-Françoise Perol-Dumont, MM. Daniel
Raoul, Claude Raynal, Daniel Reiner, Mmes Stéphanie Riocreux, Sylvie
Robert, MM. Gilbert Roger, Yves Rome, Jean-Yves Roux, Mme Patricia
Schillinger, M. Simon Sutour, Mme Nelly Tocqueville, MM. Jean-Louis
Tourenne, Yannick Vaugrenard, Michel Vergoz, Maurice Vincent, Mme
Evelyne Yonnet, M. Richard Yung
Abstentions : 5 - MM. Jeanny Lorgeoux, Alain Richard, Jean-Pierre Sueur,
Mme Catherine Tasca, M. René Vandierendonck
Groupe Union des Démocrates et Indépendants - UC (42)
Pour : 17 - MM. Olivier Cadic, Olivier Cigolotti, Bernard Delcros, Yves
Détraigne, Mmes Élisabeth Doineau, Françoise Férat, Nathalie Goulet,
Sophie Joissains, Chantal Jouanno, M. Jean-Jacques Lasserre, Mme Anne-
Catherine Loisier, MM. Jean-Claude Luche, Hervé Marseille, Pierre
Médevielle, Michel Mercier, Christian Namy, Gérard Roche
Contre : 20 - Mme Annick Billon, MM. Philippe Bonnecarrère, Michel
Canevet, Vincent Capo-Canellas, Vincent Delahaye, Daniel Dubois, JeanLéonce Dupont, Jean-Marc Gabouty, Mmes Françoise Gatel, Jacqueline
Gourault, Sylvie Goy-Chavent, MM. Joël Guerriau, Loïc Hervé, Nuihau
Laurey, Jean-François Longeot, Mme Catherine Morin-Desailly, M. Yves
Pozzo di Borgo, Mme Lana Tetuanui, MM. Jean-Marie Vanlerenberghe,
François Zocchetto
Abstentions : 2 - MM. Jean-Marie Bockel, Claude Kern
N'ont pas pris part au vote : 3 - Mme Valérie Létard, MM. Hervé Maurey,
Henri Tandonnet
Groupe communiste républicain et citoyen (20)
Pour : 20 - M. Patrick Abate, Mmes Éliane Assassi, Marie-France Beaufils,
MM. Michel Billout, Éric Bocquet, Jean-Pierre Bosino, Mmes Laurence
Cohen, Cécile Cukierman, Annie David, Michelle Demessine, Évelyne
Didier, MM. Christian Favier, Thierry Foucaud, Mme Brigitte GonthierMaurin, MM. Pierre Laurent, Michel Le Scouarnec, Mme Christine Prunaud,
MM. Bernard Vera, Paul Vergès, Dominique Watrin
Groupe du Rassemblement Démocratique et Social Européen (17)
Pour : 3 - MM. Michel Amiel, Jean-Noël Guérini, Mme Mireille Jouve
Contre : 13 - MM. Guillaume Arnell, Gilbert Barbier, Alain Bertrand,
Joseph Castelli, Yvon Collin, Pierre-Yves Collombat, Philippe Esnol,
François Fortassin, Robert Hue, Mmes Françoise Laborde, Hermeline
Malherbe, MM. Jacques Mézard, Raymond Vall
Abstention : 1 - M. Jean-Claude Requier
Groupe écologiste (10)
Abstentions : 10 - Mmes Leila Aïchi, Aline Archimbaud, Esther Benbassa,
Marie-Christine Blandin, Corinne Bouchoux, MM. Ronan Dantec, Jean
Desessard, André Gattolin, Joël Labbé, Hervé Poher
Sénateurs ne figurant sur la liste d'aucun groupe (6)
Contre : 3 - MM. Philippe Adnot, Jean Louis Masson, Alex Türk
N'ont pas pris part au vote : 3 - MM. Robert Navarro, David Rachline,
Stéphane Ravier
Pour toute remarque relative à ce scrutin, veuillez contacter :
[email protected].
http://www.senat.fr/scrutin-public/2016/scr2016-31.html
///
Séance du 14 octobre 2016 (compte rendu intégral des débats) :
version provisoire
SÉANCE
du vendredi 14 octobre 2016
7e séance de la session ordinaire 2016-2017
présidence de M. Jean-Pierre Caffet, vice-président
Secrétaires : Mme Frédérique Espagnac, M. Bruno Gilles.
La séance est ouverte à 9 h 30.
Article 38 ter
(Supprimé)
M. le président. Je suis saisi de trois amendements faisant l'objet d'une
discussion commune.
Les deux premiers sont identiques.
L'amendement n° 330 est présenté par M. Favier, Mme Prunaud et les
membres du groupe communiste républicain et citoyen.
L'amendement n° 455 rectifié ter est présenté par MM. Guillaume et
Magner, Mmes Blondin, Cartron, Conway-Mouret et Lienemann, MM.
Lozach, Kaltenbach, Carvounas, Rome et Vaugrenard, Mmes Yonnet, E.
Giraud et les membres du groupe socialiste et républicain.
Ces deux amendements sont ainsi libellés :
Rétablir cet article dans la rédaction suivante :
La loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse est ainsi
modifiée :
1° Le cinquième alinéa de l'article 24 est ainsi modifié :
a) Après le mot : « humanité », sont insérés les mots : « , des crimes de
réduction en esclavage ou d'exploitation d'une personne réduite en
esclavage » ;
b) Sont ajoutés les mots : « , y compris si ces crimes n'ont pas donné lieu
à la condamnation de leurs auteurs » ;
2° Après le premier alinéa de l'article 24 bis, sont insérés trois alinéas
ainsi rédigés :
« Seront punis des mêmes peines ceux qui auront nié, minoré ou banalisé
de façon outrancière, par un des moyens énoncés à l'article 23, l'existence
d'un crime de génocide autre que ceux mentionnés au premier alinéa du
présent article, d'un autre crime contre l'humanité, d'un crime de
réduction en esclavage ou d'exploitation d'une personne réduite en
esclavage ou d'un crime de guerre défini aux articles 6, 7 et 8 du statut de
la Cour pénale internationale signé à Rome le 18 juillet 1998 et aux
articles 211-1 à 212-3, 224-1 A à 224-1 C et 461-1 à 461-31 du code
pénal, lorsque :
« 1° Ce crime a donné lieu à une condamnation prononcée par une
juridiction française ou internationale ;
« 2° Ou la négation, la minoration ou la banalisation de ce crime
constitue une incitation à la violence ou à la haine à l'égard d'un groupe
de personnes ou d'un membre d'un tel groupe défini par référence à la
prétendue race, la couleur, la religion, l'ascendance ou l'origine nationale.
»;
3° Après l'article 48-1, il est inséré un article 48-1-1 ainsi rédigé :
« Art. 48-1-1. – Toute association régulièrement déclarée depuis au
moins cinq ans se proposant, par ses statuts, de lutter contre l'esclavage
ou de défendre la mémoire des esclaves et l'honneur de leurs descendants
peut exercer les droits reconnus à la partie civile en ce qui concerne les
infractions d'apologie, de négation, de minoration ou de banalisation des
crimes de réduction en esclavage ou d'exploitation d'une personne réduite
en esclavage prévues aux articles 24 et 24 bis.
« Toutefois, quand l'infraction a été commise envers des personnes
considérées individuellement, l'association n'est recevable dans son action
que si elle justifie avoir reçu l'accord de ces personnes ou si elle justifie
que ces personnes ne s'opposent pas aux poursuites. »
Lire la suite ici http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94704
///
Direction de la séance
Projet de loi
Égalité et citoyenneté
(1ère lecture)
(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)
(n° 828 (2015-2016) , 827 (2015-2016) )
N° 330
22 septembre 2016
AMENDEMENT n° 330 présenté par M. Christian Favier et les membres
du groupe communiste républicain et citoyen et l'amendement n° 455
rectifié ter, présenté par M. Didier Guillaume et les membres du groupe
socialiste et républicain, tendant à rétablir l'article 38 ter du projet de loi,
adopté par l'Assemblée nationale après engagement de la procédure
accélérée, relatif à l'égalité et à la citoyenneté
Consulter les amendements 330 455
Consulter le dossier législatif
ARTICLE 38 TER (SUPPRIMÉ)
Rétablir cet article dans la rédaction suivante :La loi du 29 juillet 1881 sur
la liberté de la presse est ainsi modifiée :1° Le cinquième alinéa de
l’article 24 est ainsi modifié :
a) Après le mot : « humanité », sont insérés les mots : « , des crimes de
réduction en esclavage ou d’exploitation d’une personne réduite en
esclavage » ;
b) Sont ajoutés les mots : « , y compris si ces crimes n’ont pas donné lieu
à la condamnation de leurs auteurs » ;
2° Après le premier alinéa de l’article 24 bis, sont insérés trois alinéas
ainsi rédigés :
« Seront punis des mêmes peines ceux qui auront nié, minoré ou banalisé
de façon outrancière, par un des moyens énoncés à l’article 23, l’existence
d’un crime de génocide autre que ceux mentionnés au premier alinéa du
présent article, d’un autre crime contre l’humanité, d’un crime de
réduction en esclavage ou d’exploitation d’une personne réduite en
esclavage ou d’un crime de guerre défini aux articles 6, 7 et 8 du statut de
la Cour pénale internationale signé à Rome le 18 juillet 1998 et aux
articles 211-1 à 212-3, 224-1 A à 224-1 C et 461-1 à 461-31 du code
pénal, lorsque :
Lire la suite ici http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94705
---Direction de la séance
Projet de loi
Égalité et citoyenneté
(1ère lecture)
(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)
(n° 828 (2015-2016) , 827 (2015-2016) )
N° 455 rect. ter
5 octobre 2016
AMENDEMENT
signataires MM. Guillaume et Magner, Mmes Blondin, Cartron, ConwayMouret et Lienemann, MM. Lozach, Kaltenbach, Carvounas, Rome et
Vaugrenard, Mmes Yonnet, E. Giraud
Rétablir cet article dans la rédaction suivante : La loi du 29 juillet 1881 sur
la liberté de la presse est ainsi modifiée :1° Le cinquième alinéa de
l’article 24 est ainsi modifié :
a) Après le mot : « humanité », sont insérés les mots : « , des crimes de
réduction en esclavage ou d’exploitation d’une personne réduite en
esclavage » ;
b) Sont ajoutés les mots : « , y compris si ces crimes n’ont pas donné lieu
à la condamnation de leurs auteurs » ;
2° Après le premier alinéa de l’article 24 bis, sont insérés trois alinéas
ainsi rédigés :
« Seront punis des mêmes peines ceux qui auront nié, minoré ou banalisé
de façon outrancière, par un des moyens énoncés à l’article 23, l’existence
d’un crime de génocide autre que ceux mentionnés au premier alinéa du
présent article, d’un autre crime contre l’humanité, d’un crime de
réduction en esclavage ou d’exploitation d’une personne réduite en
esclavage ou d’un crime de guerre défini aux articles 6, 7 et 8 du statut de
la Cour pénale internationale signé à Rome le 18 juillet 1998 et aux
articles 211-1 à 212-3, 224-1 A à 224-1 C et 461-1 à 461-31 du code
pénal, lorsque :
Lire la suite ici http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94705
------------------------------------------Lire aussi:
La loi Égalité et Citoyenneté adoptée à l'Assemblée nationale
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94194
Loi anti-négationniste : Le changement, c'est du vent ?
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94125
Pénalisation du négationnisme : le texte et la vidéo
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94158
Affaire Perinçek/Suisse : La CEDH ouvre un boulevard au négationnisme
turc http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=92153
Plus d'espoir de loi contre la négation du génocide arménien?
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=92883
URL originale :
http://www.senat.fr/scrutin-public/2016/scr2016-31.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94703
Le Haut-Karabagh manifeste une forte volonté de
coopération avec le HCDH
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN publie
ici la déclaration de Karen Mirzoyan, chef de la diplomatie
karabaghiote, parue sur le site de la Représentation du HautKarabagh en France le 10 octobre 2016.
Représentation permanente de la République du Haut-Karabagh
10 octobre 2016
Déclaration du chef de la diplomatie karabaghiote
Le ministre des Affaires étrangères de la République du Haut-Karabagh
Karen Mirzoyan a adressé une lettre au Haut-Commissaire des Nations
Unies aux droits de l'homme (HCDH) Zeid Ra'ad Al Hussein le 5 octobre
2016, suite à la déclaration récente de celui-ci par laquelle il a fait
remarquer que son « bureau n'a pas pu avoir accès à la situation de
conflit au Haut-Karabagh même depuis les événements survenus en avril
2016 ».
Soulignant l'absence de tout recours aux autorités karabaghiotes pour
l'accès au Haut-Karabagh de la part de l'Office du HCDH, Karen Mirzoyan
a regretté que le Bureau n'a pas été en mesure de visiter le HautKarabagh, depuis plus de deux décennies, même après l'agression d'avril
de la part de l'Azerbaïdjan.
Manifestant une forte volonté de coopération avec le HCDH en vue de
renforcer les normes et les principes démocratiques ainsi que la protection
des droits de l'homme dans les situations de conflit, le ministre des
Affaires étrangères karabaghiote a invité le HCDH à visiter le HautKarabagh ou d'envoyer une équipe afin de faire une évaluation impartiale
et objective de la situation des droits de l'homme et des crimes commis
contre le peuple du Haut-Karabagh en avril de cette année. Le ministre a
souligné l'importance des réactions adéquates de la part de la
communauté internationale aux violations massives des droits humains et
aux graves crimes de guerre commis par les forces armées
azerbaïdjanaises afin d'empêcher leur reproduction et de ne pas permettre
les auteurs se jouir de l'impunité encourageante.
Lire la déclaration en anglais http://nkr.am/en/news/2016-10-05/877/
http://www.haut-karabagh.com/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94713
Presse arménienne : Revue du 13 octobre 2016
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
présente cette Revue de Presse parue sur le site de l'Ambassade
de France en Arménie le 14 octobre 2016.
Ambassade de France en Arménie
Revue de la presse arménienne du 13 octobre 2016
OTSC
Alors que l’Arménie se prépare à accueillir, le 14 octobre, le sommet de
l’OTSC, le président Sarkissian a reçu la veille le Secrétaire général de
cette organisation, Nikolaï Bordiuzha, pour discuter des préparatifs du
sommet et de son ordre du jour. Le Chef de l’Etat arménien a hautement
apprécié le travail de M. Bordiuzha, dont le mandat touche à sa fin et qui
doit être remplacé, à l’occasion du sommet d’Erevan, par un représentant
de l’Arménie, sur le principe de rotation. M. Bordiuzha a, pour sa part,
souligné le travail efficace de l’Arménie en tant que présidente de cette
structure, et l’importance des décisions prises lors de la présidence de
l’Arménie, dont l’élaboration de la stratégie de l’OTSC d’ici 2025.
A la veille du sommet, un colloque intitulé « Le rôle de l’OTSC dans le
renforcement de la sécurité eurasiatique » s’est tenu à Erevan, dont la
presse retient les propos de M. Bordiuzha, selon lesquels le système global
de sécurité n’existe plus, les principaux acteurs politiques du monde ayant
cessé de coopérer pour faire face aux défis communs tels que le
terrorisme, le trafic illégal des drogues etc. Il a mis en garde contre les
risques grandissants en matière de sécurité, d’où la nécessité de renforcer
le potentiel militaire de l’OTSC.
