Moïse, un guide vers la liberté Enbiro 4P, Moïse,
« Au fil du temps » vol. 2,
Apport théologique, M. Dorsaz
Introduction :
Moïse est un des personnages les plus célèbres de l’A.T.
Pour la plupart des exégètes, il a vécu autour des XIIIe XIIe s av. J.-C.
La Torah (excepté le livre de la Genèse) coïncide avec la vie de Moïse et se présente comme sa
biographie.
Moïse est un homme aux multiples visages : Il est tantôt présenté comme « prophète », « médiateur »,
« libérateur », « législateur », « intercesseur », « serviteur de Dieu »
Le visage de Moïse s’est enrichi, certains traits ont été mis en évidence, durant une longue histoire. Ce
sont particulièrement les expériences douloureuses où l’identité du peuple est remise en question telles
que la déportation en Assyrie (VIIe s. av. J.-C.) et l’exil (VI e et Ve s. av. J.-C.) qui ont provoqué une
réflexion théologique et une maturation dans les récits.
Petit à petit Moïse est devenu une « figure symbolique et identitaire » (cf. le livre récent de Thomas
Römer sur Moïse).
En effet, le peuple s’identifiait à Moïse. Moïse représentait son peuple comme le roi ou le pharaon
représentait les autres peuples. Et surtout Moïse rappelait au peuple son identité et sa vocation.
Les textes que nous allons lire nous révèlent qui est Moïse, mais, à travers lui, ils nous disent surtout
qui est Dieu. Car les deux personnages principaux de l’histoire de l’Exode ce sont le Seigneur et son
peuple. Moïse n’est que le « serviteur du Seigneur ».
Si ces textes de la Torah ont été tant racontés, lus et relus, c’est qu’ils donnent une grande espérance
aux petits et aux opprimés de tous les temps. Dans les situations de détresse humaine, Dieu peut
intervenir, susciter « un nouveau » ou « une nouvelle » Moïse pour guider les autres vers la liberté.
1. Un hébreu en Egypte : « Moïse, le premier sauvé des eaux »
1. 1. Contexte de la naissance de Moïse Ex 1
Des hébreux sont descendus en Egypte (cf. mouvements de populations à l’occasion des famines).
Les hébreux deviennent nombreux, ils « pullulent » dit le Bible, comme des insectes Ex 1, 7.
Ainsi - la première promesse faite à Abraham, celle d’une descendance nombreuse est réalisée.
- Mais la deuxième promesse, celle de la Terre Promise est loin d’être réalisée.
La présence de ces étrangers qui deviennent de plus en plus nombreux inquiète le pouvoir du pharaon.
En cas de guerre, de quel côté seront-ils ? Simultanément, le pharaon a besoin de cette main d’œuvre à
bon marché pour réaliser ses grands travaux. Il ne peut donc pas simplement les renvoyer.
Solution du pharaon :
- Leur attribuer des travaux forcés de plus en plus lourds.
- Les empêcher de se multiplier, en demandant aux sage-femmes de tuer tous les garçons (filles
moins dangereuses : pas de service féminin, en épousant un Egyptien, elles sont assimilées).
Mais le courage et la foi des sage-femmes s’opposent au projet de pharaon. Alors le pharaon ordonne
de jeter au Nil tous les garçons nouveaux-nés.
Remarque : le pharaon n’est pas nommé. Ce que le peuple a vécu, peut être vécu sous la puissance de
n’importe quel despote puissant de ce monde. Les exégètes et historiens situent l’exode entre Ramsès
II et Ramsès III. Dans les films on doit faire un choix Ex : Dans « le prince d’Egypte », Sethi est le
père et Ramsès II le nouveau Pharaon.
1. 2. Enfance de Moïse Ex 2, 1-10
Les récits de l’enfance et de la jeunesse de Moïse ont avant tout une fonction théologique (cf.
évangiles de l’enfance). Les événements racontés mettent en évidence comment Moïse a été prépa
dès sont enfance à son rôle de libérateur. Car Dieu a de la suite dans les idées.
