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- situation de pénurie }
- désir de consommer } tensions sur les prix.
La des prix, bien que modérée, devient permanente dans les 50-60’s.
Elle s’accélère ensuite fortement à la suite des 2 chocs pétroliers se 1973-74 et de 1979.
§ 1 – CROISSANCE ET INFLATION
L’objectif de stabilisation des prix passe au 2nd plan du fait de :
* la volonté des salariés, entrés dans l’ère de la consommation de masse, de bénéficier des avantages
d’une croissance rapide
* l’élargissement des capacités de P° des entreprises
A) UNE 1ERE POUSSEE INFLATIONNISTE (1968-1973)
L’ des prix des services expliquent 60% de l’inflation totale, celle des produits industriels 24%.
Par ailleurs, du salaire horaire de 10,5% / an .
1973 : prix des MP coût des importations.
B) LA SECONDE MONTEE DE L’INFLATION (1974-81)
1974 : prix du pétrole est multiplié par 4 et des salaires nominaux.
inflation associée à un ralentissement de l’activité (- 0,3 % en France).
Retour de la croissance en (5%) et ralentissement du tx d’inflation à 7% dans les pays industrialisés.
< décélération du prix de l’énergie
< décélération de la des coûts salariaux
A cette époque, différenciation nette entre les pays connaissant une sensible désinflation (USA, RFA, Japon) et
ceux où l’inflation restait relativement élevée (France, GB, Italie).
1979 : choc pétrolier prix pétrole + appréciation de la devise américaine tensions inflationnistes
importées (on parle alors de « choc dollar »).
Cette remontée de l’inflation est moins forte mais + inégale entre les pays OCDE (13% en France, alors que
seulement 5% en RFA).
§ 2 – LA LUTTE CONTRE L’INFLATION EN FRANCE JUSQU’EN 1981
1956 : Guerre d’Algérie des prix
1957 : Traité de Rome désinflation s’amorce et dure jusqu’en 1968.
1968 : des salaires devant les manifestations ouvrières.
1973-74 : combinaison de l’ des coûts salariaux et de celle des MP des prix à la consommation.
1975 : CHIRAC Premier ministre : mesures expansionnistes pour relancer l’activité remontée de l’inflation.
1976 : R. BARRE au gvt changement de politique : la lutte contre la des prix constitue le préalable à tout
redressement de l’économie nationale.
En effet, l’inflation par les coûts et par la D expliquaient lé dégradation des marges des entreprises, réduisant
leur capacité à investir et menaçant l’emploi.
Origine de cette situation : les rigidités structurelles, dont lé défense des privilèges et avantages acquis.
mesures de politique budgétaire et monétaire restrictive :
encadrement des négociations collectives en matière salariale (permettre seulement le « maintien
strict du pouvoir d’achat »)
des dépenses publiques
principes libéraux : faire reposer la maîtrise de l’inflation à MT sur la vigueur de la concurrence interne et
externe et non sur le contrôle des prix, qui ne doit être que provisoire et exceptionnel.
1981 : la gauche au pouvoir renversement des priorités, dans une perspective largement keynésienne.
Chap. 3 – Les principaux effets de l’inflation
sur la valeur réelle des créances et des dettes
sur la rentabilité économique et financière des entreprises