Par ailleurs, quelques-uns des quotidiens commentent l’annulation de la
visite du président kazakh à Erevan pour des raisons de santé. Le
Kazakhstan sera ainsi représenté au sommet de l’OTSC par son PM. Tout
en n’excluant pas qu’il puisse s’agir d’une « maladie diplomatique »,
Jamanak et Joghovourd rappellent qu’à la suite de la guerre d’avril, le PM
du Kazakhstan avait refusé de se rendre à Erevan pour un sommet de
l’UEE afin de ne pas vexer l’Azerbaïdjan, provoquant ainsi le report de la
réunion. Joghovourd estime dans son éditorial que la décision de M.
Nazarbaïev ne doit pas être inattendue pour la partie arménienne, ce chef
d’Etat s’étant longtemps opposé de manière « agressive » à l’adhésion de
l’Arménie à l’UEE et ne cachant pas son soutien à l’Azerbaïdjan. Le
quotidien rappelle qu’en juin 2014, le président kazakh avait
publiquement mis dans l’embarras le président arménien, en lisant, lors
d’un sommet de l’OTSC, un courrier d’Ilham Aliev contre l’adhésion de
l’Arménie à l’UEE.
Haykakan Jamanak n’exclut pas que le président Nazarbaïev n’ait pas
voulu s’associer à la déclaration que les chefs d’Etat des pays de l’OTSC
vont adopter au terme du sommet, qui pourrait mentionner le conflit du
HK et l’agression azerbaïdjanaise du mois d’avril.
Politique intérieure
« Il faut savoir aussi partir avec dignité »/ Plusieurs quotidiens
reviennent sur la volte-face du chef adjoint de l’administration
présidentielle Victor Dallakian, qui a lancé des attaques cinglantes à
l’encontre du président, tout en assurant que Serge Sarkissian sera le seul
et unique responsable si « quelque chose se passe autour de lui et sa
famille » (cf. revue du 12.10). Des membres du parti Républicain
prennent la parole dans divers quotidiens pour le clouer au pilori et lui
coller divers épithètes pour avoir changé de camp à quelques mois des
élections législatives et pour se comporter de manière ingrate envers le
président. Le chef du groupe parlementaire du parti Républicain, Vahram
Baghdassarian, a ironisé, dans un entretien à RFE/RL, sur cette démission
surprise, dépeignant Dallakian comme étant quelqu’un qui retourne vite sa
veste et qui n’est motivé que par ses intérêts personnels. « Le parti
Républicain n’a pas perdu quoi que ce soit », a commenté Baghdasarian,
ajoutant qu’il a toujours « détesté cette personne ingrate ». « Quand les
gens voient qu’ils sont oubliés, ils font des réclamations pour rendre leur
existence significative ».
Un ancien conseiller du président Sarkissian, Garnik Issagoulian,
désapprouve également, dans un entretien avec Hayots Achkhar, le
comportement « inadmissible et malhonnête » de M. Dallakian, qui
consacrait naguère des « dithyrambes » au président de la République. «
Il faut savoir aussi partir avec dignité ». Selon lui, M. Dallakian est une
personnalité trop insignifiante pour le président pour que celui-ci se venge
de lui ou de sa famille…
Un candidat à la mairie de Vanadzor inculpé/ Il s’agit de la tête de
liste du parti Renaissance arménienne d’Arthur Baghdassarian, Arkadi
Pelechian, qui le lendemain des élections locales du 2 octobre avait
physiquement agressé le révérend de l’Eglise évangélique de Vanadzor (cf.
revue du 6.10), lui en voulant de ne pas avoir voté en sa faveur. Le
candidat a été libéré de sa garde à vue après l’engagement de ne pas
quitter la ville. Il a été formellement inculpé hier pour agression.
Le retour de Gaguik Tsaroukian en politique en novembre ? /
Haykakan Jamanak croit savoir qu’en novembre, le parti Arménie prospère
tiendrait un congrès, qui pourrait servir d’occasion pour le « come-back »
de Gaguik Tsaroukian sur la scène politique qu’il a quittée en janvier 2015
après être apostrophé par le président Sarkissian. Les membres de ce
parti affirment que le retour de M. Tsaroukian est une demande de la
société. Arminfo affirme avoir appris d’une source anonyme d’Arménie
prospère que M. Tsaroukian aurait le feu vert du président Sarkissian pour
retourner en politique. Après les élections législatives d’avril 2017,
Arménie prospère pourrait rejoindre la coalition gouvernementale entre le
parti Républicain et FRA/Dachnaksoutioun.
Conflit du HK
La Turquie doit se tenir à l’écart du règlement du conflit du HK/
Joghovourd relaie à la « une » les propos du Ministre turc des AE, Mevlut
Cavusoglu, tenus à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe,
selon lesquels la question du retrait des forces armées arméniennes de
cinq districts azerbaïdjanais « occupés » est à l’ordre du jour. Selon lui, le
Groupe de Minsk a fait des suggestions constructives, et « nous essayons
de trouver une solution pour cette région occupée ». « Les discussions se
poursuivent et nous pensons que, si des mesures adéquates sont
adoptées, nous parviendrons à résoudre tous les problèmes auxquels
l’Azerbaïdjan est confronté ». Le Ministre turc a exprimé le souhait de son
pays à normaliser les rapports avec l’Arménie, et « si la question du HK
était réglée, nous n’aurions plus à vivre avec cette menace qui pèse sur le
Caucase du Sud ».
Réagissant aux propos du Ministre turc, le vice-ministre des AE,
Chavarche Kotcharian, a déclaré à la télévision publique qu’il s’agit d’une
nouvelle tentative du Ministre des Affaires étrangères de la Turquie de
fausser le processus de négociation du HK, ce qui prouve encore une fois
que la Turquie devrait être tenue à l’écart du processus de règlement du
conflit dans la mesure du possible. En ce qui concerne la déclaration du
ministre Cavusoglu sur la normalisation des relations arméno-turques,
selon M. Kotcharian, si Ankara veut vraiment normaliser les relations avec
l’Arménie, il n’a qu’à ratifier et mettre en oeuvre les protocoles arménoturcs signés en 2009 à Zurich.
« Aliev et Sarkissian sont plus proches d’un règlement du conflit
du HK que Poutine et Assad d’un règlement de la crise syrienne »/
Dans un entretien avec 168 Jam, l’ancien coprésident américain du
Groupe de Minsk, Matt Bryza, désapprouve les récents propos du
Secrétaire d’Etat américain, John Kerry, selon lesquels les présidents
d’Arménie et d’Azerbaïdjan ne sont pas prêts à un règlement du conflit du
HK. D’après l’ancien coprésident, au lieu de dire ceci, le chef de la
diplomatie américaine aurait raison de concentrer son attention sur des
propositions concrètes et faire en sorte que les négociations soient
relancées. D’après lui, aujourd’hui MM. Aliev et Sarkissian sont plus
proches d’une solution politique du conflit du HK que ne le sont pas MM.
Poutine et Assad pour la crise syrienne. M. Bryza ne croit pas que la
tension observée dans les relations entre la Russie et les Etats-Unis à
cause de la crise syrienne se répercutera sur le travail du Groupe de Minsk.
Les deux pays ont eu des divergences de position sur d’autres dossiers, la
guerre russo-géorgienne en 2008 par exemple, sans que cela ne se
répercute sur leur travail au sein du Groupe de Minsk.
Rédaction : Meri Hakobian
TÉLÉCHARGER :
Revue de la presse arménienne du 13 octobre 2016
http://www.collectifvan.org/pdf/11-18-54-17-10-16.pdf
http://www.ambafrance-am.org/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94709
Collectif VAN : l'éphéméride du 17 Octobre
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La rubrique
Ephéméride est à retrouver quotidiennement sur le site du
Collectif VAN. Elle recense la liste d’événements survenus à une
date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les
thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du
Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de
nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée).
Vous pouvez retrouver tous les éphémérides du Collectif VAN dans
la Rubrique Actions VAN, en cliquant sur ces liens:
Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie)
http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=51673
Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie)
http://collectifvan.org/article.php?r=3&id=55304
Ça s’est passé un 17 octobre (les événements sont
classés du plus ancien au plus récent) :
17 octobre 1660 -- Un autodafé se tient à Lisbonne (Portugal). Plusieurs
habitants y sont accusés d'être des « judaïsants », donc de pratiquer
toujours la religion juive en secret. Les accusés sont exécutés.
Israelvivra.com
17 octobre 1895 -- Empire ottoman : les ambassades des six grandes
puissances signataires du traité de Berlin n'en adressent pas moins, le 6
octobre 1895, une note verbale dans laquelle elles condamnent avec la
plus vive énergie la conduite odieuse du gouvernement ottoman, qui n'a
pas hésité à offrir un tel spectacle de carnage au sein même de la capitale.
Mais Abdul-Hamid reste froid. Il sait bien qu'aucune des puissances ne
s'aventurerait dans une guerre pour protéger les Arméniens. Le chancelier
de Russie, Lobanoff, a déclaré à maintes reprises qu'il ne voulait pas de
changement dans le statu quo prévalant en Orient. Pour sa part, le quai
d'Orsay, compromis dans de vastes investissements en Turquie, ne joue,
malgré tous les efforts de Cambon, qu'un rôle effacé, sans pour autant
être épargné par les Allemands et les Anglais, qui l'accusent d'être à la
remorque de la Russie. Abdul-Hamid finit néanmoins par approuver le
«projet de réformes» dans les trois vilayet d'Asie Mineure, dans la soirée
du 17 octobre 1895, en promulgant un irade impérial. © Revue d'Histoire
Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |© Yves Ternon pour
le texte Mardin 1915
Imprescriptible.fr : La communauté arménienne de Trébizonde et le
mouvement national (1878-1896)
17 octobre 1909 -- Empire ottoman : lors de la séance du 17 octobre,
l’avocat Krikor Zohrab présente donc à la Chambre arménienne un rapport
sur la situation générale de l’Arménie et les moyens à mettre en œuvre
pour l’améliorer. On y apprend que rien n’a vraiment changé ; que les
gouverneurs continuent à appliquer la politique hamidienne ; que la
famine a provoqué l’afflux dans la capitale de plusieurs milliers de réfugiés,
que le Patriarcat entretient. Pour rétablir la situation, Zohrab propose une
série d’initiatives : la constitution d’une mission d’enquête mixte, turcoarménienne, avec pouvoir exécutif ; la radiation des valis et officiers
hamidiés coupables des exactions antérieures ; la mise en jugement des
pillards et assassins devant une cour de justice de Constantinople ; la
restitution des terres confisquées à leurs légitimes propriétaires ;
l’attribution aux exilés souhaitant rentrer dans leurs villages de droits et
exonérations similaires à ceux attribués aux mouhadjir ; l’interdiction aux
bey et aux agha de continuer à rançonner les paysans arméniens ; d’aider
les populations au bord de la famine à passer l’hiver en leur attribuant du
blé et des semences ; de donner ordre aux autorités militaires d’exécuter
les décisions prises sur le terrain par la commission mixte. © Revue
d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |© Yves
Ternon pour le texte Mardin 1915
Imprescriptible.fr : La gestion de la crise cilicienne par les cercles
arméniens
17 octobre 1912 -- La Bulgarie, la Grèce et la Serbie déclarent la guerre
à l'Empire Ottoman. Première guerre balkanique (oct.-nov.), défaite de
l'Empire ottoman. La Première Guerre balkanique qui dura d'octobre 1912
à mai 1913 opposa la Ligue balkanique (la Serbie, la Bulgarie, la Grèce et
le Monténégro) à l'Empire ottoman. Les armées des états des Balkans en
supériorité numérique furent rapidement victorieuses. À la fin de cette
guerre, la quasi-totalité des anciens territoires européens de l'Empire
ottoman furent partagés entre les membres de la Ligue balkanique.
Malgré ses succès, la Bulgarie fut mécontente de la répartition des gains
en Macédoine, ce qui provoqua la début de la Deuxième Guerre
balkanique.
Wikipedia
Wikipedia : Première Guerre balkanique
17 octobre 1914 -- Empire ottoman : à Erzeroum des bandes de tchétés
commencent le pillage, violations des femmes et des enfants, et des
assassinats à grande échelle.
ANI : Chronology of the Armenian Genocide -- 1914
17 octobre 1914 -- Empire ottoman : Les dirigeants arméniens du parti
nationaliste Dachnak sont arrêtés à Erzeroum.
ANI : Chronology of the Armenian Genocide -- 1914
17 octobre 1915 -- Empire ottoman : on s'explique ainsi la
correspondance entre le ministère de l'Intérieur et la préfecture d' Alep. Le
17 octobre 1915 (n.s.), le ministre de l'Intérieur réclama les pièces
officielles concernant l'enquête conduite après l'assassinat de Zohrab car,
l'affaire menaçant de se développer, Talaat avait besoin de contrôler la
documentation : « Pour un certain nombre de raisons pressantes, l'effendi
Krikor Zohrab, député d'Istanbul, dont la présence ici avait été jugée
inopportune, avait été expédié, après avoir été remis sous l'autorité de
l'Etat-major du VIe corps d'armée. Le Haut ministère de la Guerre désire
que les documents – datés du 12 septembre 1915 [v.s.] et portant le
numéro 514 – concernant l'enquête entamée par le mutessarif d'Ourfa et
l'Etat-major de la garnison de l'Euphrate, au sujet de l'effendi Krikor
Zohrab qui a trouvé la mort dans un accident en cours de route, soient
envoyés à l'Etat-major de la garnison d' Alep pour pallier les lacunes que
laissent apparaître les documents. Pour donner un fondement authentique
et stable aux enquêtes citées plus haut, veuillez nommer dans les plus
brefs délais un fonctionnaire sûr. » Ternon, Yves. Enquête sur la négation
d'un génocide, Marseille, Parenthèses, 1989
Imprescriptible.fr : La mort de Zohrab
17 octobre 1915 -- Empire ottoman /Ourmiah : « monsieur et Très
Honoré Père, Je puis enfin vous adresser une petite relation sur les tristes
événements de cette année terrible. Comme vous le savez, les troupes
russes ont pris en 1911 possession de l'Azerbaïdjan. Alors que les
chrétiens s'en réjouissaient, les musulmans le regrettaient amèrement.
Aussi bien, la guerre européenne semblait-elle à ces derniers le moment
propice pour secouer le joug étranger. A cet effet ils s'entendirent avec les
Turco-Kurdes qui, dès le mois d'octobre de l'année dernière, se jetèrent
sur plusieurs villages chrétiens qu'ils réduisirent en cendres. Nous
perdîmes ainsi deux églises, une troisième, toute en pierre fut seulement
pillée… » Rapport du 17 octobre 1915 de Mgr Sontag au Supérieur
Général des Lazaristes.