La question fondamentale est « Qui peut sauver un peuple d’une telle misère ? »
ENBIRO 4P - Moïse p.2.
L’origine de Moïse peut être mise en parallèle avec celle de Sargon d’Agadé (roi mésopotamien
puissant de 2500 av. J.-C.) fils d’une vestale, il a été déposé sur l’Euphrate, puis adopté par la déesse
Isktar. Moïse est ainsi présenté comme l’égal de ce roi.
Voici quelques points importants de ces récits.
1.2.1. Moïse, le premier sauvé des eaux
Moïse sauvé des eaux du Nil, sera plus tard celui qui sauvera son peuple en lui faisant traverser la mer.
Moïse est mis dans une corbeille de Papyrus qui est désignée par le mot « arche », le même mot qui est
employé en Genèse pour dire l’arche de Noé (Gn 6, 14). Comme Noé, Moïse est sauvé des eaux.
Par qui Moïse a-t-il été sauvé ?
On a l’impression que la main de Dieu est sur lui, que Moïse est accompagné par une providence
divine particulière, mais Dieu s’est servi du cœur et de la main de quelques femmes :
- les sage-femmes
- la mère de Moïse qui a fait preuve de beaucoup d’ingéniosité
- et même une égyptienne : la fille du Pharaon dont le cœur s’émeut en voyant ce petit hébreu.
De même que Dieu ne sauvera pas son peuple sans Moïse, ainsi, le petit Moïse n’a pas été sauvé sans
la présence providentielle de ces femmes.
1.2.2. Le nom de Moïse
Hébreu : La Bible nous donne l’étymologie populaire : Moïse vient du verbe « mâsha »signifiant
« tirer de ». Moïse est ainsi « tiré, sauvé des eaux ».
Ou égyptien ? En réalité, il s’agit d’un nom égyptien qui dérive du verbe « engendrer » et qui signifie
« fils de » ou « enfant de ». Ce même verbe se retrouve dans de nombreux prénoms égyptiens comme
Thout-mosis, Ra-msès. Le fait que Moïse, le héros de peuple hébreu porte un nom égyptien est un des
arguments plaidant en faveur de l’authenticité du personnage. On n’aurait pas inventé un héros avec un
nom égyptien.
1.2.3. Double appartenance
Moïse est à la fois :
- fils d’hébreux, élevé par sa mère. C’est auprès d’elle qu’il vit le temps de l’Eveil à la foi
- Egyptien par adoption. Il a bénéficié d'une éducation égyptienne de tout premier ordre. Ceci est
rappelé dans le discours d'Etienne Ac 7, 22 : "Moïse fut initié à toute la sagesse des Egyptiens".
Moïse, tout en étant hébreu a fait l'expérience d'être un homme libre (à la différence de ses frères qui
ne connaissaient que la servitude) et ceci sera fondamental pour la suite.
On a l’impression que Dieu prépare l’homme qu’il lui faut. Mais Moïse sera écartelé…
1. 3. La fuite chez les Madianites ou « le désir de libérer par ses propres forces » Ex 2, 11-22
Devenu adulte, Moïse « voit » la misère de ses frères. Il sent monter en lui la colère et décide de
prendre le parti de ses frères pour tenter de les libérer. Il intervient à deux reprises :
- Il tue l’Egyptien qui frappait un hébreu
- Il veut rétablir la justice en voyant deux hébreux qui s’empoignent.
Mais l’affaire du meurtre de l’Egyptien se sait et Moïse doit fuir à Madiân. Là-bas, il se marie et
« s’occupe de ses moutons ».
La Bible nous apprend plusieurs choses :
- Il est impossible à un homme de sauver les autres par ses propres forces,
- Moïse fait déjà l’expérience que ni les Egyptiens, ni les hébreux ne veulent de lui.
- Moïse doit s’exiler, rompre avec son passé, vivre un temps de désert (cf. de nombreux autres
grands personnages de la Bible).
