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FILO 020- Explications de textes philosophiques du Moyen-Age
Mr Brouwer
Cours 1 : 20/09/05
Vous êtes un peu trop nombreux pour ce local. Mais j’avais choisi ce local parce que c’est le
séminaire de philosophie et nous allons lire les textes. Donc c’est une façon de vous amener
au séminaire. Je ne sais pas trop comment nous allons faire pour la suite. Si je vais demander
un autre local ou pas. Je crois que ce sera le plus confortable pour tout le monde. Si c’est
possible de trouver un autre local car les locaux sont chers aussi.
Alors peut-être avant de commencer, pour avoir une idée, ceux qui ne sont pas étudiant en
philosophie, manifestez-vous. Est-ce qu’il y a des étudiants de langues et littératures
romanes ? D’accord, d’accord . Est-ce qu’il y a d’autres étudiants que philosophie ou
littératures romanes ? Donc que des étudiants de philosophie et de romane. C’est bien.
Donc comme vous le savez sans doute, je remplace cette année le professeur Couloubaritsis
pour ce cours d’explication de textes philosophiques du moyen âge.
Donc c’est un cours d’explication de texte. Je vous fournirai au fur et à mesure les textes que
nous étudierons puisque en fait il s’agira de tout un ensemble de textes de plusieurs auteurs,
que nous verrons ensemble. Donc, je vous donnerai au fur et à mesure, ce sont des extraits de
textes que je vous donnerai.
Heu, donc mon nom que vous connaissez peut-être est Christian Brouwer. Et bon parmi
d’autres fonctions, je suis aussi directeur de la bibliothèque et donc, en tant que directeur de la
bibliothèque, je vous demanderais de remettre les chaises que vous avez prises dans l’étage
pour que tout soit en ordre une fois que le cours sera terminé. Merci OK
Donc je vous fournirai les textes au fur et à mesure de même qu’une bibliographie si vous
souhaitez amplifier votre connaissance sur les textes et les auteurs en question avec d’autres
lectures. Cette bibliographie est indicative des ouvrages utilisés, surtout pour la préparation
de ce cours.
Alors, je vais vous indiquer un tout petit peu quels sont les auteurs que nous allons parcourir,
en tout cas par extrait. Il y en a qui sont connus, il y en a qui sont moins connus. Certains vous
sont peut-être familier, d’autres sans doute beaucoup moins. Je vous indiquerai quel est le fil
conducteur de ce cours tout de suite.
Liste d’auteurs
1. Pierre Damien (1007-1072), peut-être moins connu que d’autres.
2. Bérenger de Tours (né probablement vers l’an mille et mort en1088), qui n’est pas
célébrissime non plus
3. Lanfranc du Bec (1005-1089), le Bec étant une abbaye normande importante à l’époque
4. Anselme de Canterbury (1033-1109), celui-là vous en avez peut-être déjà entendu parler.
Donc tous ceux-là sont plus ou moins de la même génération.
Alors une génération plus tard et encore un peu plus connu :
5. Pierre Abélard (1079-1142)
6. Bernard de Clairvaux (1091-1153), quelqu’un de relativement connu aussi.
Voilà donc des auteurs du XI- XIIe siècle, occidentaux, qui écrivent en latin.
Le fil conducteur ou la thématique que je voudrais aborder avec vous à travers ces auteurs, je
l’ai intitulé : ‘figures de la rationalité au XI-XIIe siècle’. Avec s figures.
Donc le thème de ces explications de textes, c’est d’essayer de montrer quelle était la place de
la rationalité et les différentes formes de rationalité, y compris comme ce qu’on considérait
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comme la philosophie aussi, à cette époque-là, dans une époque quand même très marquée
par une théologie très présente, dont il faudra préciser les contours. Quelle est la place de la
dialectique aussi, dans cette période, et tout cela à travers des textes de ces auteurs. En
quelques mots. On verra le développement de la thématique au cours du temps.