Imprescriptible.fr : Rapport au Supérieur Général
des Lazaristes
17 octobre 1915 -- Empire ottoman : le 17 octobre, la milice fait sortir
de la prison des détenus qu’elle gardait pour les extorquer. Ils sont tués
en dehors de la ville par des Kurdes Mechkaouieh. Une dame chaldéenne
se trouve dans ce convoi, Kirkur Anfiji, la fille de Mikhail Izmirli, de la
communauté chaldéenne. Une femme, emmenée de Mardin au milieu de
l’été dans un convoi de plusieurs centaines de personnes et parvenue à
s’échapper, fournit un témoignage essentiel sur les méthodes d’exécution
et l’organisation du pillage. Tous les membres de son convoi ont été
assassinés. Elle raconte qu’avant d’aller à la mort, les victimes étaient
dépouillées de leurs vêtements, mais que la plupart des femmes se
déshabillaient elles-mêmes de peur que les soldats ou les Kurdes ne les
touchent. Elles ne montraient aucune crainte et semblaient apaisées à
l’idée de monter au Ciel [récits M4b]. Cette femme ajoute que les victimes
étaient tuées près des citernes parce que les meurtriers pouvaient ainsi se
débarrasser immédiatement des corps. © Revue d'Histoire Arménienne
Contemporaine pour toutes les éditions |© Yves Ternon pour le texte
Mardin 1915
Imprescriptible.fr : Liquidation des Arméniens de Mardin
17 octobre 1915 -- Empire ottoman/THE NEW YORK TIMES du
1915/10/17. Les responsables arméniensont répondu à Djelal Bey. Selon
eux, le consul turc ment en niant les atrocités de masse. Ils expliquent la
bataille de Van. Ils disent que les Chrétiens étaient en état de légitime
défense - Rassemblement de protestation d'aujourd'hui au Century
Theater. « Le 17 Octobre 1915, Dr M. Simbad Gabriel, Président de l' «
Armenian General Progressive Association », association arménienne
pionnière aux Etats-Unis, et Arshag D. Mahdesian de la Société des
Arméniens en Amérique, ont répliqué hier aux propos tenus la semaine
dernière par le Consul Général à New York Times, qui affirmait que le
rapport réalisé par l'American Committee au sujet des atrocités subies par
les Arméniens était une fabrication, et qui ajoutait que toutes les mesures
que les Turcs avaient été amenés à prendre contre les Arméniens étaient
dues aux activités hostiles de ces derniers. Mr Mahdesian a dit que les
affirmations du Consul Général étaient un tas de mensonges, et « un
pauvre effort de la part de Djelal Bey pour démontrer l'innocence de ses
compatriotes dans les plus terribles atrocités commises contre un peuple
entier depuis des siècles ». « L'une des affirmations de Djelal Bey, a dit Mr
Mahdesian, qu'il sait inexacte, est celle qu'il fait quand il se réfère à une
visite de Noël Buxton à Van. Selon lui, Noël Buxton a visité la ville de Van
après que la présente guerre a éclaté et a tenté d'y déclencher un
soulèvement contre le Gouvernement Turc. La visite qu'il cite si
intelligemment comme une justification à ce qui s'est passé a eu lieu des
mois avant le début de la guerre, au début de 1914, et personne ne sait
cela mieux que Djelal Bey. Bien sûr, Mr Buxton n'a jamais tenté de
déclencher une insurrection avant la guerre, ni pendant la guerre ni
jamais…. »
Imprescriptible.fr : Bibliothèque d'IMPRESCRIPTIBLE d'articles parus dans
la presse américaine
17 octobre 1918 -- Empire ottoman : En octobre, il est jugé avec le
frère Simon, Saïd Sidi, Saïd Mamarbachi et Boutros. Les juges l’acquittent
et reconnaissent qu’il est innocent des fautes dont l’accusent Tewfik. Mais
ils condamnent le frère Simon à deux ans de prison, alors qu’il est tout
aussi innocent. Boutros devra faire trois ans de prison lorsqu’il sera
majeur. Le garçon aurait répondu : « Dieu est généreux. D’ici cinq ans, on
verra ». Après sa libération, Monseigneur Tappouni se rend au patriarcat
où Monseigneur Rahmani l’accueille. Mais il tient à retourner dans son
diocèse. Il part le 17 octobre et arrive à Mardin le lendemain soir. Il y
reste jusqu’en mai 1919. à cette date, le patriarche doit se rendre à Paris
à la conférence de la Paix et il confie à Monseigneur Tappouni l’intérim du
patriarcat syrien catholique. © Revue d'Histoire Arménienne
Contemporaine pour toutes les éditions |© Yves Ternon pour le texte
Mardin 1915
Imprescriptible.fr : Mardin. 1916-1918
17 octobre 1919 -- Empire ottoman : la Turquie, à la Conférence de la
Paix à Paris admet explicitement les massacres survenus dans les
provinces de l'Est lors de la guerre et la responsabilité des dirigeants turcs.
G. Clemenceau au nom du Conseil suprême allié à la Conférence de la
Paix prend acte que la Turquie «admet formellement ou explicitement les
massacres...».
Imprescriptible.fr : Chronologie sommaire du génocide arménien
17 octobre 1933 -- Einstein se réfugie aux Etats-Unis : Le physicien
allemand est contraint de quitter l'Allemagne nazie suite à la mise à sac
de sa maison en début d'année. De confession israélite, il s'est engagé
dans la bataille contre le nazisme dès l'année 1914. Avec l'avènement
d'Hitler, Einstein décide de fuir vers les Etats-Unis et accepte le poste
qu'on lui a offert à l'Institute for Advanced Study de Princeton dans le New
Jersey. Il prendra la nationalité américaine en 1940.
L’Internaute
17 octobre 1939 -- Première déportation des juifs de Tchécoslovaquie :
1 200 sur les 7 000 juifs habitant Moravska Ostrava (province de Moravie)
sont déportés à Nisko (Pologne), où ils doivent installer le camp de travail
de Zarzecze.
Cette communauté juive remonte au début du XVIe siècle.
Israelvivra.com
17 octobre 1939 -- L’arrêté d’Himmler du 17 octobre 1939, ordonne
l’internement des Tsiganes, ceci pour préparer leur déportation. Au
printemps 1940, plusieurs trains de déportation transportent des familles
entières venant des régions de Hambourg, Cologne, Stuttgart, vers le
Gouvernement général de Pologne, des camps de travail, des ghettos,
c’est à dire vers la mort.
Memoire-net
17 octobre 1939 -- URSS : rupture à Moscou des négociations entre les
représentants turcs et soviétiques à propos de la signature d'un traité de
défense, sans que les deux partis soient arrivés à un accord. Les
propositions de dernière minute du gouvernement soviétique tombent
alors même que la Turquie est en train de signer un accord avec les
Franco-Britanniques ; elles sont rejetées par le ministre des Affaires
étrangères turc Sarajoglu.
Seconde-guerre.com
17 octobre 1941 -- Au cours d'une Aktion, 1 400 juifs de Sarajevo
(Yougoslavie) sont arrêtés et déportés vers des camps de concentration
situés en Croatie, où ils périssent.
Les SS assassinent 900 juifs d'Ostrozec (province de Volhynie).
Israelvivra.com
17 octobre 1942 -- 500 juifs de Kazanov (district de Kielce, Pologne)
sont conduits au centre de regroupement de Sienna.
1 800 juifs sont déportés de Lipsko (district de Kielce, Pologne) au camp
d'extermination de Treblinka.
Lors d'une Aktion dans le ghetto de Buczacz (district de Tarnopol, R.S.S.
d'Ukraine), 300 juifs sont tués et 1 500 déportés au camp d'extermination
de Belzec.
Le même jour sont déportés à Belzec : 3 000 juifs de Sambor et 2 000
juifs de Stryj, deux localités du district de Lvov (R.S.S. d'Ukraine).
Tous les prisonniers juifs du camp de concentration de Buchenwald, à
l'exception de 200 d'entre eux affectés à des travaux de construction, sont
déportés au camp d'extermination d'Auschwitz.
Israelvivra.com
17 octobre 1943 -- Les SS assassinent les 500 juifs restés à Zaviercie
(province de Katowice, Pologne méridionale), internés dans un camp de
travail forcé.
Israelvivra.com
17 octobre 1944 -- Eichmann revient à Budapest, où il commence à
concentrer les juifs dans 2 ghettos principaux.
Israelvivra.com
17 octobre 1961 -- Manifestation de musulmans à Paris : La branche
française du FLN (Front de Libération National) appelle les Algériens de
France à manifester contre les mesures instaurées par le préfet de Police
de Paris, Maurice Papon. Le 5 octobre il a fait interdire à tous les Algériens
de la capitale de circuler la nuit. La manifestation débute à 20h30 sur les
Champs-Elysées. Non-violente, elle compte de nombreuses familles, des
femmes et des enfants. Elle sera sévèrement réprimée par la police à qui
le Général de Gaulle, chef du gouvernement, a donné carte blanche. Les
manifestants sont roués de coup dans les commissariats ou jetés dans la
Seine. Les estimations font état de plus de 200 disparus. Longtemps nié
par les autorités, le massacre d 17 octobre 1961 sera reconnu par le
France en 1997.
L’Internaute.com
Compilation réalisée par le site www.collectifvan.org
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=57988
GENOCIDE ARMENIEN
Valérie Boyer : "Aujourd’hui, on peut condamner les
personnes qui nient l’existence du génocide de 1915"
France 3
La députée marseillaise Valérie Boyer Sénat s'est réjouie de l'adoption
vendredi par le Sénat d'un texte pénalisant la négation du génocide
arménien de 1915.


Par Annie Vergnenegre
Publié le 14/10/2016 à 16:31, mis à jour le 14/10/2016 à 16:54
Je me réjouis, car c’est une cause importante", a déclaré Valérie Boyer,
députée LR de Marseille où vivent 60.000 Arméniens. "Il s’agit d’une
question de justice et de dignité humaine. J’espère qu’il n’y aura pas de
recours au Conseil Constitutionne. Aujourd’hui, on peut condamner les
personnes qui nient l’existence du génocide de 1915 et c’est bien que la
France ait pris cette position courageuse" ajoute l'élue Le 14 octobre 2014,
qui avait déposé une proposition de loi visant à réprimer la négation des
génocides et des crimes contre l’Humanité du xxe siècle.
Le Sénat a adopté vendredi un article au projet de loi égalité et
citoyenneté pénalisant toute contestation des génocides reconnus par la
France, même quand ils ne sont pas reconnus par leurs auteurs, comme le
génocide arménien. Les sénateurs ont adopté par 156 voix contre 146 cet
amendement rétablissant un article adopté à l'Assemblée nationale qui
sanctionne aussi l'apologie de l'esclavage, mais qui avait été supprimé par
leur commission spéciale.
C'est une première et une grande victoire pour les Arméniens,
l'aboutissement de plus de dix ans de travail de la diaspora
arménienne. Concernant une réaction négative de la Turquie sur ce vote
du Sénat en France, Valérie Boyer ajoute qu’il faut s’affranchir de cette
question et déclare :
Quand on commémore la Shoah, on ne demande pas aux nazis si ça leur
fait de la peine".
http://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes/bouches-durhone/marseille/valerie-boyer-aujourd-hui-on-peut-condamnerpersonnes-qui-nient-existence-du-genocide-1915-1108959.html
Sanctionner le négationnisme : la France envoie un
message fort
Le blog de Philippe Kaltenbach
14 octobre 2016
Je me félicite que le Sénat ait choisi de sanctionner aujourd'hui en séance
publique, dans le cadre de l'examen du projet de loi "Egalité et
Citoyenneté, le négationnisme des génocides et des crimes contre
l’Humanité, avec 156 voix pour, contre 146.
L’article 38ter du projet de loi visait à sanctionner la contestation de
l’ensemble des crimes contre l’humanité ou des crimes de guerre, dès lors
qu’ils avaient été reconnus par une juridiction. Lors du passage du texte
en commission spéciale au Sénat, la droite majoritaire avait supprimé cet
article. J’avais immédiatement déposé un amendement de rétablissement,
repris par la suite par l’ensemble du groupe socialiste.
Je suis très satisfait qu’en séance publique une large majorité de
sénateurs ait adopté cet amendement en dépassant les clivages politiques.
Désormais, les sanctions concerneront tous les génocides. C’est une étape
essentielle pour sanctionner les négationnistes et particulièrement ceux
qui nient le génocide des Arméniens de 1915.
Face à l’extrémisme qui progresse en Europe, face aux insupportables
crimes de masse commis sous nos yeux au Moyen-Orient ou ailleurs, il
était essentiel que la France envoie un message fort. C’est chose faite
avec ce vote. Nous ne pouvons plus tolérer le négationnisme dans notre
pays, et ce, sous toutes ses formes, car comme le disait Elie Wiesel « c’est
tuer une seconde fois les victimes »
http://www.philippekaltenbach.com/2016/10/sanctionner-len%C3%A9gationnisme-la-france-envoie-un-message-fort.html
HAUT-KARABAKH
Les ex-pays soviétiques appellent à la paix au
Karabagh
Représentation permanente de la République du Haut-Karabagh
2016-10-17 11:32
Les dirigeants de la Russie et de cinq autres anciens Etats soviétiques qui composent aujourd'hui l'Organisation du traité de sécurité collective
(OTSC) - appellent à une résolution "uniquement pacifique" du conflit du
Haut-Karabagh, a expliqué le président Serge Sarkissian après avoir
organisé un sommet de l'OTSC à Erevan vendredi.
Sarkissian, le président russe Vladimir Poutine, leurs homologues de la
Biélorussie, du Kirghizistan et du Tadjikistan ainsi que le Premier ministre
du Kazakhstan, Bakijan Sagintayev, se sont entretenus dans la capitale
arménienne pour discuter des activités et des priorités du pacte de
défense dirigée par la Russie.
Ils ont signé une vingtaine de déclarations en commun et d'autres
documents, y compris un accord sur la "stratégie de sécurité collective de
l'OTSC" pour les 10 prochaines années. Aucun de ces documents n'a été
immédiatement rendu public.
Prenant la parole à la fin du sommet, le président biélorusse Alexandre
Loukachenko a déclaré que les dirigeants de l'OTSC ont convenu de faire
connaître leurs priorités seulement après que leur gouvernement respectif
mène "un travail approfondi" visant à accroître le profil international du
bloc. Alexandre Loukachenko a ajouté qu'ils ont besoin de "forcer" l'OTAN
et d'autres structures de sécurité internationale à "reconnaître notre
organisation."
Sarkissian, qui a officiellement transmis la présidence tournante du bloc à
son homologue biélorusse, a été le seul chef de l'OTSC à s'exprimer face à
la presse après le sommet. Mais il n'a pas répondu aux questions des
journalistes.
"Les partenaires de l'OTSC ont exprimé leur soutien pour les accords sur
la prévention de l'escalade de la situation dans la zone de conflit du
Karabagh", a affirmé Sarkissian.
"Durant la session, l'OTSC a réaffirmé la nécessité d'une résolution
exclusivement pacifique du problème du Haut-Karabakh et a exprimé son
soutien aux efforts déployés par les co-présidents du Groupe de Minsk de
l'OSCE pour régler le conflit sur la base du droit international", a ajouté le
leader arménien.
Sarkissian a noté que les dirigeants de l'OTSC ont spécifiquement soutenu
la poursuite d'un règlement du conflit du Karabagh sur la base des
principes internationalement reconnus de non-usage de la force, de
l'intégrité territoriale des Etats et du droit à l'autodétermination des
peuples.
Des Etats membres de l'OTSC - le Kazakhstan et le Kirghizstan - avaient
signé des déclarations pro-azéries, appelant à une paix au Karabagh
basée uniquement sur l'un de ces principes : l'intégrité territoriale.
L'Arménie a maintes fois critiqué ces positions.
Les tensions entre l'Arménie et le Kazakhstan a augmenté en avril après
que la république d'Asie centrale a bloqué une réunion prévue à Erevan
des Premiers ministres des Etats membres de l'Union économique
eurasienne. La position du Kazakhstan a été largement interprétée comme
une manifestation de soutien à l'Azerbaïdjan dans le sillage des violents
combats entre les forces arméniennes et azerbaïdjanaises.
Par ailleurs, le président kazakh Noursoultan Nazarbaïev n'a pas assisté au
sommet de l'OTSC à Erevan, apparemment en raison de sa mauvaise
santé. Il a également annulé un voyage à Bakou prévu pour cette semaine.
La question du Karabagh serait la raison pour laquelle l'OTSC a retardé la
nomination, conformément à ses statuts, d'un Arménien en tant que
prochain secrétaire général de l'OTSC. Cela aurait du être le cas en fin
d'année dernière. Les dirigeants du bloc ont toutefois décidé de prolonger
le mandat d'un an de l'actuel secrétaire général, Nikolay Bordyuzha.
