Adolf Hitler, chef du parti national-socialiste des travailleurs allemands (le parti nazi), nommé
chancelier allemand en janvier 1933, devenu maître absolu de l’Allemagne : c’est le « Führer ». Sous
l’aigle impérial, allemand est représentée la croix gammée ou Svastika, emblème du parti nazi.
L’expression est la devise ein Volk , ein Reich, ein Führer est la devise du régime nazi.
- « ein Volk », un peuple, c’est l’idée de la communauté raciale allemande et de sa prétendue
supériorité dominatrice sur les autres peuples ;
- « ein Reich » un Empire puissant et expansionniste réunissant tous les Allemands d’Europe
sous la direction d’un chef tout puissant et infaillible
- « ein Führer », le guide Adolf Hitler. Le régime nazi est un régime totalitaire, une dictature
totalitaire.
L’idéologie expansionniste , la politique pangermaniste hitlérienne sont exprimées dans cette affiche,
c’est-à-dire la conquête de ressources et de territoires nouveaux, l’ « espace vital » nécessaire à
l’épanouissement du peuple allemand.
L’Allemagne revendique alors l’annexion du territoire des Sudètes, région montagneuse entourant la
partie ouest du pays, et donc protection naturelle de la Tchécoslovaquie contre une invasion. Le
prétexte avancé pour cette revendication est la population souvent germanophone des Sudètes. La
France (Daladier) et l’Angleterre (Chamberlain), dans le vain espoir d’éviter la guerre imposeront à la
Tchécoslovaquie l’abandon des Sudètes à l’Allemagne lors de la conférence de Munich, le 29
septembre 1938.
L’annexion de la Tchécoslovaquie aura lieu en mars 1939
Le corridor de Dantzig sépare la Prusse orientale du restant de l’Allemagne. Le traité de Versailles en
1919 a créé cette situation. L’Allemagne veut attaquer et conquérir ce pays inclus dans son soi-disant
"espace vital". L’agression aura lieu le ler septembre 1939, ce qui entraînera, pour l’Europe, le début
de la seconde guerre mondiale.
Contexte
Dès son arrivée au pouvoir, le 30 janvier 1933, Hitler ambitionnant la conquête et l’asservissement de
l’Europe, il commence à bafouer le traité de Versailles (28 juin 1919) qui avait limité la puissance
militaire de l’Allemagne.
Il entame d’abord le réarmement de l’Allemagne et rétablit le service militaire en 1935. Puis en 1936 il
remilitarise la Rhénanie. La participation de l’armée, et notamment de l’aviation allemande, à la guerre
d’Espagne contre la république espagnole (cf. Guernica) est une véritable provocation envers les
démocraties occidentales et permet d’entraîner et de tester en situation de combat réel ses troupes
et ses nouvelles armes.
La passivité de la France et du Royaume-Uni face à ces violations l’encourage à poursuivre ses coups
de force.
Le réarmement réalisé, l’idéologie expansionniste développée par Hitler dans Mein Kampf dès 1924 va
pouvoir maintenant être mise en oeuvre : d’abord réunir les peuples germaniques dans un même Etat
(pangermanisme) puis entreprendre la conquête d’un « espace vital », vers l’Est.
L’Anschluss de mars 1938 permet l’annexion de l’Autriche. Hitler revendique ensuite les Sudètes,
région de Tchécoslovaquie peuplée par une minorité germanophone.
La France et le Royaume-Uni s’inclinent à Munich en septembre 1938 dans l’espoir de préserver la
paix. Mais contrairement à ce qu’il avait promis à Munich, Hitler fait envahir le restant de la
Tchécoslovaquie (mars 1939). Puis il menace la Pologne, alliée de la France et de l’Angleterre. Ayant
neutralisé, l’URSS par le traité de non-agression du 23 août, Hitler fait envahir la Pologne le 1er