L’ECONOMIE
L’économie c’est l’ensemble
Ce type de l’économie repose sur le Développement des initiatives des communautés dans
la conception des petites unités de production artisanales qui visent à se moderniser au fil
des temps.
Dans un contexte économique difficile dans lequel se trouvent les populations
centrafricaines, beaucoup de ceux qui ont appris les techniques de reconstruction ou de
réhabilitation de leurs localités pendant les formations, ont cette capacité de s’organiser et
de concevoir des microprojets afin de répondre à leurs propres besoins. Pour cela, ils vont
mettre en place des petites unités de production au sein des communautés villageoises
telles qu’un centre de fabrication de briques cuites (briqueterie, Menuiserie, artisanat, etc.).
Avec ces briques, ils peuvent se construire des maisons plus solides et durables bien
sécurisées pour prévenir les risques de vol et de pillage afin de vaquer librement aux autres
activités telles que les travaux champêtres, la chasse, ... Ils peuvent aussi vendre ces briques
aux humanitaires et autres preneurs et se procurer de l’argent. Avec l’argent gagné les gens
peuvent se mettre ensemble et créer un fonds commun de développement local. Ils peuvent
avec ce fonds mener des activités génératrices de revenus comme le petit commerce ou
l’élevage des petits bétails et petit à petit ils peuvent devenir des grands hommes d’affaires
et sortir définitivement de la misère.
En outre, Pour bien garder leurs produits agricoles contre les voleurs et autres pillards, ils
peuvent, avec les matériaux locaux, construire des magasins de stockage communautaire
dans le village au service des populations.
Aussi Avec les techniques de construction apprises, les comités villageois peuvent, de
commun accord avec les autorités locales et les communautés, construire un marché propre
dans le village là où ils peuvent vendre leurs produits champêtres et gagner de l’argent. Ils
peuvent aussi utiliser les connaissances et les techniques de construction de concert avec les
autorités locales et les communautés de base pour réfectionner les routes et les ponts
dégradés dans leur localité pour permettre aux acheteurs de venir payer leurs produits
vivriers.
Les femmes de leur côté, avec l’argent des matériaux locaux notamment les pailles, les
moellons, les bois… vendus aux humanitaires et ou autres preneurs peuvent créer ce qu’on
appelle la « TONTINE » qui est aussi une forme de fonds commun de développement
qu’elles peuvent mener à bien les activités génératrices de revenus telles que les petits
commerces générer des ressources. Par exemple, elles peuvent acheter des fûts d’huile de
palm à Bangui et aller revendre dans leur village ou bien elles fabriquent de savon artisanal
qu’elles revendent pour générer des bénéfices et deviennent autonomes économiquement
au lieu de dépendre toujours de leurs maris. Cette pratique intéresse de plus en plus les
partenaires au développement tels que la FAO qui met dans les villages une sorte de caisse