Cluster Shelter/NFI Groupe de travail-Développement Membres du groupe : BSF : Lead ARND : membre CONFESEN : membre Kaga-Construction : membre Plan de l’expose Introduction : Définition du concept développement 1- Santé (assainissement) ; 2- Education et formation ; 3- Economie ; 4- Politique locale de développement. Conclusion Ainsi, la présentation va se faire en deux parties, la première partie qui prend en compte l’introduction, la santé et l’éducation va être présentée par BSF et la seconde partie qui prend en compte l’économie, la politique de développement locale et la conclusion va être présentée par ARND. Définition de développement : C’est un mot qui donne lieu à plusieurs définitions parmi celles-ci nous retenons que : c’est un phénomène de croissance, de destruction et de remplacement des structures et méthodes afin de tirer le maximum de profit pour accéder à un bien être profitant à tous. Il ya plusieurs type de développement mais nous allons nous contenter du développement intégré. Développement intégré : C’est une méthode de développement selon laquelle on apporte d’un commun accord avec la population bénéficiaire, l’ensemble des moyens visant à faire développer celle-ci, tout en tenant compte de son milieu naturel. Dans le contexte d’abri, le développement prend en compte tous les aspects suivants : santé (assainissement), éducation, économie et la politique de développement local qu’on peut appeler aussi la gouvernance. 1- La Santé (l’assainissement) L’assainissement fait référence à l’élimination des déjections humaines et animales, à la lutte antivectorielle, à l’évacuation des déchets solides et au drainage. Les activités à entreprendre dans le cadre de l’assainissement sont : Sensibilisation des quartiers et villages concernés par le Scheler dans le but de convaincre la population de la nécessité de l’hygiène du milieu ; Nécessité de travailler avec l’UNICEF qui veut se positionner sur la promotion de l’hygiène Wash, dans le cadre des activités de shelter ; Construction des latrines à toutes les maisons ne disposant pas des latrines dans les quartiers et villages concernés par le shelter afin d’exciter la population au changement de comportement ; Curage des caniveaux dans les quartiers et villages concernés par le shelter, afin d’éviter l’inondation pouvant écrouler les maisons ; Education sanitaire afin de susciter le désire d’améliorer les habitudes locales pour une bonne pratique d’hygiène et d’assainissement ; Suivi et évaluation afin de voir le niveau de changement des taux de maladie d’origine fécale, vérifier l’utilisation des latrines, vérifier leur entretien 2-Education et formation : La majorité des jeunes qui n’ont pas la possibilité de poursuivre leurs études et ne pouvant rien faire s’offrent au banditisme et tout acte contraire à la vie en société. La RCA qui cherche à se développer après cette crise à besoin de tous. Pour cela, il faut regrouper les jeunes dans un centre d’apprentissage à réhabiliter ou à créer en vue d’une formation dans le domaine de : Briqueterie ; Maçonnerie ; Menuiserie ; vannerie etc.… Ceci afin de donner la possibilité à ces jeunes d’avoir un emploi et d’être utile dans la société et réduire le taux de chômage des jeunes et de criminalité et ses conséquences. L’ECONOMIE L’économie c’est l’ensemble Ce type de l’économie repose sur le Développement des initiatives des communautés dans la conception des petites unités de production artisanales qui visent à se moderniser au fil des temps. Dans un contexte économique difficile dans lequel se trouvent les populations centrafricaines, beaucoup de ceux qui ont appris les techniques de reconstruction ou de réhabilitation de leurs localités pendant les formations, ont cette capacité de s’organiser et de concevoir des microprojets afin de répondre à leurs propres besoins. Pour cela, ils vont mettre en place des petites unités de production au sein des communautés villageoises telles qu’un centre de fabrication de briques cuites (briqueterie, Menuiserie, artisanat, etc.). Avec ces briques, ils peuvent se construire des maisons plus solides et durables bien sécurisées pour prévenir les risques de vol et de pillage afin de vaquer librement aux autres activités telles que