0.0 Croissance et DD Progr plan 2017 I B version 2

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3. Économie du développement durable
3.1 La croissance économique est-elle compatible avec la préservation de l'environnement ?
Acquis de première :
externalités, droits de
propriété, offre et
demande, défaillances
du marché.
Capital naturel, physique, humain, institutionnel,
biens communs,
soutenabilité.
Règlementation,
taxation,
marché de quotas d'émission.
Indications complémentaires
On expliquera pourquoi l'analyse économique du développement durable, qui se fonde sur la préservation des
possibilités de développement pour les générations futures, s'intéresse au niveau et à l'évolution des stocks de chaque
type de capital (accumulation et destruction) ainsi qu'à la question décisive du degré de substitution entre ces
différents capitaux.
On évoquera, à l'aide d'exemples, les limites écologiques auxquelles se heurte la croissance économique
(épuisement des ressources énergétiques et des réserves halieutiques, déforestation, augmentation de la
concentration des gaz à effet de serre, etc.)
L'exemple de la politique climatique permettra d'analyser les instruments dont disposent les pouvoirs publics pour
mener des politiques environnementales. En lien avec le programme de première sur les marchés et leurs
défaillances, on montrera la complémentarité des trois types d'instruments que sont la réglementation, la taxation, les
marchés de quotas d'émission.
Plan
I. La question écologique devenue incontournable: …
A. Economie et écologie inconciliables ?
1. Les limites écologiques de la croissance économique…
a. Explications à partir des approches du PIB (amont et aval)...
b. … et en termes de défaillances du marché (Externalités négatives et myopie du marché
notamment)
Bilan : Le développement durable suppose la préservation des possibilités de développement
pour les générations futures
2. …ou l’enjeu de la cohérence des différents niveaux de capital.
a. Des stocks…
b. … soumis à une logique systémique…
c. … conditionne le bien (ou le mal !) être de la population.
Bilan : Le développement durable peut-il être assuré ? Comment ?
B. … quelles questions sont posées par le développement durable ?
1. La question de la soutenabilité*…
a. Une logique stock / flux contraignante…
b… et la question de l’innovation :
c. …ses apports et ses limites
Bilan : On voit que le degré de substitution est décisif.
2. ... et les débats qui l’anime : une contrainte forte ou faible ?
a. Principes…
b… enjeux.
Bilan : On voit qu’une question aussi essentielle ne fait pas l’unanimité.
La question est complexe car fait justement référence à la cohérence du
système des différentes formes de capital.
A. Les caractères des instruments dont dispose l’Etat …
1. De nature différente…
a. …
b….
Bilan :
2. … mais tous connaissent des limites
a. …
b….
Bilan :
B. … montre la nécessité de s’appuyer sur leur complémentarité
1. S’appuyez sur la dissuasion…
a. …
b… .
Bilan :
2. … mais aussi l’incitation …
a. …
b….
3. … pour associer les institutions et le marché et dépasser les limites
réciproques (vs myopie + vs autorégulation)
a. …
b… .
Bilan :
Conclusion : Quelle priorité ?
Loi  taxes  quotas vs Quotas  taxes  lois vs taxes …
Synthèse p. 176 à 178
I. La question écologique devenue incontournable: …
A. Economie et écologie* inconciliables ?
B. … quelles questions sont posées par le développement durable* ?
1. La question de la soutenabilité…
a. Une logique flux /stock contraignante…
(Le cas du pétrole comme illustration)
Extraction de pétrole…
… alimente les équipements
productifs……
… et certains biens de consommation.
I.B.1.a.1 Construire ci-dessous le schéma flux / stock / flux. Ecrire la condition « comptable » pour que le stock disponible puisse se
maintenir ? A quelle condition diminue-t-il ? Augmente-t-il ?
b. … pose la question de l’innovation…
(Le cas du pétrole comme illustration)
Après avoir exploité les champs les plus grands et les plus facilement accessibles,
l’industrie pétrolière mange aujourd’hui son « pain noir ».
« Pétrole, la panne sèche. » Le Monde 2 - 1er octobre 2005 – M. Auzanneau et G. Serina
I.B.1.b.1 Y a-t-il une corrélation entre les
découvertes et la production ? Décrivez cette
relation passée et les perspectives qui en ressortent.
I.B.1.b.2 Quel est le type de flux alimenté par les
découvertes par rapport au stock de
pétrole ? Depuis les années 80, quelle est dans ce
domaine la tendance observée? A quelle condition
cette tendance est-elle compatible avec les flux de
sortie ? Est-ce le sens de l‘histoire économique ?
