Structure et composition chimique de la Terre interne

Chapitre 12 : Les potentiels d’action et les messages nerveux
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Le message nerveux est une information transportée par un nerf, depuis le récepteur sensoriel du
stimulus jusqu’à l’organe effecteur, en passant par un centre nerveux.
Comment se fait le transport de ces informations ?
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(TP 18)
1- Le message nerveux est un phénomène électrique enregistrable.
Une électrode réceptrice placée à la surface d’un nerf permet d’enregistrer une différence de
potentiel suite à une stimulation : c’est le potentiel global = traduction électrique du message
nerveux en surface d’un nerf stimulé.
La réponse du nerf dépend de l’intensité de stimulation :
- en dessous d’une valeur seuil, on obtient aucune réponse : la stimulation est dite
infraliminaire.
- en dessus de cette valeur (= seuil de stimulation), toutes les stimulations dites
supraliminaires, sont efficace et entraîne un potentiel global.
L’amplitude du potentiel global augmente avec l’intensité de stimulation jusqu’à atteindre
une amplitude maximale qui ne peut être dépassée.
2- L’amplitude du message dépend de la structure du nerf.
Les variations du potentiels global selon l’intenside stimulation s’expliquent par la structure d’un
nerf (= ensemble de fibres) : Plus le nombre de fibres stimulées est grand, plus l’amplitude du
potentiel est importante.
Quand toutes les fibres sont stimulées = recrutées, l’amplitude ne peut plus augmenter : elle est au
maximum.
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1- La membrane au repos est polarisée électriquement.
L’étude de l’activité électrique d’une fibre nerveuse peut être réalisée à l’aide de microélectrodes
que l’on implante à l’intérieur de la cellule.
On constate que la membrane d’une cellule nerveuse au repos présente une différence de potentiel
permanente de 70 mV (l’intérieur étant électronégatif par rapport à l’extérieur). C’est le potentiel
de repos ou potentiel de membrane (caractéristique des cellules vivantes).
La membrane cellulaire sépare 2 milieux de compositions ioniques différentes : MEC
riche en Na+, alors que MIC riche en K+.
2- Une stimulation crée un potentiel d’action, perturbation brutale du potentiel de
repos.
A l’aide d’une technique dite de « patch-clamp », on peut stimuler une seule cellule nerveuse par un
courant électrique d’intensité croissante. A partir du moment le seuil est atteint, la réponse =
potentiel d’action, est tout de suite maximale : on dit que la fibre répond à la « loi du tout ou
rien ».
Le potentiel d’action comprend :
- une phase de dépolarisation : la face interne devient électropositive par rapport à la
face externe.
Dépolarisation due à une entrée rapide de Na+ d’où inversion de la ddp
Thème : La part du génotype et de la part de l’expérience individuelle dans le
fonctionnement du système nerveux
- une phase de repolarisation (sortie lente des K+) voire d’hyperpolarisation.
N.B : Lorsqu’une fibre est stimulée 2 fois de suite, la fibre ne peut produire tout de suite un
potentiel d’action, comme si elle était devenue inexcitable : c’est la période réfractaire.
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(TP 18)
Le potentiel d’action est l’unité du message nerveux. Celui-ci se propage tout au long d’une fibre
nerveuse et se traduit alors par une onde de dépolarisation.
1- Le message nerveux est un message doublement codé et conservé.
L’intensité de la stimulation ne modifie pas l’amplitude des potentiels d’action ; elle modifie leur
fréquence : plus une stimulation est forte, plus les trains de potentiel d’action sont rapprochés. On
parle de codage en fréquence.
(Un 2nde codage, qui a une signification pour l’organe qui reçoit le message, correspond au nombre de
fibres d’un nerf actives d’où la variation d’amplitude du potentiel global.)
Lors de sa propagation, le message ne s’atténue pas mais est conservé : les potentiels d’action
conservent leur fréquence et leur amplitude.
2- La vitesse de propagation du message dépend de la fibre.