- C’est comme si Dieu le préparait à sa mission, car ce n’est pas encore le moment.
ENBIRO 4P - Moïse p.3.
2. Moïse envoyé chez le pharaon
2. 1. Le buisson ardent : Ex 2,23-25 ; 3, 1-14
Au moment où Moïse a pris la mesure de son impuissance et renoncé à ses projets Dieu l’appelle.
2.1.2. Dieu se révèle dans le buisson ardent
Dieu est comme un feu au milieu de son peuple (buisson), mais sa présence ne le détruit pas.
Et la vocation du peuple, c’est d’être le lieu choisi par Dieu pour manifester sa présence.
Dieu est le Tout-Autre, le saint que l’on approche avec crainte et respect.
Il se révèle dans le quotidien de Moïse, là où Moïse ne s’y attendait pas (cf. Jacob Gn 28,16).
Dieu est le Tout-Proche, celui qui voit et entend la misère du peuple, celui qui va intervenir.
2.1.3. Dieu appelle l’homme et l’associe à son projet
Dieu a besoin de Moïse pour réaliser son projet. Il l’appelle par son nom. La vocation de Moïse
ressemble à celle des grands prophètes Jérémie ou Ezéchiel.
2.1.4. Les objections de Moïse
Moïse formule des objections :
- Objections par rapport à lui-même : : « Qui suis-je pour aller trouver Pharaon ? ». A vue humaine,
Moïse est mal placé, lui qui est mal vu par le pharaon et par son peuple.
Dieu répond « Je serai avec toi ». Moïse est invité à se décentrer de lui-même pour compter sur Dieu.
- Objections par rapport à Dieu : Moïse veut connaître le nom de Dieu, pour pouvoir dire à ses frères
qui l’a envoyé, pour pouvoir l’appeler et crier vers lui.
2.1.5. La révélation du nom de Dieu
Dieu révèle son nom : YHWH, explicité par la célèbre formule « je suis qui je suis » Ex 3, 14-15.
YHWH est à rapprocher d’une forme ancienne du verbe « être ».
« Je suis qui je suis » peut être lu dans plusieurs sens :
- Un sens mystérieux : un peu comme si Dieu disait à Moïse, je ne peux pas te dire vraiment
qui je suis, mais tu le découvriras en marchant avec moi.
- Une forte idée de présence et d’ « existence » en plénitude (la LXX traduit : je suis l’étant).
- Une idée de permanence : on pourrait traduire « je suis qui j’étais », « je serai qui j’étais »
L’Apocalypse dira « Celui qui est qui était et qui vient »
2.2. Moïse et Aaron chez le pharaon : Ex 5, 1 - 6, 1
2.2.1. Envoyés par deux
Selon Ex 4, 13 , Moïse qui était très peu doué pour la parole ne voulait pas aller trouver Pharaon. Il dit
« Je t’en prie, Seigneur, envoie-le dire par qui tu voudras ! ». Alors Dieu se met en colère et lui
propose d’aller avec son frère Aaron qui sait bien parler. Dieu les envoie par deux ! cf. Lc 10, 1
2.2.2. La situation empire encore
Le pharaon qui est adoré comme un dieu vivant ne connaît pas le Seigneur, il n’a pas d’expérience de
Dieu.
Il refuse de laisser partir le peuple et augmente le travail des hébreux.
Moïse fait encore l’expérience de son incapacité. Il crie vers Dieu : « Pourquoi m’as-tu envoyé ? Tu ne
fais rien ? »
2.2.3. Connaître et voir
L’un des enjeux de l’Exode, c’est que le peuple et les Egyptiens « connaissent, reconnaissent Dieu et
sa puissance» et qu’ils « voient » l’œuvre de Dieu.
Moïse « a vu » le buisson ardent, il verra des choses encore plus grandes car Dieu est vraiment au
milieu de son peuple.
ENBIRO 4P - Moïse p.4.