Ils ont à nouveau discuté de la question, mais ne sont parvenus à aucun
accord à Erevan. "Nous allons en discuter à la fin de cette année à SaintPétersbourg", a assuré Sarkissian.
Reprinted with permission from RFE/RL Copyright(c)2007 Radio Free
Europe / Radio Liberty, Inc.1201 Connecticut Ave, t N.W. Washington DC
200
Source : armenews.com
http://www.haut-karabagh.com/?p=newsview&newsid=861
Lavrov estime que la Turquie peut jouer un rôle
positif au Haut-Karabagh
NAM
La Turquie peut jouer un rôle positif dans le règlement du conflit du HautKarabagh, a estimé le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï
Lavrov vendredi, rapporte l’agence de presse TASS.
“Le fait est que la Turquie peut jouer un rôle positif, en assurant le
déblocage du conflit du Haut-Karabagh, en assurant une coopération
économique normale dans la région. C’est un facteur important que nous
avons toujours à l’esprit“, a t-il déclaré aux journalistes à Erevan.
“Si l’Arménie et la Turquie reviennent à la mise en œuvre de leurs accords
sans référence au conflit du Karabagh, nous serons heureux. Mais notre
sentiment est que les progrès dans le règlement du Karabagh seront
cruciaux pour voir les relations arméno-turques se normaliser“, a ajouté
Lavrov.
Mercredi dernier, le sous-ministre des Affaires étrangères arménien
Shavarsh Kocharyan a répondu à une déclaration du ministre des Affaires
étrangères turc Mevlut Cavusoglu au sujet du Haut-Karabagh. Ce dernier
avait dit que les relations arméno-turques ne pourraient se normaliser que
lorsque les troupes arméniennes seront retirées “d’au moins cinq régions
du Haut-Karabagh.“
Kocharyan lui a répondu par ces termes : “Cette nouvelle tentative du
ministre des Affaires étrangères de la Turquie de fausser le processus de
négociation du Haut-Karabagh prouve encore une fois ce que nous avons
souligné à maintes reprises, à savoir que la Turquie devrait être tenue à
l’écart du processus de règlement autant que possible“.
“Si Ankara voulait vraiment normaliser les relations avec l’Arménie, elle
aurait ensuite ratifié et mis en œuvre les protocoles arméno-turcs signés
en 2009“, a poursuivi Kocharyan.
lundi 17 octobre 2016,
Claire ©armenews.com
http://armenews.com/article.php3?id_article=132891
TURQUIE/LES ARMENIENS
Il resterait plus de 10 000 Arméniens à Mouch
(Arménie occidentale)
NAM
Lara Bedrossian, une journaliste de la BBC est partie en Anatolie orientale
(Arménie occidentale) sur les traces de son grand-père qui fut l’un des
rares membres de sa famille à survivre au génocide de 1915 et trouver
refuge à l’étranger. A Mouch (Mus) elle a visité les restes du quartier
arménien dans lequel habitait son grand-père. Aujourd’hui, la majeure
partie de ce quartier est en ruine. La population de Mouch étant en
majorité formée de Kurdes alors qu’en 1915 à la veille du génocide, les
Arméniens formaient la moitié de la population de la ville. « Il y a de
nouvelles mosquées. Il y a très peu de bâtiments ou maisons arméniennes
encore debout. Mais je désire rencontrer dans cette ville musulmane des
Arméniens islamisés » affirme la journaliste. Dans l’une des rues de la
ville elle visite le nouveau Centre culturel arménien. Le fondateur du
centre raconte que toute sa vie il avait craint pour sa vie et vivait dans la
peur car il était d’origine arménienne. Ce dernier, Hayrettin Arslan raconte
que « après le génocide nos jeunes filles se sont mariées avec des nonArméniens. Elles furent obligées de se convertir à l’islam car à Mouch il
n’existait plus de chrétiens. Après l’ouverture de ce Centre culturel
arménien, beaucoup sont venus me confier « ma grand-mère est
arménienne ». Dans cette région leur nombre représente de 10 à 15 000
personnes ».
Mais H. Arslan affirme qu’un danger pèse encore à Mouch sur les
personnes qui se déclarent être d’origine arménienne. « Oui, les
Arméniens de Mouch ont peur. Malgré la présence de ce centre arménien,
beaucoup l’évitent » dit H. Arslan.
Krikor Amirzayan
samedi 15 octobre 2016,
Krikor Amirzayan ©armenews.com
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=132781
TURQUIE
Turquie: le tourisme en berne et le Grand Bazar
d’Istanbul en crise
Par Alexandre Billette
Publié le 16-10-2016 Modifié le 16-10-2016 à 14:08
Le Grand Bazar est l’un des endroits les plus célèbres d'Istanbul. C’est
même l’un des lieux les plus fréquentés au monde, avec près de 100
millions de visiteurs par an. Mais le Grand Bazar est en crise. Ses
commerçants tirent la sonnette d'alarme. Certains ont déjà mis la clé sous
la porte en raison de la chute du nombre de visiteurs.
De notre correspondant à Istanbul,
Selon la Fédération des commerçants du Grand bazar, au moins 600
boutiques ont fermé sur les 3 500 que compte le Bazar. Et ce n’est pas
fini, puisque l’association professionnelle s’attend à 1 000, peut-être 1 500
fermetures au total, soit près de la moitié d'entre elles.
La première explication, c'est la crise touristique que connaît la Turquie
cette année en raison de la vague d’attentats qu'a connu le pays depuis
un an, mais aussi de la tentative de putsch en juillet, ou encore de
l'absence durant plusieurs mois des touristes russes en raison de la crise
diplomatique entre les deux pays.
Moins de paquebots, moins d'acheteurs
Cette année, la Turquie a perdu au moins le quart de ses touristes par
rapport à 2015. Et cela a un impact direct sur le Grand Bazar, qui aurait
perdu le tiers de ses visiteurs. Des congrès internationaux ont été annulés
et des paquebots de croisière géants ne s’arrêtent plus. Ces bateaux
fournissent traditionnellement une bonne partie des visiteurs du Grand
Bazar.
Les boutiques qui visent la clientèle étrangère ont été les premières
touchées. Déjà 60 % des bijoutiers du Grand Bazar auraient par exemple
été obligés de fermer leurs portes ces dernières semaines.
La spéculation sur les artères commerciales
La crise ne concerne pas uniquement le Grand Bazar. Istanbul, de manière
générale, connaît en ce moment une crise commerciale majeure aux
causes multiples, la première étant la spéculation de ces dernières années
qui a fait exploser le prix du mètre carré, notamment sur les artères
commerciales majeures.
C'est le cas sur la rue Istiklal, côté européen, et sur l'avenue de Bagdad,
côté asiatique. Les prix ont fait fuir les petits commerçants, et même les
grandes enseignes commencent à fermer certaines de leurs succursales
sur ces grands axes.
Après la « période dorée » des années 2000
Autre cause : le pouvoir d’achat des Turcs est en baisse, en raison
notamment de la chute de la devise nationale face à l’euro et au dollar à
cause de l’instabilité politique du pays. Résultat : des produits importés
nettement plus chers pour les consommateurs turcs.
Avec la baisse des visiteurs étrangers évoquée plus haut, la situation est
extrêmement mauvaise pour le commerce en général. Une crise qui
survient après la « période dorée » des années 2000, lorsque les Turcs
avaient énormément consommé, notamment à crédit, et lorsque le
tourisme se portait bien.
Changement des modes de consommation
De l'avis général, la crise s’annonce longue et pourrait bien illustrer un
changement des habitudes de consommation, du moins dans les grandes
villes de Turquie. En témoignent ces grands centres commerciaux à
l’américaine qui se sont multipliés ces dernières années à grande vitesse.
Ce changement se fait au détriment des lieux traditionnels du commerce
turc. Si l'on y ajoute la baisse du nombre de touristes, les années à venir
risquent d'être très difficiles pour les artères commerciales actuelles et les
lieux de commerce historiques comme le Grand Bazar d’Istanbul.
http://www.rfi.fr/europe/20161016-crise-grand-bazar-istanbul-tourismeturque-fermeture-boutiques
Où va la Turquie avec Erdogan ?
Le Figaro
Par Mezri Haddad

Publié le 16/10/2016 à 15:23
FIGAROVOX/OPINION - Après le premier colloque du Centre International
de Géopolitique et de Prospective Analytique (CIGPA) consacré à la
Turquie, Mezri Haddad décrypte la politique de Recep Tayyip Erdogan.
Mezri Haddad est un philosophe, écrivain et diplomate tunisien. Docteur
en Philosophie, ancien ambassadeur de Tunisie à l'UNESCO de 2009 à
2011, il est l'auteur de plusieurs essais sur les liens entre religion et
politique, notamment La face cachée de la révolution tunisienne.
Islamisme et Occident, une alliance à haut risque (éd.
Arabesques/Apopsix, 2011). Il est président de CIGPA
Jusqu'à la mi-juillet 2016, malgré l'agacement turc d'être encore nonmembre de l'Union européenne 53 ans après en avoir fait la demande, et
malgré la contrariété européenne de subir le chantage diplomatique à la
déferlante migratoire, les relations entre l'Europe et la Turquie étaient
plutôt constantes et plus ou moins cordiales eu égard aux intérêts
économiques et stratégiques réciproques.
En 2011, ces relations étaient même excellentes et pour cause: avec le
«printemps arabe», Recep Tayyip Erdogan était à son zénith et son
islamisme «modéré» était pour certains observateurs le modèle parfait
pour les pays déstabilisés, comme la Tunisie, la Libye, l'Egypte, la Syrie et
le Yémen. Le néo-ottomanisme était en marche et plus rien ne semblait
pouvoir l'arrêter.
Six années après cette euphorie, la Turquie est aujourd'hui en froid avec
ses alliés traditionnels, les Etats-Unis et l'Europe, et en crise ouverte avec
un certain nombre de pays arabes, notamment la Syrie, l'Irak et l'Egypte,
dont la seconde révolution de 2014, qui a écarté du pouvoir les Frères
musulmans, avait fortement déplu à Erdogan pour des raisons évidentes!
Mais c'est avec la crise interne du régime turc, intervenue le 15 juillet
2016 et perçu comme un «complot de l'étranger», que les relations euroturques d'une part et turco-arabes d'autre part ont pris un tournant décisif.
Rien ne va plus par ailleurs entre la Turquie et son allié structurel
américain à qui Erdogan reproche d'abriter son redoutable ennemi,
Fethullah Gülen, accusé par ailleurs d'avoir fomenté ce putsch militaire qui
arrangeait bien l'agenda politique du président turc!
Ce qui ne va plus, c'est la Turquie elle-même ou plus exactement son
régime politique islamiste qui, au bout de quinze années de règne , a subi
l'usure du pouvoir et l'érosion de l'idéologie.
Vraisemblablement, les relations resteront tendues jusqu'aux élections
présidentielles américaines en novembre prochain. A moins que le
rapprochement avec la Russie, pour le moment tactique et purement
dissuasif, ne devienne stratégique, empêchant dans ce cas de figure une
normalisation avec les Etats-Unis et un retour au niveau de partenariat
bilatéral d'avant la crise.
Rien ne va non plus entre la Turquie et l'UE, dont Erdogan a reproché aux
chefs d'Etats d'avoir fait preuve de passivité et d'indifférence lorsque son
pouvoir a chancelé dans la semaine du 15 au 22 juillet 2016. Réaction
épidermique qui dénote chez le sultan d'Istanbul un ressentiment profond
à l'égard des Européens qui n'auraient pas tenu leur promesse d'intégrer à
l'UE la Sublime Porte.
Enfin, rien ne va plus entre la Turquie et un certain nombre de pays
arabes, notamment le plus important d'entre-eux, à savoir l'Egypte. C'est
que le pouvoir dans ce pays ne tolère plus les ingérences d'Erdogan dans
ses affaires intérieures, à l'instar de ses immixtions au Caucase et à
Chypre. Parvenant à redresser sa situation économique, sociale et
sécuritaire, l'Egypte entend bien reprendre son leadership naturel au sein
du monde arabe.
En réalité, ce qui ne va plus, c'est la Turquie elle-même ou plus
exactement son régime politique islamiste qui, au bout de quinze années
de règne sans partage, a subi l'usure du pouvoir et l'érosion de l'idéologie.
Si la crise interne de juillet dernier a été le symptôme d'un régime
essoufflé et contesté, la réaction disproportionnée d'Erdogan à ces
événements a dévoilé la véritable nature de ce «despotisme oriental», qui
passait pour le plus libéral et le plus démocratique du monde musulman.
Erdogan, qui a rêvé un certain temps d'un califat néo-ottoman, serait-il un
allié fiable à la Russie dans ce qui pourrait être l'antagonisme radical du
Grand Moyen-Orient ?
Les purges au sein de l'armée, de la Justice, de la Sécurité, de l'Education,
les arrestations arbitraires des intellectuels et des journalistes
contestataires, les atteintes graves aux droits de l'homme et à la liberté
de presse, l'annonce par Erdogan lui-même, sur la chaine CNN, le 18
juillet 2016, du rétablissement de la peine de mort…constituent autant
d'indices d'une dérive autocratique qui inquiète l'Europe et exaspère les
Etats-Unis.
Cette situation serait-elle durable ou conjoncturelle? «L'homme malade»
est-il à nouveau un facteur d'inquiétude et d'instabilité autant pour
l'Europe que pour le monde arabe? Quels risquent encourent les
Européens en cas de rejet définitif de la candidature de la Turquie à l'UE?
Les pays européens et plus particulièrement l'Allemagne, reviendront-ils
sur leur accord concernant les réfugiés? Après la phase de l'islamisme
assuré comme une idéologie d'influence régionale et globale,
l'affaiblissement de la Turquie sur la scène internationale annonce t-il un
reflux des Frères musulmans dans le monde arabe et en Europe? Eu égard
aux relations troublantes de la Turquie avec Daech, aussi bien en Syrie
qu'en Irak et en Libye -une convergence objective d'intérêts devenue un
peu trop visible- qu'en sera-t-il de la guerre que l'Europe livre au
terrorisme? Combattant impitoyablement et indistinctement Daech, AlQaïda et autres rebelles dits «modérés» en Syrie, la Russie parviendra telle à faire infléchir la position du régime turc dans le conflit syrien et pardelà, dans le combat contre le terrorisme international?
En se rendant à Moscou, Recep Tayyip Erdogan considère sans doute que
désormais, l'avenir de la Turquie se joue à l'Est et plus exactement vers
l'Asie Centrale. Mais au-delà la reprise des relations économiques entre les
deux pays, qui ont été suspendues à la suite de la destruction par
l'aviation turque d'un bombardier russe en novembre 2015, et qui
viennent d'être scellées par la signature d'un accord stratégique sur la
construction du gazoduc TurkStream d'un coût estimé à plus de 10
milliards de dollars, assisterons-nous à moyen ou long termes à
l'émergence d'un axe Ankara-Téhéran-Moscou qui constituerait un
contrepoids à l'alliance atlantique? Erdogan, qui a rêvé un certain temps
d'un califat néo-ottoman, serait-il un allié fiable à la Russie dans ce qui
pourrait être l'antagonisme radical du Grand Moyen-Orient imaginé par les
néo-conservateurs Américains? Cela dépendra beaucoup moins d'Erdogan
que de Vladimir Poutine, le stratège du Kremlin qui a modifié le rapport de
force dans la région et qui entend rétablir la Russie dans son rôle de
grande puissance.
http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2016/10/16/3100120161016ARTFIG00100-o-va-la-turquie-avec-erdogan.php
Turquie : malgré les purges, les affaires continuent
Les Echos
Adrien Lelievre Le 15/10 à 14:03Mis à jour à 21:03
ENQUETE - Même si elle connaît un ralentissement, l’économie
turque devrait croître de 3,2% en 2016. Presque un miracle, après
une année noire marquée par un coup d’Etat manqué et une purge
qui n’épargne pas les milieux d’affaires.