( croissance et développement)
I.B.1.b.3 Pourquoi le pétrole est-il, toute chose
égale par ailleurs, condamné à une « panne
« sèche » ? En quoi la hausse tendancielle du prix
du côté de l’offre est aussi économiquement
attendue ? (cf. titre) En quoi la structure du
marché* y est-elle favorable ? En quoi cela est une
contrainte économique pour tous les agents au-delà
des ressources disponibles ?
I.B.1.b.4 En quoi cela devient-il contraignant pour
la croissance dans une combinaison productive où
les facteurs de production sont complémentaires et
les activités interdépendantes ?
c. … et ses apports (limités ?)
Pourquoi les prédictions sur le pic pétrolier se sont révélées fausses ?
I.B.1.c.1 En quoi le
capital humain et le
capital technologique
apportent-ils des
réponses aux limites de
la croissance ?
I.B.1.c.2 Calculez
l’indice de la production
de pétrole aux Etats-Unis
en 2014, base 100 années
2000.
I.B.1.c.3 Pourquoi le prix
du baril s’affirme comme
une contrainte
« définitive » ? (cf.
dernière phrase de
l’avant dernier
paragraphe)
I.B.1.c.4 Pourquoi les
réserves reconstituées
sont un enjeux,
notamment spéculatif,
www.atlantico.fr/decryptage/pourquoi-predictions-pic-petrolier-se-sont-systematiquement-revelees-fausses-depuis-40-ansflorent-detroy*-1818673.html#xA0XisEx0RcxWMm2.99 - Publié le 23 Octobre 2014 pour la rentabilité des
*Florent Detroy est journaliste économique, spécialisé notamment sur les questions énergétiques, environnementales et Majors pétrolières ?
Nous nous imaginons que la seconde révolution industrielle a été bâtie sur un stock fini de pétrole. Ce n’est
pas du tout le cas. Quelques années après la construction des premiers puits dans le nord-est des Etats-Unis, à la
fin du 19ème siècle, on commençait déjà à parler d’un épuisement des ressources pétrolières. Les compagnies ont
finalement découvert d’autres ressources, en l’occurrence au Texas et en Californie. Le même phénomène s’est
produit dans les années 1970 avec le déclin de la production américaine et l’émergence du terme "pic pétrolier",
créé par le géophysicien King Hubbert. Le pic était réel aux Etats-Unis, mais la production mondiale a continué
de progresser lorsque les pétroliers ont utilisé des technologies de forage en mer pour exploiter des gisements en
offshore, notamment en Mer du Nord. Les craintes autour du pic pétrolier mondial ont alors disparu.
Aujourd’hui nous assistons à un phénomène similaire. L’utilisation des technologies de forage horizontal et de
fracturation hydraulique a permis la production de gaz et de pétrole de schiste. La production américaine, en
déclin dans les années 2000, est ainsi passée de 5 millions de baril/jour à plus de 8,5 en juillet dernier. […]
Il existe au final deux limites à la poursuite de l’exploitation du pétrole principalement, et aucune des deux ne
concerne l’état des ressources. Selon le consultant en technologie pour Apach Corp, un des leaders dans le
pétrole de schiste US, George King : "nous affrontons des limites techniques et économiques avant tout". A
propos des technologies, les professionnels sont plutôt confiants. […]
Mais c’est sur le plan de l’économie qu’à mon avis l’obstacle est le plus sérieux. Actuellement, aussi
importantes soient-elles, les innovations technologiques comme la fracturation hydraulique n’ont pas permis au
marché de revenir à la situation antérieure au "troisième choc pétrolier" décrit par l’IFPEN, c’est à dire lorsque
les prix se sont maintenus en 2010-2011 autour de 110$ le baril. Aujourd’hui, si les prix sont effectivement sur le
déclin, ils restent autour des 100$, ce qui affecte la rentabilité de n’importe quelle entreprise.
Au final le pétrole de schiste et plus généralement les pétroles non-conventionnels permettent d’atténuer le
déclin de la production de pétrole conventionnel. Il n’en reste pas moins que le pic pétrolier est une réalité. Il
suffit de demander aux Majors pétrolières, qui ont de plus en plus de mal à renouveler leur réserve de pétrole.
industrielles.
