- une phase de repolarisation (sortie lente des K+) voire d’hyperpolarisation.
N.B : Lorsqu’une fibre est stimulée 2 fois de suite, la fibre ne peut produire tout de suite un
potentiel d’action, comme si elle était devenue inexcitable : c’est la période réfractaire.
III-
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(TP 18)
Le potentiel d’action est l’unité du message nerveux. Celui-ci se propage tout au long d’une fibre
nerveuse et se traduit alors par une onde de dépolarisation.
1- Le message nerveux est un message doublement codé et conservé.
L’intensité de la stimulation ne modifie pas l’amplitude des potentiels d’action ; elle modifie leur
fréquence : plus une stimulation est forte, plus les trains de potentiel d’action sont rapprochés. On
parle de codage en fréquence.
(Un 2nde codage, qui a une signification pour l’organe qui reçoit le message, correspond au nombre de
fibres d’un nerf actives d’où la variation d’amplitude du potentiel global.)
Lors de sa propagation, le message ne s’atténue pas mais est conservé : les potentiels d’action
conservent leur fréquence et leur amplitude.
2- La vitesse de propagation du message dépend de la fibre.
La vitesse de propagation des PA est variable d’une fibre à l’autre : de moins de 1m/s jusqu’à plus de
100 m/s. Cette vitesse dépend du calibre de la fibre (les plus grosses sont les plus rapides) et
surtout de la présence de myéline (les fibres myélinisées conduisent le message plus rapidement)
IV-
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(TP 18)
Arrivé à l’extrémité de l’axone, le message nerveux atteint une zone de connexion ou synapse avec
une nouvelle cellule.
1- Le message est transmis par une synapse.
Au niveau d’une synapse, la transmission a lieu dans un seul sens : de l’axone présynaptique au
dendrite ou au corps cellulaire du neurone postsynaptique.
L’observation d’une synapse montre un espace intersynaptique entre cellules = fente synaptique qui
doit être franchie. De nombreuses vésicules sont présente du coté présynaptique.
2- La transmission synaptique fait intervenir des neuromédiateurs.
Lors de la stimulation du neurone présynaptique, les vésicules fusionnent avec la membrane cellulaire
présynaptique, s’ouvrant ainsi sur la fente et libèrent une substance dans cet espace : c’est
l’exocytose. Cette substance se fixe sur des récepteurs postsynaptiques et engendre un message
postsynaptique : ce sont des neurotransmetteurs ou neuromédiateurs.
La quantité libérée augmente avec la fréquence des PA présynaptiques afférents et détermine celle
des PA postsynaptiques efférents.
Le message présynaptique, codé en fréquence de PA, est traduit en un message chimique codé en
concentration de neuromédiateur.
A la fin, le neuromédiateur ne doit plus être fixé sur le récepteur postsynaptique : il est
soit détruit, soit recapturé.
V-
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(TP 18)
1- Les synapses sont soit excitatrices, soit inhibitrices.
Toutes les synapses ont le même principe de fonctionnement mais selon le neuromédiateur qu’ils
libèrent dans la fente, elles peuvent avoir 2 effets opposés sur le neurone postsynaptique :
- certaines sont excitatrices car le neuromédiateur libéré a tendance à faire naître un
nouveau message dans le neurone postsynaptique ;
- d’autres sont inhibitrices car leurs neuromédiateurs empêche ou freine l’émission de
potentiels d’action par le neurone postsynaptique.