Donc voilà, je vous ai dit que ce sont des auteurs qui écrivent en latin, or le latin n’est pas la
seule langue philosophique du Moyen Âge, comme vous le savez sans doute, puisque
beaucoup de textes philosophiques médiévaux sont en arabe, notamment, et en grec aussi, etc.
Je vous rassure immédiatement ; je n’exige pas la connaissance et la traduction des textes
latins de votre part. Donc je vous fournirai les textes en traduction et en langue originale. Que
ceux qui ont une formation solide en latin aient la possibilité de regarder le texte en latin. Que
ceux qui ne l’ont pas se basent sur le texte français mais avec un certain nombre de remarques
que je ferai. Je ferai quand même un certain nombre d’allusions à des expressions de la
terminologie, etc de la langue latine. Qui a étudié le latin dans l’enseignement secondaire ou à
l’université ? La moitié à-peu-près, bon voilà.
Ok, donc voilà un certain nombre de choses sur l’organisation du cours et quelques mots sur
sa thématique. Ce que je compte faire aujourd’hui pour la première séance, c’est de vous
donner un petit peu le contexte, le cadre à la fois méthodologique et historique de la chose, du
cours qui va être donné. Mais avant ça, est-ce que vous avez des questions sur ce que je viens
de dire ici, sur l’organisation générale ?
Question étudiant : la formule de l’examen ?
Oui voilà, peut-être un mot sur la forme de l’examen, je sais que c’est une des questions
favorites des étudiants. Alors la forme de l’examen ce sera une explication de textes
évidemment, puisque c’est bien ça l’objet du cours. Alors je pense vous proposer deux
possibilités : soit vous expliquez le texte qu’on a dissequé et étudié au cours. Ca c’est une
possibilité. L’autre possibilité, c’est que vous prépariez un texte, un extrait des oeuvres que
nous aurons vu, mais un autre extrait que ceux que nous aurons vu au cours, et que vous
fassiez un petit travail personnel, à partir du cadre qui aura été donné, puisque j’aurai présenté
ces oeuvres etc. Mais que vous fassiez un travail plus personnel, de présenter un autre extrait
des oeuvres vues, et en faisant une petite recherche sur les différentes composantes, les
différents éléments d’interprétation de l’extrait que vous aurez choisi, si vous lisez au-delà de
ce qu’on aura vu au cours. Voilà la forme d’examen que je vous propose. Et donc ça, c’est
laissé un peu à votre choix : soit étudier le cours tel qu’il va se présenter, soit d’aller un petit
peu au-delà. Voilà. Oral, c’est un examen oral. D’autres questions ?
Question : il y aura un syllabus ?
Il n’y aura pas de syllabus, je pense que pour des explications de textes, c’est moins - ou le
syllabus ce seront évidemment les textes que je vais vous distribuer, ça bien sûr, mais il n’y a
pas de notes officielles. Je ne pensais pas en faire parce que je pense que pour un cours
d’explication de textes, ce sont plus des commentaires au fil du texte et je pense que ce n’est
pas absolument indispensable. Puis ça vous donne je pense que c’est mieux aussi pour votre
participation active au cours.
Question : vous pourriez tout de même déposer l’ensemble des textes à l’une des
photocopieuses près de l’unif ?
Oui oui, tout ça on pourra organiser bien sûr, tout à fait.
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Question inaudible.
Sauf avis contraire. Nous avons deux semaine pour voir si nous pouvons trouver un autre
local. Je pense que ce n’est pas très confortable effectivement. Malheureusement. J’aurais
bien aimé faire cours ici. Vous êtes un peu trop nombreux, je pense. Donc je vais voir. Soyez
attentif aux avis qui seront indiqués aux valves. Je vais m’enquérir éventuellement d’un autre
local. Peut-être voir combien vous êtes. Si vous permettez une seconde, faire un petit
décompte de votre nombre pour que, Environ 80 si je compte bien. Donc effectivement le
double de la capacité normale de ce séminaire. C’est un peu trop. OK.