Un président retranché dans un hôtel d'une station balnéaire qui invite ses
partisans à résister via une messagerie de téléphone portable ; des
militaires factieux bombardant le Parlement à Ankara, bloquant les
principaux ponts d'Istanbul et retenant en otage le chef d'État-major des
armées ; des milliers de civils descendant dans les rues en pleine nuit
pour arrêter des chars d'assaut...
Le coup d'Etat manqué du 15 juillet a traumatisé la Turquie. Tout sauf une
surprise dans un pays dont l'histoire récente a été marquée par quatre
putschs militaires (1960, 1971, 1980 et 1997) et où le sentiment
démocratique s'est profondément enraciné lors des dernières décennies.
« Les Occidentaux ne comprennent pas toujours à quel point les Turcs,
toutes tendances politiques confondues, en ont assez des coups d'Etat »,
remet en perspective Bayram Balci, chercheur en science politique à
Sciences Po Paris. « Si le coup d'Etat avait réussi, on ne sait pas du tout
dans quel état serait la Turquie... »
Les Occidentaux ne comprennent pas toujours à quel point les Turcs en
ont assez des coups d'Etat
Certes, le président turc Recep Tayyip Erdogan a rapidement pu reprendre
le contrôle de la situation grâce à la mobilisation exceptionnelle de la
population. Mais près de 300 personnes ont perdu la vie et 2.000 autres
ont été blessées lors de cette terrible nuit d'affrontements. Un coup dur
pour l'image d'un pays (encore) officiellement candidat à l'entrée dans
l'Union européenne (UE).
Un coup d'Etat attribué à Fethullah Gülen
Paradoxalement, l'après-coup d'Etat a encore plus frappé les esprits que le
coup d'Etat lui-même. A peine remis en selle, Recep Tayyip Erdogan
accuse Fethullah Gülen, un prédicateur à la tête d'un mouvement
d'inspiration soufie expatrié aux Etats-Unis , d'avoir fomenté le putsch. Il
faut, estime le locataire du fastueux palais d'Aksaray, obtenir au plus vite
son extradition et procéder à « un grand ménage » dans les rangs de ses
sympathisants.
De la part d'un homme régulièrement accusé de dérive autoritaire, ces
mots ne sont pas des paroles en l'air. Seul hic : s'attaquer à Fethullah
Gülen, qui nie toute responsabilité dans les évènements du 15 juillet, c'est
s'attaquer à un empire aussi puissant qu'opaque constitué d'écoles, d'ONG
et de médias influents en Turquie. Lors des deux dernières décennies, les
gulénistes ont infiltré patiemment les principaux organes de l'Etat et aidé
Recep Tayyip Erdogan et son parti islamo-conservateur (AKP) à s'installer
au sommet de l'Etat, longtemps sous la tutelle des militaires kémalistes.
L'alliance entre Recep Tayyip Erdogan et Fethullah Gülen devait cependant
voler en éclats en décembre 2013 après la révélation d'un vaste scandale
de corruption impliquant l'entourage proche du président, dont la presse
liée au mouvement Gülen se fit largement l'écho.
Depuis, le chef de l'Etat a fait de l'imam de 75 ans l'ennemi public numéro
1 alors que les deux hommes nourrissent la même ambition de réislamiser
la société turque. Résultat : les gulénistes, ou supposés tels, ont été les
cibles principales de la purge initiée par Recep Tayyip Erdogan pour
détruire « l'Etat parallèle ».
Purge dans les milieux d'affaires
Celle-ci a pris des proportions stupéfiantes. « Une centaine de milliers de
personnes a été arrêtée, suspendue ou licenciée » lors du dernier
trimestre, précise Jean Marcou, spécialiste de la Turquie à Sciences Po
Grenoble. Quasiment tous les secteurs de l'Etat ont été touchés : l'armée,
la justice, la police, l'école, le ministère des affaires religieuses, les
services de renseignements etc. De quoi provoquer de sérieux problèmes
d'organisation dans certains services.
« Que le régime réprime car il y a eu une tentative de renverser un
gouvernement démocratiquement élu, cela peut paraître légitime »,
rappelle l'expert. « Le problème, c'est que le coup d'Etat semble justifier
un grand reformatage de l'Etat ». Un Etat entièrement à la solde du
président Erdogan.
On assiste à un désossage des entreprises soupçonnées de liens avec le
mouvement Gülen
Le monde économique, où les gulénistes étaient solidement implantés, n'a
pas été épargné . « On assiste à un désossage des entreprises
soupçonnées de liens avec le mouvement Gülen ", souligne Jean Marcou.
Des hommes d'affaires à la tête de conglomérats industriels (Boydak, Afka,
Sonmez, Koza Ipek) ont été arrêtés lors de coups de filet spectaculaires,
tout comme des inspecteurs de l'agence de régulation du secteur bancaire
(BDDK).
Rizanur Meral, le président de Tüskon, la Confédération des industriels et
hommes d'affaires de Turquie, a été visé par un mandat d'arrêt et a pris la
fuite. La banque Bank Asya a également été saisie. Même la Banque
centrale est dans le collimateur des autorités. Selon un décompte de
l'agence Reuters, environ 1.700 personnes ont été visées par les purges
dans les secteurs de la banque et de la finance. Or celles-ci ont été assez
largement considérées comme un mal nécessaire, même si leur ampleur a
pu semer le trouble.
Pas de panique
Étonnamment, ni le coup d'Etat ni ses lendemains fiévreux n'ont provoqué
de panique sur les marchés financiers où l'on déteste l'incertitude.
« La réaction immédiate des marchés financiers a été relativement forte
[l'indice boursier a chuté de 7% le 18 juillet, NDLR] mais elle s'est avérée
temporaire, avec un rebond sur la plupart des marchés quelques jours
après le coup d'Etat », détaille Inna Mufteeva, économiste à Natixis.
Le choc du coup d'Etat a été amorti par la réaction de la Banque centrale
qui a abaissé dès le 19 juillet un de ses principaux taux directeurs de 25
points de base à 8,75%. L'objectif : rendre le crédit moins cher. Le vicePremier ministre Mehmet Simsek, une voix écoutée dans le monde
économique, a également su trouver les mots justes en déclarant que «
toutes les mesures nécessaires seront prises pour assurer la stabilité
financière. »
« La situation est très vite revenue à la normale et les milieux d'affaires
sont en mode "business as usual" », confirme Stéphane Hild, directeur de
la Société Générale en Turquie. « Il y a une résilience étonnante de
l'économie turque », complète un bon connaisseur du pays sous couvert
d'anonymat. La production industrielle a par exemple rebondi de 2,2% en
août après un recul de 4,9% en juillet, tandis que la consommation des
ménages, un des principaux ressorts de l'économie turque, est restée
soutenue pendant l'été.
Un miracle ? Plutôt la force de l'habitude et la preuve d'une confiance forte
dans l'avenir. En 2015, la Turquie avait surpris les grandes institutions
internationales en enregistrant un taux de croissance de 4% malgré une
série d'attentats (Suruç, Ankara etc), des tensions vives avec la Russie, la
crise des réfugiés liée à l'effondrement de la Syrie et de l'Irak voisins et la
reprise de la guerre contre le groupe terroriste kurde du PKK.
La série noire s'est poursuivie en 2016 avec de nouveaux attentats, dont
un retentissant à l'aéroport international d'Istanbul et deux autres dans la
capitale Ankara, une escalade verbale avec Washington au sujet de
l'extradition de Fethullah Gülen et une intervention militaire en Syrie
("Bouclier de l'Euphrate") visant à nettoyer la zone de Jarablos des
djihadistes de l'Etat islamique (EI) et des militants du PYD, un groupe
rebelle kurde lié au PKK. Avec le recul, le coup d'Etat manqué apparaît
ainsi comme un épisode tragique parmi d'autres.
Touchée, pas coulée
L'économie turque commence toutefois à payer le prix de cette instabilité
chronique. Le secteur du tourisme, qui représentait 4,4% du PIB de la
Turquie en 2015 et 15% de ses recettes extérieures, est frappé de plein
fouet. Le nombre de touristes étrangers a reculé de 28% lors du premier
semestre par rapport à l'année dernière. En août, la baisse a atteint 38%,
après un recul de 36% en juillet et 40% en juin. Baromètre, pour les
investisseurs, de la bonne santé de l'économie turque lors de la dernière
décennie, la compagnie aérienne Turkish Airlines a essuyé 577 millions de
pertes lors du premier semestre, c'est-à-dire avant le coup d'Etat.
L'agence de notation Moody's a placé fin septembre la note à long terme
de la dette turque en catégorie spéculative , jugeant son économie
vulnérable aux aléas des financements extérieurs du fait notamment « des
récents développements politiques imprévisibles ». Une allusion à peine
voilée aux purges. Et, trois mois après le coup d'Etat manqué, la monnaie
turque est à un niveau plancher face au dollar.
Nous nous attendons à un taux de croissance de 3,2% en 2016 au lieu de
4,5%
« Nous nous attendons à un taux de croissance de 3,2% en 2016 au lieu
de 4,5% en raison du ralentissement à l'oeuvre depuis la deuxième partie
de l'année », analyse Nafez Zouk, économiste à Oxford Economics. Mais
pour cet expert, le coup d'Etat manqué n'est pas « un facteur majeur » de
cette révision à la baisse.
Les raisons du ralentissement de l'économie turque sont plus anciennes et
connues : une dépendance excessive à la consommation des ménages ;
un endettement des grandes entreprises turques en devises qui les rend
vulnérables en cas de mouvements rapides des taux de change ; une
balance des comptes courants structurellement déficitaire ; et, plus
globalement, un tarissement des réformes depuis trois ans.
Néanmoins, les principaux indicateurs macroéconomiques restent solides.
La dette publique (32,9% en 2015) et le déficit public (1,2% en 2015)
sont maîtrisés. L'activité est en outre soutenue par la baisse du prix de l'or
noir et une politique de grands travaux ambitieuse. En dépit de ses coups
de canif réguliers à l'Etat de droit et de sa personnalité clivante, Recep
Tayyip Erdogan est crédité d'avoir su installer un climat des affaires
favorable depuis son arrivée au pouvoir.
Sous sa houlette, l'économie s'est libéralisée et le tissu industriel - les
fameux tigres anatoliens - s'est considérablement développé. Le PIB par
habitant a triplé et la Turquie a enregistré une croissance moyenne de
5,2% pendant la période 2002-2012. De quoi expliquer en grande partie
les succès électoraux répétés du « sultan ».
Et pour 2017 ? Ankara parie encore sur un taux de croissance de 4,4%.
Une estimation « inférieure au potentiel de croissance du pays », insiste
l'économiste Laurence Daziano. Mais qui ferait rêver des pays émergents
(Brésil, Afrique du Sud, Russie, Mexique etc) qui n'ont pas connu le quart
des épreuves traversées par la Turquie lors des derniers mois.
Adrien Lelièvre
@Lelievre_Adrien
http://www.lesechos.fr/monde/afrique-moyen-orient/0211394444727turquie-malgre-les-purges-les-affaires-continuent-2035256.php
Turquie : trois policiers tués dans une opération
contre Etat islamique
euronews
Dernière MAJ: 16/10/2016
Un kamikaze s’est fait exploser dimanche à Gaziantep, dans le sud-est de
la Turquie, alors que les forces de sécurité
menaient une opération contre une cellule dormante du groupe Etat
islamique (EI), selon des sources officielles. Trois policiers ont été tués et
il y a huit blessés, dont quatre sont syriens. Gaziantep se trouve à 40 km
de la frontière turco-syrienne.
De source officielle toujours, les terroristes visés préparaient un attentat
contre un centre culturel de la communauté alévie, une branche de l’islam
ciblée par EI en Syrie. En août, un jeune kamikaze lié à EI s‘était fait
exploser lors d’un mariage kurde à Gaziantep, provoquant la mort de 57
personnes, dont 34 enfants.
http://fr.euronews.com/2016/10/16/des-kamikazes-se-font-exploserdimanche-a-gaziantep-turquie-lors-d-une
TURQUIE/IRAK
Irak: "hors de question" pour la Turquie de rester à
l'écart de l'opération de Mossoul
RTBF
Belga
le lundi 17 octobre 2016 à 12h41
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé lundi qu'il était "hors de
question" que la Turquie reste à l'écart de l'opération lancée par Bagdad
pour reprendre Mossoul, fief du groupe Etat islamique dans le nord de
l'Irak.
"Nous ferons partie de l'opération, nous serons à la table. Il est hors de
question que nous restions à l'écart", a déclaré M. Erdogan lors d'un
discours télévisé. "Nous avons des frères à Mossoul: des Arabes, des
Turkmènes, des Kurdes, ce sont nos frères", a-t-il poursuivi. La Turquie
insiste pour être associée à l'opération pour reprendre Mossoul, dont le
lancement a été annoncé dans la nuit de dimanche à lundi par le Premier
ministre irakien Haider al-Abadi.
Mossoul, la Turquie et les Kurdes
Les relations entre Ankara et Bagdad se sont crispées au cours des
derniers jours, la Turquie semblant tenue à l'écart alors que les préparatifs
pour l'offensive vers Mossoul battaient leur plein. Vendredi, M. Erdogan
avait menacé de recourir à un "plan B" si l'armée turque n'était pas
associée à cette offensive, sans toutefois donner de précisions sur les
mesures éventuellement envisagées. Ankara est contre toute participation
à cette offensive de milices chiites ou de groupes armés kurdes affiliés à
l'ennemi juré d'Ankara, le Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK,
considéré comme "terroriste" par la Turquie).
La prise de Mossoul pourrait prendre des semaines
Le Premier ministre irakien Haider al-Abadi a annoncé dans la nuit le
lancement de l'opération pour la reprise du dernier grand bastion de l'EI
en Irak, aux mains des djihadistes depuis juin 2014. "Cette opération pour
reprendre le contrôle de la deuxième ville d'Irak va probablement durer
des semaines, possiblement plus", a mis en garde le lieutenant général
Stephen Townsend, nouveau commandant de la coalition internationale
antidjihadistes dirigée par les Etats-Unis.
"La bataille s'annonce longue et difficile mais les Irakiens se sont préparés
et nous nous tiendrons à leur côté", a-t-il assuré. Depuis la prise de
Mossoul par l'EI il y a plus de deux ans, les Etats-Unis dirigent une
coalition internationale, composée aujourd'hui de plus de 60 pays, qui
combattent les djihadistes en Irak et en Syrie. Cette coalition mène
principalement des frappes aériennes et fournit entraînement, armes et
équipements aux forces locales. Des milliers d'hommes ont également été
déployés en Irak, surtout pour des missions de formation. Selon M.
Townsend, la coalition a formé et équipé plus de 54 000 membres des
forces irakiennes.
http://www.rtbf.be/info/monde/detail_irak-hors-de-question-pour-laturquie-de-rester-a-l-ecart-de-l-operation-de-mossoul?id=9432294
LES NAZIS
Des lettres livrent la vérité sur le plus grand
philosophe allemand du 20e siècle
7sur7
Par: rédaction
13/10/16 - 15h35
Martin Heidegger, considéré comme l'un des plus grands
philosophes allemands du 20e siècle, s'en prend aux
"manoeuvres" juives dans des lettres adressées à son frère Fritz
fin 1931. Des extraits de cette correspondance ont été publiés par
le Nouvel Obs ce jeudi 13 octobre.
