Ce n'est évidemment pas la seule manière de se promouvoir au travers des jeux vidéo, 2 formes
étant répandues :
La première, celle qui touche le plus grand nombre d’entre nous, c’est la pub ingame (IGA : In-Game
Advertising en anglais). Ici, trois méthodes existent.
Tout d’abord, la publicité dynamique, c'est-à-dire que le jeu se connecte sur internet pour charger
une image ou une texture achetée par une entreprise afin de l’afficher dans un jeu.
Parmi les exemples les plus célèbres, on peut citer la campagne électorale de Barrack Obama qui
s’est retrouvé placardé dans Burnout Paradise dans 10 états américains en 2008. GTA IV ou Saint’s
Row utilisent une méthode identique (image wiki et autre). Bien entendu, les MMO utilisent
également cette méthode, en particulier les free-to-play. Des régies publicitaires se sont d'ailleurs
spécialisées dans ce genre de campagne, depuis maintenant plusieurs années.
Il y a ensuite le placement produit, bien connu des cinéphiles. On peut citer les téléphones Sony
Ericsson dans Splinter Cell, Burger King dans certains épisodes de Need for Speed, des posters de la
série « les Décalés du Cosmos » dans Swat 4, les plus célèbres restants les articles de grandes
marques dans les jeux de sport, comme Adidas dans FIFA (Quand ce n'est pas carrément dans le nom
du jeu comme Adidas Power Soccer 1 & 2, développés pas Psygnosis), ou des bannières publicitaires
le long des terrains. (images fixes correspondantes)
Dans ces cas-là, les publicitaires se retranchent derrières l’argument du réalisme. Mais ce sont bien
les marques qui payent l’éditeur pour que le développeur intègre ces produits ou ses pubs. Dans ce
derniers cas, plus question de “cacher” la pub dans le jeu, elle est présente un peu partout.
Il peut s’agir d’un add-on, d’un DLC ou d’un jeu existant retravaillé, comme par exemple certains
packs officiels pour les Sims estampillés Coca-Cola, de partenariat, comme celui controversé entre
Sim City Societies et BP, où les centrales électriques les plus écologiques étaient badgés BP, ou bien
d’un free-to-play sponsorisé, (images) comme le très agréable jeu de ski annuel Ski Challenge,
sponsorisé par des télés autrichienne, suisse, allemande et même France Télévisions durant quelques
années. (Saisie SkiChallenge)
Autre façon de se faire de la pub dans le jeu vidéo, développer un titre spécifique ou de le badger. On
parle ici d’advertgaming.
Quand on parle d’advertgaming, on pense immédiatement à de petits jeux gratuits développés pour
promouvoir une marque. Typiquement, on pense aussi aux jeux des paquets de céréales, comme
Chex Quest, un jeu distribué en 1996 dans les paquets de céréales Chex aux USA, conversion totale
d’Ultimate Doom, en mode non-violent, et d’une très bonne qualité pour l’époque. Aujourd’hui, ce
sont plutôt des jeux Flash et assimilés, distribués via le site internet de la marque ou un site dédié, ou
bien via les réseaux sociaux, touchant ainsi des technophiles pas forcément très joueurs. Oasis, Coca-
Cola ou Samsung s’y sont d'ailleurs mis.
Un type particulier de jeu est à signaler : les seriousgames. Comme leur nom l’indique, ils
sont...sérieux (image MASTER OF the OBVIOUS ou Captain Obvious? Commentaire de celui qui ne
fait pas la voix OFF : SANS BLAGUE ? Je croyais que c'est parce qu'ils s'appelaient comme ça parce
que leur but c'est de simuler la fête à Neuneu ?). Par exemple, Energyville sensibilise le joueur à la
gestion de l’énergie et a été commandé par… le pétrolier Chevron. Ce n’est plus simplement un jeu