-Développement du secteur commercial (grands magasins comme La Samaritaine / Le
Printemps).
-L’agriculture devient très en retard par rapport à l’industrie, elle reste très peu modernisée.
-Napoléon III veut pallier les effets négatifs du libéralisme par des réformes sociales. Il tarde
à les mettre en place du fait des appuis bourgeois présents au gouvernement. Ce sont des
mesures paternalistes (idée selon laquelle Napoléon III es responsable du peuple français et
doit prendre soin de lui).
-Mise en place de fourneaux économiques (ancêtres des soupes populaires)
-Création des sociétés de secours mutuel (paiement de cotisations/mutuelle santé)
-Adaptation de l’espace urbain à l’air des échanges et à la circulation (agrandissement des
rues, création des grands boulevards) ; mesures d’hygiénisme = amélioration des conditions
de vie des populations précaires.
Cependant il est toujours bloqué dans ses réformes : il ne peut supprimer le livret ouvrier qui
retrace le parcours professionnel de l’ouvrier et implique la supériorité du maître.
3. Vers l’Empire libéral et la chute
Au début des années 1860, l’Empereur opère une ouverture à gauche car : perte des appuis
cléricaux guerre italienne + perte de l’appui de la bourgeoisie d’affaire qui redoute
toujours les temps de guerre au niveau économique.
-Opposition se reconstitue au fil des années et elle devient très diverse donc les différents
partis ne sont pas unis et prêts à coopérer ensemble mais échec des candidats
gouvernementaux aux élections de 1863.
-L’Empereur remanie alors un gouvernement moins autoritaire ; il nomme Victor Duruy au
ministère de l’éducation fin du cléricalisme : démocratisation de l’école, recul de
l’analphabétisme, développement de l’éducation des filles, interdiction de remplacer des
instituteurs laïques par des congréganistes.
-Premières mesures libérales : en 1864, les grèves et les syndicats sont désormais tolérés.
En 1866, Napoléon III abolie la loi du code civil qui déclarait qu’il existait une inégalité entre
les maîtres et les ouvriers.
Ces concessions sont cependant arrachées à l’empereur, il ne maîtrise pas ce processus de
libéralisation entamé pour retrouver de nouveaux appuis, et notamment celui du peuple.
Plus les années passent et plus le régime devient libéral.
-1867 : un sénatus-consulte déclare que le sénat peut soumettre un projet de loi au corps
législatif + rétablissement de la tribune amorce d’un bicamérisme et d’un régime
parlementaire.
-1868 : loi sur la libéralisation de la presse et des réunions publiques (si les sujets traités lors
du rassemblement ne concernent pas la politique)
Ces mesures permettent la première campagne électorale pour les législatives de
1869.
Presque toutes les grandes villes passent à l’opposition donc défaite pour Napoléon III qui
pensait reconquérir un électorat plus large par ses réformes libérales.
-Napoléon III nomme au gouvernement Emile Ollivier, un libéral aux idées novatrices; il
préfère cette concession à une révolution politique et sociale. Toujours en 1869, un sénatus-
consulte libère le parlement de la tutelle impériale.
-1870 : une loi déclare que l’Empereur gouverne désormais avec le concours des ministres et
non plus au moyen de ceux-ci, ce qui abroge implicitement la Constitution autoritaire de