L'hebdomadaire "die Zeit" et le Nouvel Obs lèvent le voile sur la
personnalité controversée du philosophe Martin Heidegger. Considéré
jusqu'alors comme un adepte "solitaire" victime de son temps du nationalsocialisme d'Adolf Hitler, il apparaît désormais comme un nazi convaincu.
C'est ce que révèle la correspondance entretenue avec son frère Fritz, qui
fera l'objet d'une publication la semaine prochaine. Dès 1931, Martin
Heidegger envoie Mein Kampf à Fritz et salue l'instinct politique
"exceptionnel" d'Hitler. Fritz, employé de banques et de cinq ans son
cadet affiche un enthousiasme limité à l'égard du futur Fürher et va subir
les tentatives de son frère de le rallier à sa cause.
Il dit soupçonner le peuple juif de comploter contre les nazis,
notamment dans certaines décisions politiques, et s'enthousiasme de la
prise de pouvoir d'Hitler à qui il prédestine de "grands desseins". En 1943,
alors qu'on le croyait distant du IIIe Reich, il déplore voir la "germanité"
être détruite par le "bolchévisme et l'américanisme" et compare l'exil forcé
des Allemands de l'Est aux pires atrocités de la guerre "organisées par des
criminels et se produit - et se serait produit plus tôt - indépendamment de
ce nous avons 'vécu' entre 1933 et 45".
Enfin, en juillet 1945, il trouve "peu plaisant" de devoir loger des "gens
sortis des camps", sous-entendu des survivants de l'Holocauste. Le
philosophe allemand le plus connu du 20e siècle considéré comme un
modéré apolitique était bel et bien un nazi.
http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/article/detail/2919167/2016/10/
13/Des-lettres-livrent-la-verite-sur-le-plus-grand-philosophe-allemanddu-20e-siecle.dhtml
Les anciens nazis noyautaient la Justice
La Libre Belgique
Nathalie Steiwer Correspondante à Berlin Publié le samedi 15 octobre
2016 à 08h30 - Mis à jour le dimanche 16 octobre 2016 à 10h16
International
Recroquevillé dans sa chaise roulante, silencieux et le regard vague,
Hubert Zafke, a assisté comme absent à ce qui devait être l’ouverture de
son procès pour complicité aux crimes nazis. Le 15 septembre dernier
pourtant, le juge très contesté de la cour de Neubrandenburg a ajourné
encore une fois l’audience. Malgré l’avis des experts, le magistrat estime
que l’accusé est trop sénile pour être jugé. A 96 ans, cet ancien infirmier
SS d’Auschwitz fait partie d’une vague de procès tardifs du nazisme.
Pourquoi maintenant ? Pourquoi si tard après des années d’apathie
juridique ? Un nouveau rapport sur la présence d’anciens fonctionnaires
nazis au ministère allemand de la Justice en Allemagne de l’Ouest éclaire
la question d’un jour nouveau. Ce "Dossier Rosenburg" a été remis au
ministère de la Justice le 10 octobre, septante ans après la fin du procès
de Nuremberg.
Plus de 70 % des cadres ex-nazis
Le fait que d’anciens cadres du Troisième Reich travaillaient encore au
sein de l’administration de la République fédérale allemande (RFA) jusque
dans les années 70 était connu.
En 2005, le ministre des Affaires étrangères d’alors, le Vert Joschka
Fischer, avait déjà commandé une telle étude sur la diplomatie de l’aprèsguerre. D’autres sont en cours dans les différentes administrations
allemandes.
Ce qui est nouveau aujourd’hui, c’est l’ampleur et la persistance du
problème révélé : en 1957, au plus fort de leur présence, 76 % des cadres
du ministère étaient d’anciens membres du parti nazi, a expliqué au
quotidien "Süddeutsche Zeitung" Christoph Safferling, qui a codirigé le
rapport. Un sur cinq avait même fait partie des SA, les sections d’assaut
du régime.
Surtout, précise Christoph Safferling, le nombre de ces anciens
fonctionnaires nazis "n’a pas baissé après la guerre comme on le
supposait, mais il a augmenté dans les années 50." Les raisons sont à la
fois pragmatiques et politiques. Dans l’immédiat après-guerre, il fallait
trouver rapidement des cadres expérimentés pour faire fonctionner le
système. Au lieu de faire revenir d’exil les juristes partis pendant la guerre,
le gouvernement a préféré piocher dans les cadres du Troisième Reich,
constate Christoph Safferling.
La stabilité primait sur la justice
Monika Frommel, spécialiste de l’histoire du droit allemand et ancienne
directrice de l’Institut de criminologie de Kiel, avance aussi des motifs
géopolitiques : la priorité pendant les années 50, n’était pas la lutte contre
le nazisme mais la guerre froide : "Les Américains voulaient une
Allemagne de l’Ouest stable" à côté de la République démoratique
allemande (RDA) communiste. Pendant toutes ces années aussi, "les
dirigeants voulaient se concentrer sur la croissance économique et
regarder de l’avant plutôt que vers le passé" , complète-t-elle.
Conséquence : "Des juristes de l’ère nazie ont continué à couvrir de
vieilles injustices et en ont généré de nouvelles" , a remarqué le ministre
allemand de la Justice, Heiko Maas en présentant le "Dossier Rosenburg",
du nom du bâtiment néogothique où a longtemps siégé le ministère de la
Justice de RFA à Bonn.
Un tour de passe-passe juridique
Le soupçon pèse entre autre sur Eduard Dreher. Cet ancien procureur du
régime national-socialiste aurait contribué à préparer des textes juridiques
permettant de prescrire dans les années 60 les actes de complicité avec
les crimes nazis. "Avec cette disposition, un pas de plus avait été franchi" ,
constate Monika Frommel. Jusque-là, les fonctionnaires du régime nazi
évitaient les sanctions. Parce qu’ils étaient considérés comme de simples
rouages dans une machine, il était difficile de leur attribuer une action
précise. Avec la prescription, ils ne pouvaient même plus être poursuivis.
Or, "cette disposition était un tour de passe-passe illégal parce que le
droit allemand ne permet pas de prescrire les crimes aggravés" , souligne
la juriste.
Changement de génération aidant, ce n’est qu’à partir de 2011 que les
juges ont accepté de condamner les "rouages" de la machine
d’extermination nazie sans avoir de preuve de la participation de l’accusé
à un crime spécifique. Un précédent qui a permis l’ouverture de procès
comme celui de Hubert Zafke.
Après Nuremberg, une lente dénazification
Le 1er octobre 1946, le Tribunal militaire international de Nuremberg
rendait son verdict. Douze hauts responsables du Troisième Reich ont été
condamnés à mort, dont Hermann Göring qui se suicidera dans sa prison.
Sept autres seront condamnés à des peines de prison. Le procès mis en
place par les Alliés de l’après-guerre, les Etats-Unis, la Russie, le
Royaume-Uni et la France aura duré un an. C’est la première fois que le
concept juridique de crime contre l’humanité a été développé. D’autres
tribunaux militaires suivront pour juger les crimes de guerre "mineurs".
Les Allemands perçoivent à l’époque ces tribunaux comme une "revanche"
des gagnants. Ce n’est qu’en 1949 que des tribunaux allemands prennent
le relais. La "dénazification" sera très lente en Allemagne de l’Ouest, alors
que la RDA communiste fait tomber à tour de bras les anciens nazis en
même temps que les opposants au régime. En RFA, les preuves ou la
volonté manquent. Ce n’est que quinze ans après la guerre, en 1958, avec
la création de l’Office d’enquête sur les crimes du nazisme de
Ludwigsbourg, que les poursuites s’accélèrent. Au total, environ 11 000
ex-nazis ont été condamnés en Allemagne de l’Ouest dans les années 70.
http://www.lalibre.be/actu/international/les-anciens-nazis-noyautaient-lajustice-5800f92ccd70cd5761ca696c
RUBRIQUE EN ANGLAIS
A beautiful mosque and the dark period of the
Armenian genocide
The Independent
The city of Gaziantep and the 'Liberation' mosque is a milestone on the
journey between one great crime of the 20th century, and another seen
during the Second World War
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Robert Fisk Gaziantep
@indyvoices
Saturday 15 October 2016
The ‘Liberation’ Mosque is a fine, neo-classical, almost Gothic construction
with striped black-and-white stone banding, unusual for a Muslim holy
place but a jewel in the Tepebasi district of the old town of Gaziantep. Its
stone carvings and mock Grecian columns beside the window frames are a
credit to another, gentler age. The minarets perch delicately – and I had
never seen this before – on square towers that might have been church
towers had there been Christians in this ancient city.
But of course, there were. What no-one will tell you in Gaziantep, what no
guidebook mentions, what no tourist guide will refer to, is that this very
building – whose 19th century builders were none other than the nephews
of the official architect of Sultan Abdulhamid II – was the Holy Mother of
God cathedral for at least 20,000 Christian Armenians who were victims of
the greatest war crime of the 1914-18 war: the Armenian genocide. They
were deported by the Ottoman Turks from this lovely city, which had been
their families’ home for hundreds of years, to be executed into common
graves. The murderers were both Turks and Kurds.
Altogether, up to 32,000 Armenians – almost the entire Christian
population of 36,000 of what was then called Antep – were deported
towards the Syrian cities of Hama, Homs, Selimiyeh, to the Hauran and to
Deir Ezzor in 1915. The Muslim citizens of Aintep then
apparently plundered the empty homes of those they had dispossessed,
seizing not only their property but the treasures of the cathedral church
itself. Indeed, the church, ‘Surp Asdvazdadzin Kilisesi’ in Armenian, was
turned into a warehouse – as were many Jewish synagogues in Nazi
Germany and in Nazi-occupied eastern Europe during the Second World
War – and then into a prison.
Prowling around the church-mosque enclosure, I found some of the prison
bars still attached to the window frames, although the building has been
functioning as a mosque since 1986. The main gate was closed but I
pushed it open and found not only that the structure of the magnificent
building is still intact but that scaffolding has been placed against the walls
for a renovation. Behind the church – and separate from the building –
was an ancient stone cave whose interior was blackened with what must
have been the smoke of candle flames from another era, perhaps a
worshipping place because the cave appears to have been a tomb in
antiquity. The caretaker came fussing up to us to tell us that the mosque
was shut, that we must leave, that this was a closed place. But he was a
friendly soul and let us take pictures of the great façade of the church and
of the minarets.
The only sign of its origin is the date “1892” carved in stone on the east
façade of the original church, marking the final completion of the work of
the great Armenian architect Sarkis Balian – he was the official architect
of the 19th century Sultan Abdulhamid II, a terrible irony since
Abdulhamid himself began the first round of Armenian massacres of
80,000 Christians (the figure might be 300,000) in Ottoman Turkey just
two years after the Armenian stonemason Sarkis Tascian carved the date
on the façade. In the later 1915 Armenian Holocaust – even Israelis use
this word for the Armenian genocide – a million and a half Armenians
were slaughtered by the Turks. It is a shock to realize that Aintep’s vast
toll of dead were only a small fraction of this terrifying war crime.
Outside the church, I found an elderly Syrian refugee sitting on the
pavement by the closed gate. He greeted us in Arabic and said that, yes,
he knew this was once a church. Just over a century ago, the Arabs of
northern Syria – the land now occupied by Isis – were among the only
friends the Armenians found in the vast deserts into which they were sent
to die. Some took Armenian children into their homes. Others married
Armenian women – the degree of coercion involved in this ‘charitable’ act
depends on the teller — although more than twenty years ago I met a
Syrian man and his ‘converted’ Armenian wife near Deir Ezzor, both
around a hundred years old and both of whom has lost count of their
great-great-grandchildren.
A Turkish man in a shop below the cathedral was less generous. Yes, it
had been a church, he said. But when I asked him if it had been an
Armenian church, he chuckled – dare I call it a smirk? — and looked at
me, and said nothing. I suppose a kind of guilt hangs over a place like
this. So it is a happy thought that some Armenian families have in recent
years – as tourists, of course – visited the city that was once Antep and
have spoken with warmth to members of Turkey’s leftist parties and
celebrated the work of American missionaries who cared for both the
Armenian and Turkish Muslim population here before 1915. One Armenian
identified his old family home and the Turkish family who lived there
invited him in and insisted that he should stay with them and not in a
hotel. For this was also his home, they said.
But tears of compassion do not dry up the truth. For when the First World
War ended, Allied troops marched into Antep. First came the British, led
by the execrable Sir Mark Sykes – of Sykes-Picot infamy – and then the
French in October 1919, who brought with them, alas, elements of the
Armenian volunteers who had joined their ‘Legion d’Orient’ in Port Said.
The Muslim elites who had taken over the town – and the Armenian
homes and properties – feared the newcomers would demand restitution.
Fighting broke out between Muslims and the French and their Armenian
allies and the Muslims discovered a new-found enthusiasm for the
independence struggle of Mustafa Kemal Ataturk. Thus began the false
history of the city.
Perhaps the greatest font of knowledge on this period is a young Harvard
scholar, Umit Kurt, of Kurdish-Arab origin, who was born in modern-day
Gaziantep. Mr Kurt is now an academic at Harvard’s Center for Middle East
Studies and wrote his doctoral dissertation on the Armenians of Antep
from the 1890s with a special focus – this is the important bit for readers
– on property transfers, confiscation, deportation and massacres. Mr
Kurt’s conclusion is bleak.
“The famous battle of Aintab [sic] against the French,” he says, “…seems
to have been as much the organised struggle of a group of genocide
profiteers seeking to hold onto their loot as it was a fight against an
occupying force. The resistance…sought to make it impossible for the
Armenian repatriates to remain in their native towns, terrorising them
[again] in order to make them flee. In short, not only did the
local…landowners, industrialists and civil-military bureaucratic elites lead
to the resistance movement, but they also financed it in order to cleanse
Aintab of Armenians.”
They were successful. The French abandoned Antep in December 1919
and the Armenian volunteers fled with them. The new Turkish state
awarded the Muslim fighters of the city with the honourific Turkish prefix
‘Gazi’ – “veterans” – and thus Antep became Gaziantep and the great
church of old Sarkis Balian would eventually be renamed the ‘Liberation
Mosque’ – “Kurtulus Cami” – to mark the same dubious victory over the
French and Armenians, the latter being defamed as killers by those who
had sent the Armenians of the city to their doom in 1915.
Not much justice there. Nor in the official Turkish version of that terrible
history of the Armenian Holocaust in which – this is the least the Turkish
government will concede – Armenians died ‘tragically’ in the chaos of the
First World War, as did Muslims themselves. German military advisers
witnessed the genocide. Hitler was later to ask his generals, before the
invasion of Poland and the destruction of its Jews, who now, in 1939,
remembered the Armenians. The official Turkish account of the fate of
Gaziantep’s original Armenians refers to their “relocation” – a word used
by the Nazis when they sent the Jews to their extermination in eastern
Europe.
No, we shouldn’t contaminate the Turks of modern Turkey with the crimes
of their grandfathers. Umir Kurt wrote his dissertation for the brilliant and
brave Turkish historian Taner Akcam, whose work on the Armenian
genocide has revolutionised historical scholarship in Turkey. Last year,
President Recep Tayyip Erdogan deliberately moved the date of the 1915
Gallipoli commemorations to the very day of the anniversary of the start
of the Armenian genocide in an attempt to smother any memory of the
crime – but the government allowed Armenians to parade through
Istanbul in honour of their 1915 dead. Yet if the historical narrative from
the 20th century’s first holocaust to its second holocaust is valid, then the
path upon which the first doomed Armenians of Antep set out in their
convoy of deportation on 1st August 1915 led all the way to Auschwitz.
