d'action, est traduit en message chimique codé en concentration de neurotransmetteur.
Les molécules de neurotransmetteur se fixent sur des récepteurs de la membrane post-
synaptique ; cette fixation induit une modification de l'activité du neurone post-synaptique. Ce
changement d'activité est à l'origine d'un nouveau message.
2
2 Le traitement du message nerveux par les centres nerveux.
Le traitement du message nerveux par les centres nerveux.
2.1
2.1 L'intégration au niveau d'un neurone de la moelle épinière.
L'intégration au niveau d'un neurone de la moelle épinière.
Plusieurs messages nerveux
présynaptiques sont reçus
simultanément par le motoneurone. Ces
messages sont transmis par des
synapses dont certaines sont
excitatrices et d'autres inhibitrices.
Si plusieurs synapses fonctionnent
simultanément, le neurone
postsynaptique additionne les messages
excitateurs et inhibiteurs : c'est la
sommation spatiale. Si le traitement
des messages se fait dans le temps,
c'est la sommation temporelle. En
fonction du résultat obtenu à l'issue de
cette sommation, il se crée ou non un
message nerveux postsynaptique codé
en fréquence de potentiels d'action.
Un neurone afférent impliqué dans le réflexe myotatique établit dans les centres nerveux plusieurs
contacts synaptiques avec un ou plusieurs neurones post-synaptiques qui reçoivent eux-mêmes des
synapses venant de nombreux autres neurones présynaptiques. C'est ainsi que les centres nerveux
effectuent un traitement des messages nerveux afférents.
Le traitement des messages afférents, en réponse au stimulus d'étirement à l'origine du
réflexe myotatique, modifie la fréquence des potentiels d'action des motoneurones. Celle des
motoneurones du muscle étiré est augmentée alors que celle des motoneurones des muscles
antagonistes est diminuée, voire annulée.
2.2
2.2 L'influence des messages afférents issus du cortex cérébral.
L'influence des messages afférents issus du cortex cérébral.
Les motoneurones et les interneurones du réflexe myotatique sont en connexion avec
d'autres neurones que les neurones afférents issus des fuseaux neuro-musculaires.
Dans certaines limites, la stimulation d'autres récepteurs sensoriels (par exemple les
récepteurs nociceptifs = récepteurs sensoriels de la douleur) ou une commande volontaire
peuvent inhiber le réflexe myotatique.
3
3 Conclusion.
Conclusion.
Les neurones sont capables de produire des potentiels d'action qui correspondent à une
inversion brutale de la polarisation membranaire. Le message est alors codé en fréquence de
potentiel d'action.
Ces potentiels d'action sont transmis à d'autre neurones par l'intermédiaire de
neurotransmetteurs au niveau des synapses. Le message est alors codé en concentration de
neurotransmetteur.
Un neurone peut recevoir des trains de potentiels d'action d'un autre neurone : c'est la
sommation temporelle. Mais il peut aussi en recevoir de plusieurs neurones (excitateurs ou
inhibiteurs) : c'est la sommation spatiale.
En fonction de l'ensemble des messages excitateurs et inhibiteurs reçus, le neurone peut
déclencher la naissance d'un nouveau message nerveux : c'est l'intégration.
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