- Près de trois siècles plus tard, après la réforme de 1539, vers 1826 au Québec , on peut encore lire
des documents écrit en « françois » au lieu qu'en « français » . - On peut le constater en lisant les
journaux d'époque tel que : « La Minerve » [1] , qu'il est possible de lire sur les archives numérisés
de la Bibliothèque Nationale du Québec sur le liens ci-haut , en étant observateur vous verrez que la
langue françoise écrite semble presque identique qu'au français écrit , sauf que ...
- En principe la langue française est quasi identique à la langue françoise, sauf qu'on a changé les
OI par les AI .
- Ainsi, en langue françoise, la colonie française était nommée « la colonie françoise » on n'annonce
pas une naissance mais bien une «noissance»; on écrit «roy» au lieu de roi; cet article n'augmentera
pas vos connaissances mais bien vos «connoissances»; les Anglais étaient des «Anglois»; vous
n'allez donc pas devenir un bon connaisseur mais un bon «connoisseur» de l'histoire; on écrivait «il
étoit» au lieu de «il était».
Aussi il y a quelques mots écrits d'une manière différente comme « isle » au lieu de île , « roy » au
lieu de roi ...
- En lisant : les « Édits, ordonnances royaux et arrêts du Conseil du Roi 1663-1716 » on peut
s'apercevoir qu'une bonne partie des documents sont écrits en français sauf quelques exeptions
écrites en françois ; parcontre des ouvrages religieux comme l'« Abrégé de la vie des Saints 1825 »
sont totalement écrit en françois .
Référence : tous les documents nommés sont disponibles à la Bibliothèque Nationale du Québec
Un groupe de femmes aurait joué un rôle d'unification langagier important dès les débuts de la
colonie. Appelées « filles du roy », provenant en majorité de l'Île-de-France (Paris) et issues en
majorité des orphelinats catholiques, de la petite bourgeoisie ou de la classe marchande, 80%
d'entre elles parlaient un français non-patoisant, certaines même, fait très rare, le français de la cour
du roi (Louis XIV). Le manque de femmes ayant poussé certains soldats de la garnison à chercher
réconfort auprès des « sauvagesses », ce qui était bien sûr très mal vu du clergé de l'époque, le roi
fit donc passer, entre 1665 et 1673, près de 900 filles au Canada pour procurer des épouses aux
colons. Les « filles du roy » transmirent ainsi un français non-patoisant relativement uniforme à leur
nombreuse progéniture. De plus, malgré des origines et des patois forts nombreux parmi les
premiers colons, le français étant la langue de travail commune imposée aux soldats dès leur
recrutement ainsi que celle de l'administration et du clergé, l'unification langagière se fit
naturellement. Il faut donc souligner que les anciens Canadiens ont été les premiers francophones à
unifier linguistiquement l'ensemble du territoire où ils s'étaient installés, sans véritable intervention
étatique. En France, l'unification linguistique s'est faite bien plus tard, mais l'échelle était bien
différente : on estime que le nombre de Français à parler le français du roi était d'environ cinq
millions de personnes au XVIIIe siècle (sur vingt millions d'habitants), alors que le Québec était
alors peuplé de moins de 70 000 habitants. (réf. : histoire complète du français au Québec, histoire
et aménagement linguistique de tous les pays, TLFQ, Université Laval)[2]
Image sociale et politique linguistique [modifier]
Norme [modifier]
Article principal : Débat sur la norme du français québécois
Deux écoles de pensée s'affrontent pour définir la norme du français québécois. Les aménagistes
désirent créer une norme québécoise distincte du reste de la Francophonie et les exogènistes