The ‘Liberation’ Mosque is a milestone on the journey.
http://www.independent.co.uk/voices/turkey-gaziantep-armeniangenocide-a7362771.html
PHOTOTHEQUES
Les photos du Colloque de l'EGAM sur la terreur
d'État en Turquie
Un colloque important s'est tenu mercredi 21 septembre 2016 de
17h à 20h à Sciences-Po, à l'initiative de l'EGAM qui - depuis 2013
- conduit chaque 24 avril des délégations antiracistes européennes
à Istanbul pour y commémorer le génocide arménien. La rencontre
s'intitulait "Face à la tentation totalitaire en Turquie, quelles
résistances démocratiques ?". De nombreux intervenants, pour
certains venus de Turquie ou exilés depuis peu en Europe, se sont
succédé à la tribune et ont tracé les contours d'un État turc de plus
en plus répressif et dictatorial. La première partie de la tableronde dédiée aux minorités et aux démocrates de Turquie était
animée par Séta Papazian, présidente du Collectif VAN. En voici les
photos prises par Jean-Manouk Yeremian que nous remercions.
Rappel du programme complet du colloque ICI.
Crédit photo Jean-Manouk Yeremian - Sauf une photo EGAM
Voir aussi :
Les photos du Colloque de l'EGAM sur la terreur d'État en Turquie
(I)
http://www.collectifvan.org/article_photo.php?r=6&id=446
Les photos du Colloque de l'EGAM sur la terreur d'État en Turquie
(II) http://www.collectifvan.org/article_photo.php?r=6&id=447
Issy-les-Moulineaux : Le Collectif VAN au Forum de
Rentrée 2016
Comme chaque année, le Collectif VAN a tenu son stand au sein du Forum
de Rentrée d'Issy-les-Moulineaux le vendredi 9 septembre 2016 de 13h à
20h et samedi 10 septembre de 10h à 18h, au Palais des Sports Robert
Charpentier, dans le Secteur "O", Pôle Démocratie locale/Vie sociale. Le
samedi 10 septembre le député-maire André Santini est venu visiter le
stand du Collectif VAN, une association qu'il juge "très active". Il a
longuement fustigé le lobbying acharné de l'Azerbaïdjan qui se sert en
France de la complaisance de nombreux élu(e)s de la République pour
promouvoir sa propagande anti-arménienne. Le Collectif VAN [Vigilance
Arménienne contre le Négationnisme] mène depuis 12 ans des actions de
sensibilisation aux génocides et à leur négation. Il lutte contre le
négationnisme, le racisme et l’antisémitisme, avec le soutien de
nombreuses associations des droits de l’homme.
Copyright Collectif VAN
Voir aussi:
Issy-les-Moulineaux : Le Collectif VAN au Forum de Rentrée 2016 I
http://www.collectifvan.org/article_photo.php?r=6&id=444
Issy-les-Moulineaux : Le Collectif VAN au Forum de Rentrée 2016 II
http://www.collectifvan.org/article_photo.php?r=6&id=445
Les photos du Collectif VAN au Festival de
Douarnenez 2016 - I
Du 20 au 27 août 2016, le Collectif VAN [Vigilance Arménienne
contre le Négationnisme] a affiché sa présence au Festival de
cinéma de Douarnenez dont la 39ème édition était dédiée aux
peuples de Turquie. Outre treize films traitant de la mémoire des
Arméniens, le Festival a consacré une large place aux thématiques
arméniennes : c'est à ce titre que le Collectif VAN a été sollicité
pour apporter son partenariat ainsi que son expertise sur la
négation d'Etat qui frappe le génocide arménien. Quatre membres
de l'association (sise à Issy-les-Moulineaux) ont fait le
déplacement en Bretagne : parmi eux, Séta Papazian, présidente
du Collectif VAN, a été invitée à prendre part le dimanche 21 août
à 18h au grand débat placé sous la modération de Defne Gursoy et
intitulé "Le Génocide des Arméniens : Mémoires Vives".
Lire le communiqué de presse en entier sur :
Le Collectif VAN au Festival de Douarnenez, espace de solidarité
pour les minorités de Turquie
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94374
Copyright CVAN
Voir aussi :
Les photos du Collectif VAN au Festival de Douarnenez 2016 - I
http://www.collectifvan.org/article_photo.php?r=6&id=441
Les photos du Collectif VAN au Festival de Douarnenez 2016 - II
http://www.collectifvan.org/article_photo.php?r=6&id=442
Les photos du Collectif VAN au Festival de Douarnenez 2016 - III
http://www.collectifvan.org/article_photo.php?r=6&id=443
RUBRIQUE AGENDA
RASSEMBLEMENTS-COLLOQUES-EXPOSITIONS- SPECTACLESPARUTIONS
Agenda - Décines/Exposition : "Nous sommes
l’avenir, les orphelins du génocide des Arméniens"
Agenda - Décines : "Nous sommes l’avenir, les orphelins du
génocide des Arméniens" - Collectif VAN - www.collectifvan.org "Nous sommes l’avenir, les orphelins du génocide des Arméniens" :
une exposition du 13 octobre au 19 novembre 2016 au Centre
National de la Mémoire Arménienne à Décines, près de Lyon.
Publié le 13 octobre 2016
Centre National de la Mémoire Arménienne
Nous sommes l’avenir, les orphelins du génocide des Arméniens
du 13 octobre au 19 novembre 2016
Posted on 1 septembre 2016 by CNMA
Consacrée au sauvetage des orphelins par des organisations arméniennes
et internationales, ainsi qu’aux orphelinats établis en France pour les
accueillir, cette exposition exceptionnelle mêle de façon inédite
photographies d’archives, documents familiaux.
Organisée en six séquences thématiques, cette exposition retrace
brièvement le contexte dans lequel s’est déroulé le génocide, et plus
longuement, le sort des enfants rescapés. Elle présente les enjeux liés à
leur sauvetage, à leur éducation dans les orphelinats arméniens ou
internationaux au Proche-Orient dans l’espoir de parvenir à une
reconstruction nationale. Prolongeant leur mission entreprise dès après le
génocide, quatre organisations vont transférer leurs orphelinats en France
à partir de 1923, épisode assez méconnu. Enfin, des descendants de ces
orphelins témoignent du parcours de leurs parents, animés par la volonté
de s’intégrer dans leur pays d’accueil et de construire un avenir meilleur
pour leurs enfants.
Plus qu’une simple exposition, Nous sommes l’avenir se veut un hommage
des descendants à ces femmes et ces hommes privés d’enfance, à leur
courage et à la mémoire qu’ils leur ont transmis.
Commissaire : Antoine Bédrossian
Conseiller scientifique: Vahé Tachjian, historien et fondateur de
Houshamadyan
Conseillère technique : Laure Piaton, Directrice du Centre du Patrimoine
Arménien, Valence
Exposé le 27 octobre à 20h00 “Les réseaux de sauvetage des
déportés et des orphelins arméniens pendant le génocide 19151917” par Antoine Bedrossian.
Entrée 5 €, libre pour les adhérents.
http://www.cnma.fr/wordpress/nous-sommes-lavenir-les-orphelins-dugenocide-des-armeniens-du-13-octobre-au-19-novembre-2016/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94699
Agenda - Issy-les-Moulineaux : Séance de dédicaces
d'"Exils arméniens" d'Anouche Kunth
Agenda - Issy-les-Moulineaux : Séance de dédicaces d'"Exils
arméniens" d'Anouche Kunth - Collectif VAN www.collectifvan.org - L'historienne Anouche Kunth fait une
séance de dédicaces de son livre "Exils arméniens - Du Caucase à
Paris, 1920-1945" le mercredi 19 octobre 2016 de 18h à 20h à la
Librairie Chantelivre d'Issy-les-Moulineaux (place de la Mairie,
métro Mairie d'Issy). Cette jeune chercheuse publie ici sa thèse
qu'elle avait menée sous la direction de Claire Mouradian, et
qu'elle avait soutenue brillamment à l'EHESS le 8 juillet 2013.
"Exils arméniens" vient de paraître aux Editions Belin.
Publié le 10 octobre 2016
L'historienne Anouche Kunth fait une séance de dédicaces de son livre
"Exils arméniens - Du Caucase à Paris, 1920-1945"
le mercredi 19 octobre 2016 de 18h à 20h
à la Librairie Chantelivre d'Issy-les-Moulineaux
(place de la Mairie, métro Mairie d'Issy).
Editions Belin
Anouche Kunth
Exils arméniens
Du Caucase à Paris
Collection : Contemporaines
Editeur : Belin
Directeur de collection : Henry Rousso
23.00 €
ISBN 978-2-7011-9838-5
"Une histoire d'exils, de l'Arménie à la France"
Les convulsions de la révolution bolchevique jettent hors de Russie plus
d'un million de réfugiés, qui croient leur fuite temporaire. Elle va s'avérer
irréversible, la perte de la patrie se conjuguant bientôt avec celle des
droits nationaux. Parmi ces « sans-droits », quelques centaines de
grandes familles arméniennes, issues des marges caucasiennes de
l'Empire des Romanov. Banquiers et industriels, artistes, professeurs
d'université, hommes politiques : tous, vers 1920, s'enfuient avec femmes
et enfants, par crainte des violences que le nouveau régime de Moscou
inflige à ses « ennemis de classe ». Hors de Russie, et tout
particulièrement en France où convergent des dizaines de milliers d'exilés,
leurs trajectoires croisent celles des Arméniens de Turquie, persécutés
quant à eux pour des motifs ethno-confessionnels.
L'histoire des exils arméniens s'écrit ici à hauteur d'hommes et de femmes
en fuite, de familles soudées face au danger, parfois séparées, plongées
dans l'opacité après le renversement de l'ordre ancien. Que faire ? Où
aller ? Quel projet poursuivre en ces temps de chaos et d'incertitude ?
Comment préserver ses ressources et recréer un ordre pour soi ? Les
parcours de ces anciens sujets d'empires donnent à penser ce que
reconstruit l'exil, lieu de mise à l'épreuve individuelle et de réélaboration
des destinées collectives.
Anouche KUNTH est historienne, chargée de recherche au CNRS
(Migrinter). Ses travaux actuels, consacrés au monde arménien en exil,
abordent l'événement génocidaire depuis la dispersion massive et forcée
des survivants. Elle est l'auteur, notamment, de Arméniens en France, du
chaos à la reconnaissance, Toulouse, L'Attribut, 2010, co-écrit avec Claire
Mouradian.
http://www.editions-belin.com/ewb_pages/f/fiche-article-exils-armeniens27735.php?lst_ref=1
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94658
Agenda : Octobre, le Mois des Arméniens sur la
Péniche Anako
Agenda : Octobre, le Mois des Arméniens sur la Péniche Anako Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous
présente le programme des événements culturels qui auront lieu
au mois d'octobre 2016 à la Péniche Anako. La Péniche Anako est
amarrée à Paris, Bassin de la Vilette, Face au 61, quai de la Seine,
75019 Paris, Métro. Riquet, Stalingrad ou Jaurès.
Péniche Anako
Octobre, le Mois des Arméniens sur la Péniche Anako
-------------------------------------------------mardi 18 octobre à 20h
Vernissage de l’expo photo de Nariné Zakharian
entrée libre
Expo photo entre le 18 et 23 octobre.
Nariné Zakharian, née en 1984 en Arménie, avant d’immigrer 10 ans
après avec ses parents en Russie où elle obtient la Master linguistique
sans autant négliger sa passion pour la photo. Apres ses études elle fait
un voyage en Arménie où elle réalise des photos argentiques.
Photographier c’est s’approcher et mémoriser un peu à ce que tu aimes,
admires, trouves jolie ou intéressant. C’est pourquoi c’est important pour
moi d’avoir mes propres photos des voyages et des gens. En les regardant
des années plus tard, c’est comme leur parler et revivre les moments
passés.
http://penicheanako.org/agenda/2016-10-18-photographies-de-narinezakharyan
-------------------------------------------------jeudi 20 octobre à 20h
Projection de films de Hayk Hambartsum, en présence du réalisateur
libre participation
Hayk Hambartsum, né en 1983 en Arménie, il immigre avec ses parents
aux États-Unis en 1991. Très jeune il commence à s’intéresser au cinéma
et obtient sa Licence en cinéma au California Institute of the Arts
(CalARTS) en 2005. Après ses études il redécouvre ses racines
arméniennes en voyageant assez souvent en Arménie. Ainsi ses trois
courts-métrages : Faisan (2010), Metzarents (2012), Croix-Pierre (2015)
ont été inspirés par sa culture arménienne. Actuellement Hayk est
étudiant en M2 à la Sorbonne où il continue sa démarche au cinéma.
http://penicheanako.org/agenda/2016-10-20-films-de-hayk-hambartsumen-presence-du-realisateur
Péniche Anako
Bassin de la Villette
face au 61, quai de la Seine
75019 PARIS
Métro Riquet, Stalingrad ou Jaurès
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=94500
Agenda - Paru : "L'Arménie à l'épreuve du feu. Forger
l'Etat à travers la guerre"
Agenda - Paru : "L'Arménie à l'épreuve du feu. Forger l'Etat à
travers la guerre" - Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Le
Haut-Karabakh est depuis plus de 25 ans l'objet d'un conflit armé
entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan. Situation étrange que celle de
cette enclave à majorité arménienne placée en Azerbaïdjan par les
premiers dirigeants soviétiques : véritable bombe à retardement,
elle aura lancé la longue série des mouvements nationaux
ébranlant l'URSS à la fin des années 1980. (...) Grâce au conflit
gelé du Haut-Karabakh, Moscou reste l'arbitre de la rivalité entre
l'Arménie et l'Azerbaïdjan et, plus largement, maîtresse du jeu au
Caucase du sud." Préfacé par Gérard Chaliand et publié par les
Éditions Karthala, cet ouvrage capital est signé Taline Papazian,
docteure en science politique et chargée de cours à Sciences Po
Paris. Le présent ouvrage constitue sa thèse de doctorat en
science politique, brillamment soutenue le 25 janvier 2011 à l’IEP
de Paris.
Publié 17 octobre 2016
L'Arménie à l'épreuve du feu. Forger l'Etat à travers la guerre
Par Taline Papazian
Préface de Gérard Chaliand
26€ - Karthala
Le Haut-Karabakh est depuis plus de 25 ans l'objet d'un conflit armé entre
l'Arménie et l'Azerbaïdjan. Situation étrange que celle de cette enclave à
majorité arménienne placée en Azerbaïdjan par les premiers dirigeants
soviétiques : véritable bombe à retardement, elle aura lancé la longue
série des mouvements nationaux ébranlant l'URSS à la fin des années
1980. Mais tandis que l'URSS se décompose, la question du Karabakh
explose. Le présent ouvrage démontre comment la guerre fournit contre
toute attente des ressorts idéologiques, politiques et militaires favorables
à la reconstruction de l'Etat arménien. C'est paradoxalement au moment
où le cessez-le-feu s'installe dans la durée, depuis le milieu des années
2000, que la pérennité de l'Etat arménien semble la plus sournoisement
menacée. Dans la guerre ouverte comme dans l'absence de paix véritable,
l'Arménie est soumise à l'épreuve du feu. Après avoir remporté la
première manche, c'est désormais la consolidation de l'Etat dans sa
dimension non plus guerrière mais de gouvernance qui sera le gage de
son succès. Le conflit du Karabakh et ses rapports intrinsèques avec les
aléas de l'Etat arménien s'inscrivent dans l'histoire longue des
nationalismes du sud de l'Europe depuis le début du vingtième siècle, à la
croisée des intérêts des puissances européenne, américaine, russe et
turque. Crise politique régionale aux implications internationales dont le
règlement est perpétuellement différé, elle condense les enjeux
géopolitiques contemporains de l'ancienne aire soviétique : grâce au
conflit gelé du Haut-Karabakh, Moscou reste l'arbitre de la rivalité entre
l'Arménie et l'Azerbaïdjan et, plus largement, maîtresse du jeu au Caucase
du sud. Si le Haut-Karabakh se rattache aux conflits ethno-territoriaux
légués par l'URSS, sa portée géostratégique est plus large : il est la clé
d'un déblocage des relations géopolitiques entre les trois pays du Caucase
du sud (Géorgie, Arménie et Azerbaïdjan) et leurs partenaires
internationaux : Union Européenne, Etats-Unis, Russie, Turquie et Iran.