La vitesse de propagation des PA est variable d’une fibre à l’autre : de moins de 1m/s jusqu’à plus de
100 m/s. Cette vitesse dépend du calibre de la fibre (les plus grosses sont les plus rapides) et
surtout de la présence de myéline (les fibres myélinisées conduisent le message plus rapidement)
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(TP 18)
Arrivé à l’extrémité de l’axone, le message nerveux atteint une zone de connexion ou synapse avec
une nouvelle cellule.
1- Le message est transmis par une synapse.
Au niveau d’une synapse, la transmission a lieu dans un seul sens : de l’axone présynaptique au
dendrite ou au corps cellulaire du neurone postsynaptique.
L’observation d’une synapse montre un espace intersynaptique entre cellules = fente synaptique qui
doit être franchie. De nombreuses vésicules sont présente du coté présynaptique.
2- La transmission synaptique fait intervenir des neuromédiateurs.
Lors de la stimulation du neurone présynaptique, les vésicules fusionnent avec la membrane cellulaire
présynaptique, s’ouvrant ainsi sur la fente et libèrent une substance dans cet espace : c’est
l’exocytose. Cette substance se fixe sur des récepteurs postsynaptiques et engendre un message
postsynaptique : ce sont des neurotransmetteurs ou neuromédiateurs.
La quantité libérée augmente avec la fréquence des PA présynaptiques afférents et détermine celle
des PA postsynaptiques efférents.
Le message présynaptique, codé en fréquence de PA, est traduit en un message chimique codé en
concentration de neuromédiateur.
A la fin, le neuromédiateur ne doit plus être fixé sur le récepteur postsynaptique : il est
soit détruit, soit recapturé.
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(TP 18)
1- Les synapses sont soit excitatrices, soit inhibitrices.
Toutes les synapses ont le même principe de fonctionnement mais selon le neuromédiateur qu’ils
libèrent dans la fente, elles peuvent avoir 2 effets opposés sur le neurone postsynaptique :
- certaines sont excitatrices car le neuromédiateur libéré a tendance à faire naître un
nouveau message dans le neurone postsynaptique ;
- d’autres sont inhibitrices car leurs neuromédiateurs empêche ou freine l’émission de
potentiels d’action par le neurone postsynaptique.
2- Les neurones intègrent les différents messages reçus.
Dans un centre nerveux, un neurone peut recevoir des informations provenant de plusieurs autres
neurones. Ces différentes synapses sont soit excitatrices, soit inhibitrices.
Ainsi, le neurone postsynaptique est soumis à l’influence de synapses excitatrices et à celle de
synapses inhibitrices. Le corps cellulaire de ce neurone doit donc intégrer ces informations
contradictoires en faisant la somme algébrique. Si le résultat est une excitation suffisante, des PA
sont émis au niveau de son axone, sinon le neurone reste au repos.
Exemple le réflexe myotatique :
Suite à l’étirement d’un muscle (ex : extenseur), chaque motoneurone ne reçoit
qu’un type d’information :
- L’activité des motoneurones du muscle extenseur est augmentée sous
l’influence de synapses excitatrices ;
- L’activité des motoneurones du muscle fléchisseur antagoniste est
diminuée sous l’influence de synapses inhibitrices.
On peut se placer dans des conditions telles que ces motoneurones reçoivent des
informations contradictoires : si le sujet contracte volontairement un muscle
fléchisseur au moment un réflexe myotatique est déclenché par percussion du
tendon de l’extenseur antagoniste, les motoneurones innervant ce dernier muscle
reçoivent 2 types d’informations :
- Ils sont excités par les messages provenant du muscle lui-même étiré ;
- Ils sont inhibés par les interneurones reliés à la commande cérébrale
de la contraction du muscle antagoniste.
Le résultat : un réflexe myotatique atténué ou aboli.
Les motoneurones du muscle extenseur ont donc une activité diminuée et
tiennent donc compte des influences inhibitrices qu’ils ont reçues.
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Le message nerveux est transmis selon différents codages :
- Le long de l’axone présynaptique, le message nerveux correspond à des PA codé en
fréquence.
- A l’extrémité de cet axone, le message doit traverser une synapse et est alors traduit
chimiquement. Des neuromédiateurs sont libérés dans la fente synaptique et se fixe
sur des récepteurs postsynaptiques.
- Au niveau du neurone postsynaptique, la fixation des neuromédiateurs génère de
nouveau des PA.
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