3. La sortie d’Egypte
3. 1. Les plaies d’Egypte Ex 7-12
Le récit des plaies est basé sur cette conviction, la puissance de Dieu qui libère est plus grande que
celle de pharaon qui opprime.
3.1.2. Les 10 plaies sont des « signes » qui accompagnent la parole de Moïse : « Laisse partir mon
peuple pour qu’il me serve ». Au début, on a l’impression d’être dans un jeu (un match entre Dieu et le
pharaon), puis petit à petit les plaies deviennent des châtiments.
Les plaies sont : 1) eau changée en sang, 2) grenouilles, 3) moustiques, 4) vermine, 5) peste du bétail,
6) furoncles, 7) grêle, 8) sauterelles, 9) ténèbres, 10) mort des premiers-nés.
(Remarque : on retrouve des plaies dans Ps 78, 44-51 ; Ps 105, 28-36, leur nombre et ordre n’est pas
toujours le même)
Il ne faut pas trop chercher à tout expliquer scientifiquement. L’auteur de l’exode veut nous dire que
Dieu peut se servir d’un cumul d’événements naturels extraordinaires pour révéler sa puissance.
3.1.3. Les 10 plaies culminent avec la mort des 1e nés et la mort du fils du pharaon. Cette plaie rappelle
les garçons jetés au Nil. Pharaon reste de marbre devant la souffrance des hébreux tant qu’il n’a pas
souffert dans sa propre chair. Le N.T. ira beaucoup plus loin dans la révélation du visage de Dieu,
puisque Dieu laisse les hommes mettre à mort son fils pour qu’il devienne le premier-né d’une
multitude de frères.
3.1.4. L’endurcissement du cœur du pharaon.
L’endurcissement vient du fait que le pharaon se referme, s’obstine et s’accroche à son pouvoir. Il ne
peut pas et ne veut pas être le maillon faible du système.
Dans certains passages on dit que Dieu endurcit le cœur du pharaon. On affirme ainsi que Dieu est le
maître de tout et qu’il peut se servir de l’endurcissement du pharaon pour mieux montrer sa puissance.
3.2. La Pâque : Ex 12-13
Après l’annonce de la 10e plaie, le Seigneur donne au peuple les rituels de la Pâque.
Deux anciennes fêtes du printemps prennent un sens nouveau :
- une fête nomade (manger l’agneau et asperger de son sang les piquets des tentes)
- une fête des sédentaires (pain sans levain).
Ces fêtes vécues au moment de la sortie d’Egypte prendront un sens nouveau, elles deviendront
« mémorial de la libération» et permettront au peuple de réactualiser l’événement de génération en
génération.
Après le dernier repas de Jésus, sa mort et sa résurrection qui ont eu lieu au moment de la fête de la
Pâque, cette fête prendra pour les chrétiens un sens encore plus profond. Jésus qui est l’agneau de Dieu
nous donne sa vie sous la forme de pain azyme partagé.
3.3. La traversée de la mer : Ex 14, 5-28
La traversée de la mer est une grande « théophanie » (manifestation de Dieu).
Le genre littéraire est celui de l’épopée : on raconte un événement du passé pour susciter
l’enthousiasme, pour cela, on n’hésite pas à l’amplifier et à le raconter de façon de plus en plus
merveilleuse (Sg 19, 6-9).
Deux théologies se combinent :
- Dieu fait tout.
- Dieu a besoin de Moïse qui étend le bras sur la mer.
En séparant les eaux, Dieu crée son peuple.
Le peuple vit une véritable conversion, il passe de la crainte des Egyptiens, à la crainte de Dieu (foi).
Il découvre que Dieu peut le sauver des eaux qui évoquent la mort et que Dieu peut ouvrir un chemin,
là où les hommes ne voient pas d’issue.
ENBIRO 4P - Moïse p.5.
4. La marche dans le désert : Ex 16-17
La marche dans le désert apparaît comme un long apprentissage de la liberté.
