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C o m m u n i q u é d e p r e s s e – Berne, le 26 août 2003
L’hypertension, un risque (mé)connu pour le cœur et les vaisseaux
Tension, attention!
Dans les pays industrialisés, 20 % de la population souffre
d’hypertension. Pour la Suisse, cela représente, selon la Société
Suisse d’Hypertension, 1,4 million de personnes dont le tiers
n’en a pas conscience. En effet, l’hypertension est indolore, et
personne n’en est jamais directement mort, raison pour laquelle
on sous-estime sa dangerosité. Il n’en reste pas moins qu’une
hypertension non traitée est une menace considérable
d’infarctus du myocarde, d’attaque cérébrale, d’insuffisance
cardiaque, d’insuffisance rénale et de rétinopathie. Autant de
raisons de contrôler régulièrement sa tension artérielle, que ce
soit chez le médecin, en pharmacie ou chez soi. La Fondation
Suisse de Cardiologie vient d’éditer toute une documentation
sur l’autocontrôle de la tension artérielle.
Pour que le sang puisse circuler afin d’alimenter les organes en
oxygène et en nutriments, il faut une certaine pression qu’on appelle
la tension artérielle. Sur 24 heures, cette tension varie constamment.
Cette variation constitue une réaction logique de l’organisme aux
sollicitations physiques ou psychiques. Mais si la tension artérielle
dépasse durablement certaines valeurs limites (voir tableau), elle
peut léser sévèrement des organes comme le cœur, le cerveau, les
reins et les yeux – et cela sans compter ses conséquences gravis-
simes que sont l’attaque cérébrale, l’infarctus du myocarde,
l’insuffisance cardiaque et l’insuffisance rénale.
Le traitement de l’hypertension
L’hypertension est une vraie maladie de société. La sédentarité,
l’obésité (due à une alimentation excessivement grasse, sucrée et
salée), le stress, le tabagisme et l’abus d’alcool font grimper la
tension artérielle.