les travaux champêtres, la chasse, ... Ils peuvent aussi vendre ces briques aux humanitaires et autres preneurs et se procurer de l’argent. Avec l’argent gagné les gens peuvent se mettre ensemble et créer un fonds commun de développement local. Ils peuvent avec ce fonds mener des activités génératrices de revenus comme le petit commerce ou l’élevage des petits bétails et petit à petit ils peuvent devenir des grands hommes d’affaires et sortir définitivement de la misère. En outre, Pour bien garder leurs produits agricoles contre les voleurs et autres pillards, ils peuvent, avec les matériaux locaux, construire des magasins de stockage communautaire dans le village au service des populations. Aussi Avec les techniques de construction apprises, les comités villageois peuvent, de commun accord avec les autorités locales et les communautés, construire un marché propre dans le village là où ils peuvent vendre leurs produits champêtres et gagner de l’argent. Ils peuvent aussi utiliser les connaissances et les techniques de construction de concert avec les autorités locales et les communautés de base pour réfectionner les routes et les ponts dégradés dans leur localité pour permettre aux acheteurs de venir payer leurs produits vivriers. Les femmes de leur côté, avec l’argent des matériaux locaux notamment les pailles, les moellons, les bois… vendus aux humanitaires et ou autres preneurs peuvent créer ce qu’on appelle la « TONTINE » qui est aussi une forme de fonds commun de développement qu’elles peuvent mener à bien les activités génératrices de revenus telles que les petits commerces générer des ressources. Par exemple, elles peuvent acheter des fûts d’huile de palm à Bangui et aller revendre dans leur village ou bien elles fabriquent de savon artisanal qu’elles revendent pour générer des bénéfices et deviennent autonomes économiquement au lieu de dépendre toujours de leurs maris. Cette pratique intéresse de plus en plus les partenaires au développement tels que la FAO qui met dans les villages une sorte de caisse d’épargne en vue d’encourager les communautés à se développer et à enrayer la pauvreté dans la société. En Effet, pour aboutir à une véritable croissance économique, il faut Développer l’esprit de créativité à travers le professionnalisme communautaire tout en donnant la possibilité aux populations de s’auto gérer et de participer concrètement au processus de développement à travers les activités d’auto suffisance et les activités génératrices de revenus. POLITIQUE LOCAL DE DEVELOPPEMENT Cette politique consiste à mettre sur pied un comité villageois au sein duquel on intègre les communautés, les autorités locales et toutes les différentes couches sociales dans le processus du développement de la localité. Par le passé, on parle du conseil des sages ou comité des sages, mais c’est un groupe pas tellement démocratique puisque ce n’est pas tout le monde qui a l’accès à la parole. Donc, pour atteindre les objectifs du développement durable il est important d’organiser avec un Comité inclusif où tout se discute avec liberté et objectivité donnant l’occasion à tout un chacun (enfant, femme, homme, …) d’exprimer ses besoins. Ainsi, on peut, à partir des besoins exprimés, concevoir des microprojets et développer de petites unités de formation et de production et aboutir au résultat escompté. Ce comité est chargé d’orienter, de planifier et de mettre en œuvre les activités selon le consensus dégagé par la base pour l’intérêt commun. Conclusion L’apprentissage et la maîtrise des techniques de construction acquises par les comités pendant les formations permettent à ceux-ci de se perfectionner et devenir des professionnels. Ensuite, ils peuvent se constituer en coopératives pour réaliser des grands travaux de reconstruction contribuant ainsi au développement de leur communauté. Ils peuvent de commun accord avec les populations décider des réalisations des microprojets de la reconstruction dans leur localité avec des objectifs clairs. En fait, Les comités villageois de la politique de développement et les autorités sont chargés de veiller et de pérenniser les acquis de la communauté et de planifier les activités futures du développement de la communauté. Thank you very much