Le peuple qui a fait une expérience extraordinaire de la présence du Seigneur doit apprendre à durer, à
marcher au jour le jour dans la confiance, malgré la faim et la soif.
Voici quelques grands thèmes de Ex 16-17 :
4. 1. Le désert
Le désert est un lieu où l’homme se retrouve libre, mais petit, fragile, dépendant.
Et il n’est pas évident d’être libre quand on meurt de faim et de soif !
Dans certains textes bibliques, le désert est le lieu des fiançailles, du cœur à cœur avec Dieu. C’est un
peu le cas ici car la marche dans le désert prépare l’Alliance au Sinaï. Fiançailles peu idylliques !
4. 2. Le peuple murmure
Le peuple regrette l’Egypte et sa nourriture, il regarde vers le passé. Tout centré sur lui-même et ses
besoins, on dirait qu’il a complètement oublié Dieu. Le peuple critique Moïse et Aaron. En réalité c’est
Dieu et son œuvre de libération que le peuple critique. Les murmures sont l’inverse de la foi.
4. 3. Moïse crie vers Dieu
Quand Moïse est dépassé, il crie vers Dieu qui est l’initiateur de la libération et lui confie ce peuple.
4. 3. Dieu répond
Dieu n’abandonne pas son peuple, il n’a pas changé. Il donne ce qu’il faut pour avancer chaque jour :
les cailles, la manne (de l’hébreu « mân hou ? » : « qu’est-ce que c’est ? »), l’eau.
4. 4. Double mise à l’épreuve
Dans ces textes la mise à l’épreuve va dans les deux sens :
- Le peuple éprouve Dieu : le Seigneur est-il capable de le nourrir dans le désert ? C’est un manque de
confiance que Moïse reproche au peuple : « Pourquoi mettez-vous ainsi le Seigneur à l’épreuve ? »
- Dieu éprouve son peuple : Est-il capable de se fier totalement à lui, de reconnaître ses dons et sa
présence ? Est-il capable de respecter les commandements du sabbat et du partage ?
4. 5. La manne et l’eau vive dans le N.T.
La manne et l’eau vive sont des cadeaux de Dieu, des signes que Dieu est vraiment présent au milieu
de son peuple. Dans l’évangile de Jean, Jésus reprend et approfondit ces thèmes : Jésus est le vrai pain
de Vie descendu du ciel (Jn 6,43 ss), l’Esprit Saint est une source jaillissante en vie éternelle (Jn 7, 38).
5. L’Alliance avec Dieu
5. 1. Sur le Mont Sinaï : proposition d’Alliance
La peuple a vécu un temps de « fréquentation » avec le Seigneur. Il a marché au jour le jour avec lui, il
a expérimenté sa présence et de sa fidélité. Dieu l’appelle à aller plus loin et lui propose son Alliance.
5. 1. Lieu : le Mont Sinaï
Moïse conduit le peuple auprès du Mont Sinaï, non loin de l’endroit où Dieu lui est apparu dans le
buisson de feu et lui a fixé rendez-vous. En effet le Seigneur lui avait dit : « Je suis avec toi et voici le
signe que c’est moi qui t’ai envoyé, quand tu auras fait sortir le peuple d’Egypte, vous servirez Dieu
sur cette montagne » Ex 3, 12.
5. 2. Temps : la fête de la Pentecôte
Le don de l’Alliance correspond avec la fête de la Pentecôte. Cette ancienne fête agricole de la fin de
la moisson deviendra fête du don de la Loi. Et Dieu a de la suite dans les idées. Il envoie justement son
Esprit Saint à la Pentecôte, pour renouveler de l’intérieur le cœur des hommes. Car la loi ne suffit pas
pour vivre une vrai Alliance, il faut accueillir l’Esprit de Dieu.
5. 3. Une proposition d’Alliance en trois temps
- Rappel du passé : Dieu a porté le peuple, comme un aigle. On dit que quand l’ aigle apprend à
voler à ses petits, il plane au-dessus d’eux afin que le petit puisse venir se poser sur ses ailes Dt
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