Alors oui peut-être encore une chose : le professeur Couloubaritsis m’a chargé de le
remplacer ici, mais je n’ai pas une information très, très précise, en tout cas pour les
philosophes, de ce qu’est votre background en philosophie médiévale. Il y a une partie du
cours des Grands Courants, je pense, qui est consacré à la philosophie médiévale. Est-ce qu’il
y a d’autres choses ?
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D’accord, donc ceux qui sont en 2e licence ont eu le cours d’histoire de
la philosophie médiévale de M.Solère.
D’accord, donc pour la 1e licence, c’est une matière relativement nouvelle, si je comprends
bien ce que vous me dites. Et la 2e licence, vous avez suivi le cours d’histoire de la
philosophie médiévale, mais pas pour les romanistes, d’accord. Ok, de toute façon c’est conçu
comme si votre information était réduite, en philosophie médiévale, donc on va reprendre les
choses pas tout à fait du début mais enfin presque.
Voilà alors la première chose que je voulais faire, précisément et c’est pour ça que je posais
cette question c’est précisément voir un peu quelle est la prise de position méthodologique
que nous allons prendre dans ce cours, et au niveau de ce que c’est que la philosophie
médiévale. Est-ce qu’on peut définir ce que c’est que la philosophie médiévale ?
Alors vous verrez dans la bibliographie que je vous donnerai, un des grands spécialistes de la
philosophie médiévale s’appelle Lambert Marie de Rijk. Dans son cours édité, qui s’appelle
‘Philosophie Médiévale’, je crois, tout simplement, il argumente longuement pour dire qu’il
est impossible de définir la philosophie médiévale. C'est-à-dire que tout critère qui pourrait la
définir serait à la fois trop restrictif et à la fois déborderait largement du cadre de la
philosophie médiévale. Alors peut-être que il faut faire simplement une chose simple, qui est
de la pratique didactique et universitaire, c'est-à-dire dire que la philosophie médiévale, c’est
la philosophie qui s’est écrite entre 500 et 1500 de notre ère. C’est évidemment assez
commode, puisque c’est quelque chose qui sont les dates habituelles du Moyen Âge. Donc
l’idée de De Rijk, c’est que chaque critère est à la fois insuffisant et excessif.
Un exemple typique dans l’histoire au XXe siècle de l’étude de la philosophie médiévale est
la polémique sur la philosophie chrétienne : y a-t-il une philosophique chrétienne ? Parce
qu’on vient immédiatement à l’image du Moyen Âge comme chrétien, comme étant informé
de façon complète par la religion chrétienne, en tout cas en Occident. Même si c’est pas tout à
fait vrai, puisqu’il existe évidemment une philosophie juive aussi en Occident, et une
philosophie musulmane qui a aussi pénétré en Occident, ou une philosophie arabo-
musulmane. Et donc, quelle est cette possibilité de dire qu’il y a une philosophie chrétienne ?
Est-ce que ça a un sens ? On verra sans doute dans la suite, que cela n’a un sens que
partiellement. La philosophie ne peut pas être littéralement chrétienne, elle a son autonomie.
En tout cas, c’est une des positions dans cette polémique, qui est une polémique entre
philosophes chrétiens, entre philosophes chrétiens du XXe siècle, Jacques Maritain, Etienne
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Ndlr : les étudiants lui expliquent.
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Gilson et d’autres. Vous avez peut-être entendu parler de Maritain et Gilson qui sont de très
grands spécialistes de langue française de car il est encore caractéristique que certains nombre
d’histoire de la philo ont tendance à passer d’Aristote à Descartes sans trop s’arrêter en
chemin. Ce n’est pas du tout le cas d’auteurs auxquels je me référerai nécessairement
puisqu’il s’agit de Lambros Couloubaritsis bien sûr dont l’histoire antique et médiévale est
une somme absolument remarquable. Mais dans un certain nombre d’histoire de la philo plus
didactique on passe encore souvent sur le Moyen Age comme si la période du MA avait été
une parenthèse dans l’histoire de la pensée. C’est un préjugé assez tenace. Il est évident que
c’est impensable de dire que de 500 à 1500 les hommes n’auraient plus pensé. Ca n’a pas
beaucoup de sens. Ou de dire qu’ils ont pensé mais que cette période est totalement clause et
n’aurait aucun effet sur la suite : ce qui est pour le coup complètement fx ! la philosophie
médiévale.
