Type A : ils sont exclus des études RMN car ils ne possèdent pas de spin nucléaire et
ne présentent donc pas de moment magnétique. C’est le cas du 12C pourtant si
important en chimie organique.
Type B : ce sont les noyaux les plus fréquemment étudiés en RMN car ils donnent des
signaux bien définis, c’est le cas de 1H, 13C, 31P, 19F, 103Rh ou encore 195Pt.
Type C et D : il s’agit des noyaux qui, en principe sont observables en RMN, mais
l’existence d’un moment quadripolaire peut provoquer un élargissement important des
signaux au point de rendre impossible l’observation RMN. Du point de vue de la
RMN on arrive à étudier 10B, 11B et 14N.
Nous ne devons perdre de vue à aucun moment qu’en RMN, on se réfère au noyau et pas à
l’élément. La majorité des éléments possèdent plusieurs isotopes, c’est le cas du carbone
12,13,14C où seul le 13C (I=½) est actif en RMN.
Pour qu’un isotope (noyau) soit accessible à l’observation RMN il est nécessaire, outre
qu’il présente un spin nucléaire, que son moment magnétique classique soit appréciable. Au
total la magnétisation de l’échantillon dépend de deux paramètres:
l’abondance relative (ax) de l’isotope actif en RMN
On aura ainsi, pour différents noyaux observables en RMN : 1H = 100%; 13C = 1,1%;
103Rh = 100% ; 31P = 100% et 195Pt = 34%.
la sensibilité relative du noyau observé
La sensibilité relative dépend de la valeur du moment magnétique classique et donc du
facteur gyromagnétique
Sx = Kx3.Ix.(Ix +1)
Comme est une caractéristique du noyau, la sensibilité relative, à champs constant
l’est aussi. La constante K est liée au spectromètre utilisé. Les sensibilités relatives sont
référées par rapport à 1H : 1H = 1; 13C = 0,016; 103Rh = 3,1.10-4 ; 31P = 0.067 et 195Pt = 3,36.10-
3.
C’est à partir des effets combinés de l’abondance et de la sensibilité relative que l’on a défini
la réceptivité R qui est le reflet direct de l’intensité intrinsèque du signal RMN :
Rx = ax . Sx