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MECANISME
- Ejection du véhicule.
- Décès de l’autre passager.
- Chute d’une hauteur > 6m.
- Disproportion des masses (camion contre voiture).
- Piéton.
- Véhicule lourd roulant à plus de 50 km/h.
VIOLENCE
- Fracture ouverte du fémur.
- Luxation de la hanche.
L’objectif du déchoquage est la réalisation d’un bilan complet, exhaustif et rapide afin de traiter
les détresses vitales.
Pour cela, la prise en charge fait appel à des stratégies de conditionnement et de bilantation, ainsi
qu’à des stratégies pluri-disciplinaires et pré-établies (équipe organisée, protocoles).
1) Le concept de mort évitable
Répartition des décès de traumatisés graves :
- Mort immédiate ou < 1h : 50%.
- Mort précoce < 5h : 30%.
- Mort tardive < 5 semaines : 20%.
Parmi les morts précoces et tardives, 30% des décès sont évitables.
Le nombre de morts qui auraient pu être évités est divisé par 2 lorsque le centre d’accueil et le
centre de référence sont les mêmes.
2) Le « golden hour »
Le taux de mortalité augmente si la réanimation est débutée après 1h. C’est donc une course
contre la montre qui commence dès la réception d’une traumatisé grave : le recours à des filières
spéciales, l’entraînement du personnel et la mise en place de protocoles sont donc indispensables.
Le but est de stabiliser les grandes fonctions afin de rechercher toutes les lésions.
C’est pour cela qu’il est important de rendre réflexe tout ce qui peut l’être :
- Les protocoles médicaux écrits.
- Les valises opérationnelles de matériel.
- Les sachets pré-préparés pour les bilans biologiques.
II) Physiopathologie
1) Physiopathologie du choc
1. La stimulation immunitaire primaire :
Le traumatisme, l’hypovolémie et les lésions entraînent la libération de médiateurs, provoquant,
chez 42% des traumatisés graves, un syndrome de réponse inflammatoire systémique (SIRS) :
troubles de la micro-circulation, lésions des endothéliums, translocation bactérienne ...
2. La dépression immunitaire secondaire.