Donc voilà une possibilité. On a aussi défini la philosophie médiévale comme ‘scolastique’.
Qu’est-ce que ça pourrait vouloir dire, d’être philosophie scolastique ? C’est définir un petit
peu la philosophie par ses modes d’enseignement. La scolastique, comme son nom l’indique
ça vient de l’école. L’école, ce sont les modes d’enseignements de la philosophie dans cette
période de 500 à 1500, donc un ensemble d’institutions scolaires et de techniques
d’enseignements. On décrit cela. Mais en fait les institutions scolaires médiévales débordent
largement du Moyen Age et il continue à y avoir une scolastique au XVI°-XVII°siècle dans
un certain nombre de milieux où on continue de parler d’une scolastique. Par ailleurs au XIII°
siècle, commence la fondation des premières universités en plein MA et c’est une évidence de
dire que la fondation des universités perdure jusqu’après la fin du MA puisque nous y vivons
toujours et, finalement, malgré les bouleversements divers et variés avec des structures qui
sont d’une certaine stabilité. Donc non plus ce n’est pas non plus un critère qui n’est pas
très pertinent
Et donc vraisemblablement qu’il faut s’en tenir à cette division du travail 500-1500 qui à le
défaut d’être totalement arbitraire, mais qui a un gros avantage, c’est que cette méthode
permet de ne pas juger à priori du contenu de cette philosophie médiévale pour en faire un
classement, un jugement . Si on prend une pure limite chronologique, on se penche sur ce que
les auteurs ont écrit dans cette période et on les jugera après les avoir lu et pas avant. On
essayera de se défaire des images que l’on véhicule encore de temps en temps ou des idées
préconçues que l’on véhicule sur le MA
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. On peut penser que certains délaissent cette période
car ne s’y intéressent pas ou n’ont pas envie de s’y intéresser. On montrera que c’est l’inverse.
Donc si on veut aborder les différents éléments de la philosophie en Occident, on ne peut
passer sous silence le Moyen Age comme on le verra tout de suite.
Il se peut que dans certains milieux comme les milieux laïques (comme l’ULB), le caractère
chrétien de la pensée diévale qu’il faut considérer en première analyse comme un préjugé
sans doute, soit un obstacle. Mais d’abord, la philo médiévale n’est pas seulement chrétienne,
elle est aussi juive ou arabo-musulmane sous bien des aspects. Je crois que le préjugé en
question tiendrait surtout au fait que la philosophie médiévale notamment dans la résurgence
de ses études à partir de la fin du XIX ° siècle a été une tradition de penseurs chrétiens qui a
pris son inspiration dans le MA chrétien. Et donc par contrecoup, pour beaucoup c’était une
vision du MA à travers cette étude de ce qu’on a appelé la néo-scolastique et c’est peut-être
cela qui a donné une image de la philo médiévale comme étant chrétienne. Depuis quelques
années, on considère beaucoup plus les différentes composantes de la philosophie médiévale
aussi bien sous ses aspects de la transmission, de l’élaboration et l’évolution de la pensée
grecque à travers le monde arabo-musulman ou persan qui reflue en Occident à partir du XII °
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siècle essentiellement, et ça, c’est un aspect qui est de plus en plus étudié. Et un autre aspect
de plus en plus étudié aussi, c’est la philosophie médiévale byzantine dont les contacts entre
la philo de langue grecque et de langue latine, même s’il y a eu un grand schisme entre
occident et orient, ces contacts sont moins épars que l’on pourrait le penser. Tout cela montre
que la philosophie médiévale n’est pas seulement chrétienne.