Bilan :
L’effet rebond pénalise les économies d’énergie et le climat
Des ampoules « basse consommation » que l’on éteint moins fréquemment. Des voitures économes en
carburant que l’on conduit davantage. Un chauffage que l’on pousse plus après avoir mieux isolé son
logement. Les exemples de ce genre sont nombreux. Et pourraient contrecarrer les tentatives de lutte contre le
changement climatique. C’est ce que l’on appelle l’effet rebond, c’est-à-dire la réduction voire l’annulation
des économies d’énergie par des modifications du comportement de la société, directes mais aussi indirectes –
par exemple en abaissant les coûts de l’énergie et donc en augmentant la demande et la consommation. […]
Les causes d’un tel contre-effet ne sont pas parfaitement claires. Les raisons sont peut-être à chercher du
côté du principe de la consommation, qui nous fait utiliser davantage un produit ou un service qui coûte
moins cher. Ou du côté de la conscience, qui tolèrerait une action néfaste pour l’environnement sous prétexte
que l’on a réalisé des efforts par ailleurs.
Pour le chauffage des logements, en particulier, de nombreuses raisons pourraient expliquer pourquoi la
limitation de l’intensité énergétique ne débouche pas sur les économies attendues. « Souvent, les logements ne
fonctionnent pas comme prévu, en partie parce que leurs occupants se comportent de manière plus complexe
que ce à quoi s’attendaient les designers. Ils vont par exemple ouvrir les fenêtres, laisser les portes ouvertes,
générer de la chaleur corporelle ou installer des écrans plasma », livre Kathryn Janda, auteur d’un récent
rapport sur la consommation d’énergie pour le Centre de recherche sur l’énergie au Royaume-Uni. […]
http://ecologie.blog.lemonde.fr/2011/02/24/lefficacite-energetique-peut-nuire-a-la-lutte-pour-le-climat/
jeudi 24 février 2011, par Audrey Garric
1. Quelle phrase
définit le mieux l’effet
rebond ?
2. En rappelant
graphiquement le
principe de la
contrainte budgétaire
vous illustrerez la
phrase en gras.
3. Quelle
contradiction y a t il
entre les innovateurs
(designers), pouvant
concevoir des
logements mieux
isolés, et les
comportements des
utilisateurs ?
2. … et les débats qui l’animent : une contrainte environnementale forte ou faible ?
Choisir le plan et justifier :
a. les arguments de la thèse X (Quel ordre ?)+ b. … les arguments de la thèse Y (Quel ordre ?)
soit a. les arguments offensifs de chaque thèse (Quel ordre ?)+ b. … les arguments défensifs de chaque thèse (Quel ordre ?)+
 Choisir l’argument adéquat après lecture des documents du manuel répertoriés dans la première colonne du tableau ci-dessous
Arguments
Arguments « offensifs »…
Pour la thèse
.… et « défensifs »
Contre l’autre thèse
Nature de la « Soutenabilité »
1. Faible …
Doc. 18 + 20 p.147
Formes de capital substituables vs complémentaires ?
Allocation des ressources par les prix* vs
administrées ?
Notion p. 146 (remarque sur
la formulation trop normative Logique de flux vs de stock ?
du manuel « En
Progrès technique illimité / limité ?
ignorant… »)
Principe de l’amortissement à prendre en compte ?
Ex. doc.20
2. …ou Forte
Doc. 23 p.149
Doc. 24 p.149 (attention au
titre et contenu trop
normatifs)
Doc. 10 p. 142
Formes de capital substituables vs complémentaires ?
Allocation des ressources par les prix vs
administrées ?
Logique de flux vs de stock ?
Progrès technique illimité / limité ?
Principe de l’amortissement à prendre en compte ?
Récession à supporter à court terme voire
long terme vs croissance impossible à long
terme
Mise en péril de la cohésion sociale :
économie dirigiste inefficace vs myopie du
marché car basé sur la rentabilité
immédiate?
Effet de seuil et inefficacité des prix
Récession à supporter à court terme voire
long terme vs croissance impossible à long
terme
Mise en péril de la cohésion sociale :
économie dirigiste inefficace vs myopie du
marché car basé sur la rentabilité
immédiate ?
Effet de seuil et inefficacité des prix
*rappel sur l’impact des prix sur les courbes d’offre et de demande cumulée puis effet de déplacement des courbes d’offre et de demande (notamment effets d’offre avec innovation,
entrée dans la branche…)
Bilan : En quoi les deux questions ci-dessous sont-elles logiquement à relier (l’une apportant la réponse à l’autre… et l’une étant
OBLIGATOIRE !!!) ?


Montrez que le développement durable repose sur la préservation du stock des différents capitaux. (3 points) Amérique du sud - Cession Normale – 2016
À quelles conditions la croissance est-elle soutenable ? (3 points) Métropole 2015 rattrapage
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