Taline Papazian est docteure en science politique et chargée de cours à
Sciences Po Paris. Outre l’espace post-soviétique contemporain, ses
travaux portent également sur les usages de la violence armée dans les
espaces impériaux ottomans et russes.
Table des matières
Préface
Remerciements
Introduction
Première partie : Le conflit du Karabakh : problème national,
affaire d’État
1. La question du Haut-Karabakh, d’un syndrôme du nationalisme
à la redéfinition politique de la nation
2. Violence physique et souveraineté politique : aux origines d’une
filiation
3. Un État arménien indépendant, réponse à la question du
Karabakh
L’État, aboutissement du mouvement du Karabakh
Stratégie de gouvernement et topoï nationaux : les ambiguités de l’État
arménien
L’« État des Arméniens » (Hayots bédaganoutiun)
Refonder l’État, l’entreprise politique du MNA
Subordonner les questions nationales aux intérêts de l’État
La « normalité », sens contesté de la refondation de l’État
Idéologie et pratique de la « normalisation »
Nation-État, un rapport au cœur de nouveaux clivages idéologiques
Deuxième partie : La guerre et l’État
4. La guerre, épreuve de l’État arménien
Le contrôle des forces armées, enjeu de l’affirmation du nouvel ordre
étatique
Les fonctions de l’État : assurer la sécurité à l’intérieur
En vue d’affronter l’hostilité extérieure
Du dire au faire : gagner du temps sur la guerre
Situation d’hostilité et décision de guerre : les difficultés d’une réalité
politique
Au-delà des positions de principe, l’irréductibilité de l’ennemi ?
La guerre pour le Haut-Karabakh, épreuve de la souveraineté de l’État
arménien
5. Faire la guerre, bâtir l’armée
Espace de la guerre et territoire de l’État
De l'autodéfense des volontaires à la guerre moderne : faire la guerre et
construire l’armée
Les bases d’une armée régulière
Les officiers supérieurs de l’armée soviétique : l’expérience d’une tradition
militaire d’État dans l’organisation de l’armée nationale
Le combattant volontaire, du défenseur de la liberté au contractuel d’État
Le financement de la contrainte : l’État en quête de ressources
La participation directe de l’État à l’effort de guerre
Effets sur l’État d’une quête de ressources pour la guerre
6. En l’absence de paix, « garder la poudre au sec »
Le renforcement de l’institution militaire, gage de l’État arménien
La guerre, l’armée et l’État
La conscription, problème exemplaire des forces et faiblesses de l’armée
nationale
L’Armée, institution fédératrice de la société
La modernisation de l’armée en situation de ni guerre ni paix
Troisième partie : Trajectoire d’un État forgé dans le conflit
7. Contrainte et capital dans l’Arménie en conflit : entre
implication et déresponsabilisation
Un capital longtemps au service de la contrainte
Le conflit du Karabakh, facteur du déséquilibre ou prétexte à
l’immobilisme ?
8. Guerre et paix : pratiques de pouvoir et institutions
républicaines
Le conflit du Karabakh, domaine réservé du pouvoir exécutif
La situation d’exception, révélatrice de la nécessité d’un pouvoir exécutif
autonome
Le conflit du Karabakh, objet de lutte pour un monopole politique
Le conflit du Karabakh et la Constitution de la République d’Arménie
9. Des représentations conflictuelles de l’État arménien
Cause ou prétexte de la crise de 1997-1998
Clé de la normalité de l’État : Levon Ter Petrossian ou la conviction du
libéralisme
Moteur d’un État-nation : Vazgen Sargsian du père de l’armée au chef de
la nation
Sceptre du pouvoir : Robert Kotchorian de l’enclave assiégée à l’État
forteresse
Ni sans, ni sens : Serge Sargsian, « le dernier des Mohicans » ?
Conclusion : La forge refroidie, l’État achevé ?
Annexes
Sources et bibliographie
http://www.karthala.com/hommes-et-societes/3089-l-armenie-a-lepreuve-du-feu-forger-l-etat-a-travers-la-guerre-9782811115616.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94712
Agenda - Paru : Un siècle de génocides. Des Hereros
au Darfour (1904-2004)
Agenda - Paru : Un siècle de génocides. Des Hereros au Darfour
(1904-2004) - Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Le XXe
siècle restera celui de l'épouvante. Il a commencé avec
l'anéantissement des Hereros en 1904 et l'éradication des
populations arméniennes de l'Empire ottoman pour se terminer
avec l'extermination des Tutsis du Rwanda et les nettoyages
ethniques dans l'ex-Yougoslavie et du Darfour. Entre ces deux
moments, le monde aura été le témoin de la famine ukrainienne,
de l'immense tragédie de la Shoah, de la disparition d'une partie
du peuple cambodgien." Un siècle de génocides. Des Hereros au
Darfour (1904-2004), de Bernard Bruneteau, vient de paraître
chez Armand Colin.
Publié le 22 septembre 2016
Armand Colin
Un siècle de génocides
de Bernard Bruneteau
Armand Colin
2016-09-14
PRIX 16,99 €
EAN ebook 9782200616731
Le XXe siècle restera celui de l'épouvante.
Il a commencé avec l'anéantissement des Hereros en 1904 et l'éradication
des populations arméniennes de l'Empire ottoman pour se terminer avec
l'extermination des Tutsis du Rwanda et les nettoyages ethniques dans
l'ex-Yougoslavie et du Darfour. Entre ces deux moments, le monde aura
été le témoin de la famine ukrainienne, de l'immense tragédie de la Shoah,
de la disparition d'une partie du peuple cambodgien.
Cet essai met en perspective les entreprises exterminatrices les plus
marquantes du XXe siècle en donnant un caractère opératoire au concept
de génocide défini en 1944 par Raphael Lemkin. Leur histoire montre que
le génocide se fonde sur le ciblage stigmatisant d'un groupe à partir de la
définition aussi arbitraire que délirante qu'en donne le perpétrateur. Aussi
l'auteur s'attache-t-il en permanence à répondre à deux questions :
qu'est-ce qui détermine l'intention ultime du génocide? qu'est-ce qui
autorise le génocide à se présenter comme une "solution"?
Nota CVAN : nous avons fait le choix de reproduire le texte de la 4e de
couverture du livre, plus complet que celui présenté en ligne.
http://numerique.armand-colin.com/703887/Un-siecle-degenocides.ebook
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94530
Agenda - Paris: Exposition Après la Shoah au
Mémorial de la Shoah
Agenda - Paris: Exposition Après la Shoah au Mémorial de la
Shoah - Collectif VAN - www.collectifvan.org - A l'occasion de la
journée de commémoration de l'Holocauste le Mémorial de la
Shoah organise une exposition "Après la Shoah, Rescapés,
réfugiés, survivants (1944-1947)" du mercredi 27 janvier 2016 au
dimanche 30 octobre 2016 au Mémorial de la Shoah (17 Rue
Geoffroy l'Asnier, 75004 Paris, France).
Publié le 26 janvier 2016
Mémorial de la Shoah
APRÈS LA SHOAH
Rescapés, réfugiés, survivants (1944-1947)
Du mercredi 27 janvier 2016
au dimanche 30 octobre 2016
APRÈS. Après la catastrophe. La libération de l’Europe et la fin de la
Seconde Guerre mondiale soulèvent un immense sentiment de
soulagement, de joie, d’espoir. Pourtant, le retour à une vie normale
semble à peine possible pour les Juifs d’Europe qui ont pu échapper à la
destruction générale organisée par les nazis et leurs complices locaux.
Malgré tout, les rescapés aspirent tous à retrouver leurs proches,
retourner chez eux ou trouver un refuge, reprendre une activité, imaginer
à nouveau un avenir. Ici ou ailleurs. L’incertitude et le chaos règnent
cependant partout.
En Pologne, la moitié des réfugiés revenus d’URSS et les rares survivants
de la Shoah fuient à nouveau. En Allemagne occupée, plus de 250 000
Juifs sont parqués, comme d’autres, dans des camps de personnes
déplacées, en attendant un lieu d’accueil ou une possibilité d’émigrer. En
France, les autorités mettent en place des dispositifs de rapatriement et
de réinsertion des déportés « raciaux », une minorité au sein de
l’ensemble des autres rapatriés. Bien que les Juifs aient été victimes d’une
persécution spécifique, leur sort ne constitue qu’un problème parmi
d’autres à l’échelle du continent. L’aide viendra donc des communautés
juives elles-mêmes, qui parviennent à reconstituer une vie religieuse,
culturelle, politique. L’après n’est pas seulement une période où les Juifs
ont été assistés, c’est le moment où ils reprennent en main leur destin.>
Entrée libre - niveau 1
Horaires : Tous les jours, sauf le samedi, de 10 h à 18 h et le jeudi
jusqu'à 22h
Bientôt, le site de l'exposition
www.apres-la-shoah.memorialdelashoah.org
CYCLE AUTOUR DE L'EXPOSITION
Participez à nos événements autour de l'exposition Après la Shoah :
projections, rencontres, témoignages, pensez à réserver vos places en
ligne sur la billetterie de notre site web ou bien directement à l'accueil du
Mémorial.
projection
jeudi 17 mars 2016 → 19 h 30
Hôtel Lutetia, le souvenir du retour de Guillaume Diamant-Berger
http://www.memorialdelashoah.org/index.php/fr/programme-desactivites/expositions/apres-la-shoah-rescapes-refugies-survivants-19441947
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=92991
DOSSIERS PERMANENTS
Observatoire du Négationnisme du Collectif VAN
Récapitulatif des principaux faits et articles négationnistes relevés
depuis 2006.
SOMMAIRE : http://www.collectifvan.org/article.php?id=21105
Ephémérides
La rubrique "Ephéméride" du Collectif VAN a été lancée le 6
décembre 2010. Elle recense la liste d’événements survenus à une
date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les
thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du
Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de
nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée).
Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie)
Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie)
SITES INTERESSANTS
Visitez notre page de liens : http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7
QUELQUES INFORMATIONS SUR LE SITE DU COLLECTIF VAN
Rubrique Info Collectif VAN
Retrouvez toutes les traductions de la presse anglophone ou
turcophone dans notre rubrique Info Collectif VAN
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1
Le Collectif VAN met en ligne régulièrement des traductions de la presse
anglophone et turcophone. Oeuvres de militants, de sympathisants du
Collectif VAN et de prestataires, ou émanant de sites externes (tel celui de
la FEAJD), ces traductions visent à mettre à la disposition du plus grand
nombre, les informations essentielles à la bonne compréhension de
l'actualité.
Vous retrouverez également dans la Rubrique Info Collectif VAN :
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1
- nos informations ou communiqués de presse, ainsi que ceux de certaines
organisations externes.
- le sommaire bi-quotidien de notre Revue de Presse du jour.
- la Revue de la presse turque en français (ni traduite ni commentée de
notre part).
- la Revue de la presse arménienne préparée par l'Ambassade de France
en Arménie.
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et nous confortent dans la certitude que notre approche du combat que
nous menons, est juste. Et comme ça fait toujours du bien de relire de
temps en temps leurs encouragements et dans la mesure du possible,
nous mettons en ligne les mails reçus, du plus récent au plus ancien (en
ne gardant que les initiales des sympathisants) :
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MEDIAS
Quelques émissions TV & radios
où les citoyens peuvent intervenir
Soyez un citoyen actif et participez aux débats dans les médias.
Quelques coordonnées :
TF1 - 1, quai du point-du-jour 92656 Boulogne cedex
Tel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40
Internet : www.tf1.fr
France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15
Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74
Internet : www.france2.fr
Email : [email protected]
France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15
Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02
Internet : www.france3.fr
Email : [email protected]
[email protected]
Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15
Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34
Internet : www.cplus.fr
France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9
Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00
Internet : http://www.france5.fr/
Email : http://www.france5.fr/contact/
Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur :
http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm
Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedex
Tel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00
Internet : www.arte-tv.com
Email : [email protected]
M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedex
Tel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10
Internet : www.m6.fr
iTélé - 6 allée de la Deuxième DB 75015 Paris
Tel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01
Internet : www.itelevision.fr
LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedex
Tel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50
Internet : www.lci.fr
Quelques émissions TV :
France2 :
Relations.france2
Participez
"On n'est pas couché"
Chaque samedi soir, en deuxième partie de soirée, retrouvez Laurent
Ruquier entouré de Natacha Polony et Aymeric Caron.
Vous voulez donner votre avis ?
Contactez l'émission au 01 41 11 11 11
On n'est pas couché
Participez au débat sur le Forum.
Ce soir (ou jamais !) de Frédéric Taddéï.
Tous les vendredis, en direct à 22h30
Participez au débat sur le Forum.
Mots croisés avec Yves Calvi
Tous les lundis, en deuxième partie de soirée, Mots croisés provoque et
nourrit le débat citoyen avec ceux qui font l’actualité.
Une fois l'émission terminée, continuez le débat sur le Forum.
Quelques émissions Radio :
Europe 1www.europe1.fr
Semaine de 10h30 à 12h00
Jean-Marc Morandini
Coup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit
tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes
dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star
du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de JeanMarc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la télé
de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de
cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32
42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15.
RTLwww.rtl.fr
En semaine de 13h00 à 14h00
Pierre-Marie Christin"Les auditeurs ont la parole"
Pierre-Marie Christin présente de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la
Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet.
Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et
après 14H, vous pouvez laisser vos messages sur le répondeur, sans
oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer
à l'émission.
France Interwww.radiofrance.fr
Le téléphone sonne
En semaine de 19h20 à 20h00
Si vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à
l'antenne...
- le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h
- Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir".
- le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre
téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question
puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du
sms)
Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur
un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone
sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission
dans son intégralité.
Là-bas si j'y suis
En semaine, à 15h
Exprimez-vous sur le répondeur de « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37
ou par mail : [email protected].
RMCwww.rmcinfo.fr
BOURDIN & Co Le 1er show radio d'info
Du lundi au vendredi de 6h à 10h.
Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin
&Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de
liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même
enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos
réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des
échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir :
Appelez le 3216 (0,34€/min).
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L'association des auditeurs de France Culture
L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984,
rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette
chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de
nos frontières.
L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture
pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à :
- l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ;
- la préservation de son identité et de sa spécificité ;
- l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ;
- son ouverture aux différents aspects de la culture ;
- son rayonnement et développement de son influence ;
- sa pérennité.
L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France
Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut
pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel,
syndical et philosophique.
Association des auditeurs de France Culture
83 boulevard Beaumarchais
75003 Paris
Téléphone : 01 42 09 03 67
Courriel : [email protected]
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----------------------------------------------------------------------------------Collectif VAN
[Vigilance Arménienne contre le Négationnisme]
BP 20083, 92133 Issy-les-Moulineaux - France
Boîte vocale : +33 1 77 62 70 77 - Email: [email protected]
http://www.collectifvan.org
Les Infos Collectif VAN sur :
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=0
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