Par ailleurs, et à l’inverse, des chercheurs dans des milieux plus laïques voire carrément
laïque peuvent avoir une vision de pensée où il y a une espèce d’émancipation hors du
religieux au cours des siècles, dont on trouve quelques traces parmi les auteurs médiévaux.
Ainsi Pierre Abélard est un exemple de ces auteurs qui serait déjà rationaliste en plein MA.
C’est une vision rétrospective et finaliste de l’histoire de la philosophie mais qui pourrait
pêcher justement par ce finalisme historique.
Et donc je pense que ce sont deux écueils un petit peu à éviter et il faut prendre la philosophie
médiévale pour ce qu’elle est et essayer de se débarrasser de ces préjugés divers et d’essayer
de l’aborder l’esprit libre et sans s’encombrer l’esprit d’image préconçues.
La perspective nécessairement dans ce type de cours sera historique. je vous présente les
auteurs dans l’ordre chronologique avec les dates. Rassurez-vous, on va surtout parler
philosophie mais aujourd’hui je compte vous donner un cadre historique avant de passer au
texte. Mais je voudrais vous préciser que j’essaierai autant que possible d’éviter un second
écueil encore qui serait l’écueil historiciste et qui peut guetter le chercheur en philosophie
médiévale. Il s’agit certainement d’essayer de comprendre quelles sont les conditions de
production et les questions qui motivent la réflexion philosophique.
Conditions de production : on a déjà parlé, j’ai touché un mot tout à l’heure des conditions
scolaires et des techniques d’enseignements qui sont des conditions historiques qui ne sont
pas sans influence sur la pensée, ça c’est une chose. Mais il faut aussi bien se rendre compte
que les auteur philosophiques, chaque auteur a son génie propre, son développement propre et
lorsque l’on veut faire de l’histoire de la pensée, il s’agit de bien apprécier les 2 composantes
du développement interne et autonome de la pensée d’un auteur et des conditions malgré tout
historiques qui peuvent influer sur le développement de son œuvre par exemple.
Un exemple de condition historique, c’est l’emploi que font les penseurs médiévaux des
auteurs antiques. Là encore un préjugé peut poindre : l’antiquité n’a pas été redécouverte d’un
coup à la renaissance bien sûr. Il y a tout un corpus de textes à l’époque qui va nous occuper
qui ont toujours été connu durant tout le Moyen Age. Et puis des textes qui vont petit à petit
être redécouvert au cours du Moyen Age. Et puis encore une autre vague de redécouverte à la
Renaissance. Mais au moyen âge déjà, on utilise beaucoup les textes de l’antiquité.
Autre préjugé: le moyen âge ne fait que répéter l’antiquité. Ce qui est en fait le préjugé
inverse. Mais non et cela est au fait que les médiévaux pratiquent énormément l’art du
commentaire et ça tient au fait qu’on a pu considérer que l’art du commentaire n’est qu’une
répétition de l’œuvre commentée. Le commentaire, c’est beaucoup plus que ça bien entendu.
Donc je crois qu’il est légitime d’étudier les conditions matérielles de production des œuvres
et les conditions institutionnelles, milieux de productions, réseaux d’échange entre les auteurs.
Voilà.
Tout en gardant bien à l’esprit que le développement propre, j’ai dit propre, de chacune des
oeuvres est fondamental. C’est dans cette perspective que la place des rationalités au 11ème
siècle me semble une thématique intéressante car elle a des répercussions à différents niveaux
car c’est une question qui intéresse non seulement la doctrine, j’allais dire le contenu, et la
méthode aussi. Et donc c’est une problématique qui permet d’aborder globalement la pensée
de cette époque-là.
En plus cette période du 11ème et 12ème siècle est considérée comme un nouveau départ de
la pensée occidentale, de ce qu’on appelle la philosophie donc. Un nouveau départ du
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