Constable, Giles, « the second Crusade as seen by contemporaries

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Constable, Giles, « the second Crusade as seen by contemporaries », in :
Tradition 9 (1953) p. 213-279
1146-1148 campagnes contre païens et musulmans. 5 expéditions en terre sainte:
1. les deux plus grandes armées conduites par Conrad III et Louis VII: passent par les
Balkans vers Constantinople, défaite en Asie mineure.
2. troisième armé sous Amadeux de Savoir, passent par Italie vers Constantinople;
souvent omis dans les sources.
3. Alfonse de Toulourse passe par le Sud de la France vers la Palestine
4. Un navir anglais/flamand longe la côte atlantique, aide le roi de Portugal, contourne
l'Espagne
5. Expédition du nord-est: Danois et Saxons sous Henri le Lion et l'archevêque de
Brême contre les Slaves, avec Albert l'Ours de Brandebourg et le Duc de Pologne
Coopération européenne sans précédent.
Sources:
« De profectione Ludovici in Orientem » d'Ode de Deuil, chapelain du roi Louis VII
« Chronique » et « Gesta Frederici primi imperatori » d'Otton de Freising; Otto est un
cistercien, demi-frère de Conrad III, oncle de Barberousse. (cf. « die Cistercienser und der
2.Kreuzzug » Cistercienser Chronik 47, 1935, p 107s). Otton a une vision plus large de la
croisade, incluant les expédfitions contre les slaves et en Portugal.
« De expugnatione Lyxbonensi », peut-être l’œuvre d’un prêtre anlo-normad croisé ;
l’expédiction anglo-flamande se livre à quelques actes de piraterie (comme les uatres armées
croisées pillent les campagnes). (Cf. Valmer Cramer « Kreuzzugspredigt und
Kreuzzugsgedanke von B.v . Clairvaux bis Humbert v. Roman » in « Das heilige Land in
Vergangeheit und Gegenwart (Palästinaheft 17-20, éd. Cramer/meinertz, Cologne 1939), p.
60-62) décrit la prédication faite devant Lisbonne qui montre l’influence de Bernard.
« Chronica slavorum » écrit autour de 1167/8 en Schleswig-Holstein par Helmard von
Bosau, décrit la capture de Lisbonne comme partie intégrante de la croisade : p. 223 « it is
worth remarking that Helmond speaks here of the « entire work » and « the pilgrim army »,
both in the singular : each of there three campaignes was to him part of an universal enterprise
undertaken by a signle Christian army. » point de vue partagé par beaucoup de chroniqueurs
allemands.
Vincent de Prague décrit la croisade contre les Slaves. Comme ses collègues danois et
saxons il consdidère cette campagne « exterminer ou convertir » les slaves comme partie
intégrante de la croisade.
Alfonse VII mène la « croisade » en Espagne, célébré comme nouveau
Charlemagne.Interpénétration de motifs économiques et religieux. Alfonse d’Aragon et
Ramon Bérener IV : reconquête espagnole ; dans l’armée levée contre Almeria beaucoup de
français et d’anglais.
Pierre le Vénérable appelle à l’unité pour combattre ensemble en Terre Sainte. Mais ses
motivations religieuses ne sont pas toujours convainquantes ; veut promouvoir une alliance
catholique contre Byzance (p. 206). Roger II prend l’Afrique du Nord sûrment plus par
motivation politique que pour les onvertir.
Différence par rapport aux guerres de conquête précédentes : notion de pélérinage.
Emergence d’une idée de « satisfaction vicaire » (p.241).
Personnage dominant de la 2e croisade : Bernard. Sa théorie surtout démontrée dans la
lettre n° 363.
La bulle « Quantum predecessores » définit l’indulgence accordées aux croisés.
Evolution : début XIIe : Abélard : le prêtre remet la punition ecclésiastique, Dieu seul absout
l’âme du châtiment dans l’au-delà, d’où l’importance de la contrition.
Hugues de Saint-Victor par contre applique le pouvoir du prêtre à l’absoultion au péché
lui-même : le prêtre enlève la punition divine.
Bernard rassemble les deux : pouvoir de lier et délier du prêtre qui devient efficace par la
pénitence. (in « Ad Hugonem de S.Victore epistola de baptisme » PL 182.1037).
Eugène III plus proche des victorins : l’absolution se joue entre Eglise et individu.
Bernarnd : se joue entre Dieu et l’individu.
1146 : correspondance d’Eugène III avec l’évêque de Salisbury pour faire progresser la
propagande de la croisade en Angleterre. La participation de l’Allemagne est l’œuvre de B.,
non d’Eugène. Eugène salue le détournement des forces allemandes contres les slaves car il
voit mal la collaboration avec les autres : « Divina dispensatione ».
B. adresse une lettre de croisade en Angleterre en 1146.
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