nérateur de mouvement alterné à aimants permanents
La présente invention concerne un système permettant de mettre deux aimants
permanents en mouvement alternatif rectiligne.
Les aimants permanents génèrent un champ magnétique de longue durée qui engendre
une force permanente, mais cette force s’exerce de façon continue et toujours dans le
même sens.
De plus, si on veut mettre en mouvement deux objets qui s’attirent, la force nécessaire
au déplacement de l’un par rapport à l’autre est proportionnelle à l’intensité du champ
magnétique et donc à la taille des aimants.
Les applications sont limitées si on ne peut pas créer de mouvement alterné entre les
aimants avec un « faible » apport d’énergie.
Mon système permet de générer ce mouvement alterné, il ouvre la porte à de nouvelles
applications ou le mouvement de l’aimant peut entraîner d’autres mouvements.
Description générale des éléments :
- Une roue fixée sur un bâti rigide peut tourner librement. Une plaque de fer doux
est fixée dans le plan de la roue. L’ensemble est constitué, en dehors de la plaque
de fer, de matériaux non ferreux, il ne présente donc pas de sensibilité au champ
magnétique.
- Deux pistons équipés à leur extrémité d’aimants permanents sont positionnés de
part et d’autre de la roue, dans un plan perpendiculaire, ils sont fixés sur des
porte pistons réglables mais liés au même bâti rigide que la roue. De la même
manière que pour la roue, les matériaux employés sont non ferreux.
- La position des pistons par rapport à la roue est telle que la plaque de fer fixée
sur la roue mise en rotation va passer par le milieux de la distance qui sépare les
aimants. Les aimants face à face présentent deux pôles opposés, ils se repoussent
en créant un champ magnétique répulsif.
- La roue est guidée en rotation par des rouleaux de façon à bien rester
perpendiculaire à l’axe des pistons.
Principe de fonctionnement :
La roue est mise en rotation, la plaque de fer traverse le champ magnétique répulsif des
aimants en son milieu. Au moment où la plaque de fer entre dans ce champ, elle se
charge d’un signe opposé à celui des aimants et génère deux champs magnétiques
attractifs, les aimants sont donc fortement attirés vers la plaque entraînant le piston
auquel ils sont fixés. A partir du moment où la plaque sort du champ, celui-ci s’inverse de
nouveau, il redevient répulsif, les aimants se repoussent fortement en entraînant les
pistons en sens inverse, et ainsi de suite à chaque passage de la plaque de fer. On
génère ainsi un mouvement alternatif rectiligne des aimants et des pistons.
L’énergie apportée au système sert à mettre et à maintenir la roue en rotation, pour
qu’elle soit minimale, la position des pistons en position repos (champ répulsif) et leur
course doivent être telles que au moment ou la plaque entre dans le champ magnétique
et que celui-ci s’inverse en devenant attractif, la plus petite force d’attraction permet de
démarrer le mouvement du piston vers la plaque. Pour cette raison un ressort placé en
bout de piston facilite ce démarrage.
D’autre part, la vitesse de rotation de la roue, qui dépend également de la taille de la
plaque de fer fixée sur la roue, doit être telle que le temps de passage de la plaque de fer
au milieu du champ magnétique est juste suffisant pour créer l’inversion du champ
magnétique.
De cette manière, une force minimale est nécessaire pour mettre et maintenir la roue en
rotation et générer le mouvement alternatif, sans que la plaque de fer fixée sur la roue
ne subisse une force d’attraction qui bloque le mouvement de rotation de la roue.
Les dessins annexés illustrent l’invention :
La figure 1 représente en coupe, l’ensemble porte piston + aimant.
La figure 2 représente le dispositif dans son ensemble en vue de face.
La figure 3 représente le mouvement des aimants par rapport à la plaque
Figure 1 en annexe :
En référence à ces dessins, l’aimant permanent (1) est fixé à l’extrémité du piston (2),
un ressort (4) comprimé en position quand le champ est répulsif facilite le démarrage du
piston quand le champ devient attractif. Le piston coulisse dans une chemise (3) elle-
même fixée au porte piston (5), dont la position sur le bâti (7) peut être réglé avec la
molette (6) ce qui permet d’ajuster la position de l’aimant (1).
Figure 2 en annexe :
La plaque de fer (11) est en rotation autour d’un axe (8) permettant, via un mouvement
de rotation continu, d’avoir une présence alternée de la plaque au milieu des aimants
(9). Elle est guidée par des rouleaux (10) pour assurer un passage dans un plan
perpendiculaire aux aimants et au milieu du champ magnétique.
Figure 3 en annexe :
En position repos, sans présence de la plaque de fer, les aimants se repoussent, leurs
deux pôles identiques sont face à face. Dès que la plaque entre dans le champ
magnétique, il y a création de deux champs « attractifs » et les aimants s’attirent
fortement.
PHOTOS D’UN PROTOTYPE :
Photo 1 : Vue d’ensemble
Photo 2 : 1 piston avec son ressort de rappel
Photo 3 : Vue de côté avec le système d’entrainement de la roue
Photo 4 : vue du système de réglage du piston
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